Rencontre avec Valère au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Miroirs » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur, interprète et guitariste de formation. J’ai deux EPS à mon actif, « Flegme » qui est paru en 2024 ; et qui posait un peu mon identité à la fois musicale et d’auteur dans l’écriture des paroles ; et « Miroirs » qui vient de sortir.

Qu’as-tu fait musicalement parlant avant la parution de ton premier EP ?

J'ai commencé la guitare assez jeune ; je devais avoir 12 ou 13 ans. J’ai débuté en prenant des cours de guitare classique et de solfège et ensuite, il y a eu le classique groupe de lycée avec lequel on a fait pas mal de scènes plutôt régionales et des petits tremplins. Cette expérience m'a beaucoup servi notamment d’un point de vue scénique. Même si j’évoluais en groupe, c’est à cette époque-là que j'ai commencé à faire mes premières compositions et cela m’a fait prendre conscience que je pouvais créer de la musique en plus de savoir jouer d'un instrument. Ensuite, quand j’ai eu l’idée de créer mes propres morceaux et de chanter dessus, j’ai plus appris l’aspect production, je me suis équipé afin de pouvoir faire mes propres arrangements et mes propres maquettes et c’est grâce à elle que j’ai signé avec le label Mff Records. Les morceaux de mon premier EP ont ensuite été retravaillés avec le réalisateur Hugo Lab ; Montmartre de son nom d’artiste.

Le titre de ton nouvel EP illustre-t-il la façon dont tu vois les chansons qui le composent ?

Effectivement, c'est un peu l'idée. Ce disque s’intitule « Miroirs » au pluriel car c’est comme si chaque morceau était une facette de moi ou de ma personnalité ; plus ou moins légère ou profonde en fonction des morceaux mais le tout restant assez autobiographique. Chaque titre est en quelque sorte un reflet de moi à un instant t au moment où j'ai écrit le morceau.

Ce disque s'inscrit-il dans la lignée musicale de « Flegme » ? As-tu eu de nouvelles envies ou as-tu affiné certaines choses ?

Il s'inscrit dans la continuité de mon premier EP mais on a vu les choses un peu différemment cette fois-ci car on essaie de faire toujours mieux sans tomber dans la redite. En ce qui concerne « Flegme », j'étais arrivé avec quasiment 95% des maquettes terminées alors que pour « Miroirs », j’ai entamé ma collaboration avec Hugo Lab un peu plus tôt dans le process créatif, ce qui nous a permis d’aller un peu plus loin dans la composition. Nous nous sommes inspirés de ce que nous avions à disposition en studio ; nous avons notamment utilisé des boîtes à rythmes qu’il n’y avait pas sur mon précédent EP.

En référence au premier extrait de « Miroirs », quel a été ton premier vinyle ?

« Abbey Road » des Beatles ; groupe qui est une grande inspiration pour moi. J'ai grandi avec les Beatles, mes parents les écoutaient énormément dans la voiture en m’emmenant à l'école. Si on ne retrouve peut-être pas cette inspiration dans ma musique, c’est en tout cas le groupe qui m'a donné envie de faire de la guitare.

As-tu prévu de réunir tes deux EPS sur un vinyle ? Ils pourraient former les deux faces d'un album…

Je ne l'ai pas prévu, mais c'est une bonne idée ! Tu me mets la puce à l'oreille et je vais y réfléchir...

Quelles thématiques abordes-tu sur « Miroirs » ?

Sur ce disque, j’aborde les sujets qui me questionnent et notamment la routine du quotidien, le temps qui passe, sa situation dans le présent, les souvenirs du passé et ce que l’on pourra réussir à faire dans le futur tout en essayant de se recentrer sur des moments simples tel que le fait de prendre un verre en terrasse.

Es-tu du genre à avoir des chansons plein tes tiroirs ou au contraire écris-tu de manière « méthodique » pour composer tes disques ?

Je fonctionne un peu au feeling et à l'inspiration que je peux avoir sur le moment. Je suis un peu toujours en création et beaucoup plus sur la partie composition que sur la partie écriture ; car c'est quelque chose que je fais depuis moins longtemps et donc l’écriture me demande un peu plus d'efforts que la composition. Parfois, il m’arrive de repiocher dans des compositions que j’ai pu faire auparavant et de me dire qu’il y a peut-être quelque chose à faire avec. Je n’ai pas vraiment de méthode, ça reste au feeling.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Nostalgique au niveau des textes et très rythmé et entêtant d’un point de vue musical ; j’accorde une grande importance au gimmick.

Œuvres-tu déjà pour d'autres artistes ou serait-ce la prochaine étape pour toi ?

En dehors de mon projet, Matild est l’artiste avec laquelle je travaille le plus. J'ai pu composer un morceau pour elle sur son premier EP, un autre sur le second et nous avons fait un duo ensemble sur « Flegme ». Par ailleurs, j’accompagne le plus possible Matild sur scène à la guitare. J’aimerais faire découvrir davantage mon univers au travers de mon second EP et obtenir un peu plus de poids afin de pouvoir ensuite travailler avec d'autres personnes car c'est un des objectifs par la suite.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Les Beatles, les Rolling Stones, les Arctic Monkeys, Tom Misch, Roosevelt, Dabeull, Frank Moody mais aussi Alain Souchon, Alain Bashung et Matthieu Chedid.

Quels sont tes prochains projets ?

Il y aura au moins un remix de « Galaxie ». L’idée est de faire du live à présent ; c’est l’une des raisons pour lesquelles je fais de la musique ; j’ai à cœur d’avoir le retour des gens directement. Nous travaillons sur une release party…Je continue d’écrire pour la suite et il y aura certainement de la nouveauté courant 2026 !