Rencontre avec deux membres d’Avalon Bloom au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « A World Where Many Worlds Fit » !

Pouvez-vous présenter le groupe à nos lecteurs ?

Sam : Le groupe existe depuis trois ans. Nino est à la batterie, Mathieu est à la guitare, Tanguy à la basse et moi ; Sam ; je suis au chant et à la guitare. Tanguy et Mathieu s'occupent de tout le pôle communication et de la direction artistique et moi, je gère le pôle administratif et booking. Nous sommes originaires de Montpellier.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le nom de votre groupe ?

S :  A la base, nous nous appelions Underskin mais nous avons trouvé que ça faisait trop marque de caleçon (rires). Nous sommes repartis de zéro afin d’essayer de trouver un nom cool et comme je suis fan du groupe Roxy Music, j’ai pensé à Avalon en référence à l’une de leurs chansons. Quant à Tanguy, il avait pensé à bloom et nous avons trouvé que ces deux termes allaient super bien ensemble.

Tanguy : Par ailleurs, Avalon vient aussi de la mythologie Arthurienne et de Camelot et comme bloom nous a évoqué la floraison et les îles paradisiaques, nous avons trouvé que cela avait du sens même si au départ, nous ne l’avions pas pensé comme cela.

Êtes-vous restés dans la continuité de votre album éponyme paru en novembre 2023 sur votre EP ou y testez-vous de nouvelles directions ?

T : Notre premier album était plus une phase de test avec des styles différents ; nous y avions mis chacun nos influences ; alors que nous nous sommes vraiment mis d’accord sur la DA de notre EP. Si Sam avait beaucoup écrit sur notre premier projet, nous nous sommes beaucoup plus ouverts chacun à l’écriture sur « A World Where Many Worlds Fit » et c’était très cool. Si au début, les influences de chacun pouvaient vachement se ressentir dans le projet, nous avons choisi de creuser les sonorités présentes dans « Tell Me », « Get Out » et « Winter Sun » car c’était celles qui nous plaisaient le plus sur l’album mais sur l’EP, nous avons approfondi les émotions, les mélodies et les toplines. Nous avons fait attention à chaque petit détail et nous avons pris le temps pour ce disque que nous avons fait mixer aux Etats-Unis car nous voulions un son moins « Français » alors que nous avions enregistré et mixé nous-mêmes notre album.

Comme dans la question précédente, vous évoquiez vos influences, pouvez-vous nous dire si elles sont assez différentes ou plutôt communes ?

T : Sam est très orienté années 60/70 notamment The Beatles. Pour ma part, je suis plus axé années 90/2000. Quant à Nino, il vient du Punk Hardcore et c’est Mathieu qui écoute un peu de tout qui a fait le lien entre nous.

S : Parmi nos références communes, il y a notamment Fontaines D.C, DIIV, Title Fight, The Smashing Pumpkins, Pixies, Modern Color et Been Stellar. A la base, nous deux, nous nous sommes rencontrés en écoutant Aerosmith.

Pouvez-vous expliciter le titre de votre EP ? Quelle(s) référence(s) faut-il y voir ?

T : Il y a un peu l’idée des poupées russes.

S : Tout un chacun à des émotions cachées, il y a toujours des choses sous-jacentes et il faut pouvoir se livrer à une introspection pour capter tout ce que l’on ressent.

T : Ce projet est très personnel et pour chacun de nous car chaque titre évoque des choses intimes comme le fait de se dire au revoir à soi-même afin de découvrir de nouvelles choses mais nous voulions rendre ces histoires accessibles afin que les gens puissent s’identifier à tout cela.

S : Tanguy a écrit les paroles de « Dove Fall » pour des raisons hyper personnelles mais nous nous y sommes tous rattachés car chacun avait ses soucis autour de cela et ça nous a rapproché encore plus.

Quels thèmes abordez-vous sur « A World Where Many Worlds Fit »  ?

S : Sur ce disque, nous parlons pas mal d’amour, de déception amoureuse, d’amitié et de la nostalgie du passé. Nous avons cherché à transmettre des émotions dans ce disque comme nous le faisons en live.

Qu'avez-vous voulu exprimer dans le clip de « Dove Fall » ?

T : « Dove Fall » parle de quelqu’un qui a une sorte de train-train quotidien constant et s'il est très bien dans cette routine, il a envie de découvrir de nouvelles choses et pour cela, il doit se dire au revoir à lui-même. Le personnage principal du clip est cette personne qui se remet en question et il y a des sortes d'apparitions fantômes du groupe sur certains points comme si le personnage principal s'identifiait à nous pour passer outre et découvrir de nouvelles choses. Le personnage va à un cercle de parole mais il n’arrive pas à écouter et il se barre directement car même s’il a envie d’avancer, il est phase de transition et il se sent vachement incompris. Ce n’est que lorsqu’il se trouve face au groupe à la fin qu’il arrive à se projeter. La musique est ultra importante quand je suis dans ma bulle ; c’est une échappatoire ; et c’est un peu ce que nous avons voulu retranscrire dans ce clip.

Comment synthétiseriez-vous votre univers ?

S : Onirique, aérien et fédérateur.

T : Vaporeux, mouvant, émouvant et amoureux.

Les scènes internationales sont-elles déjà une réalité pour vous ou serait-ce la prochaine étape ?

T : C’est la prochaine étape ! Nous n’avons jamais joué à l’international mais c’est un peu le but. Sachant que nous chantons en anglais, nous aimerions bien toucher le public UK. Mon rêve serait d’aller jouer à l’Outbreak Festival en Angleterre.

S : Le mien serait de faire une tournée au Japon !

Qu’est-ce que le public met le plus souvent en avant vous concernant ?

S : La cohésion que nous avons sur scène et l'énergie que nous dégageons. Nous sommes tellement proches les uns des autres sur scène qu'on arrive à prendre le public avec nous. Limite, ça forme presque un énorme coupe de rock de 200 personnes ou plus en fonction de la salle, c’est super fusionnel.

Quels sont vos prochains projets ?

T : Nous serons en concert en tête d’affiche le 04 décembre au Point Ephémère et idéalement, nous sortirons un second album d’ici l’été 2026.

S : Nous sommes en train de préparer une tournée pour l’automne-hiver prochain.