Rencontre avec Magali Michaut au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « La Bulle » !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Je suis autrice, compositrice et interprète. Je viens du classique, j'ai appris le violon au conservatoire ; jouer dans un orchestre symphonique me plaisait beaucoup. Sur scène, je m’accompagne principalement à la guitare mais je joue aussi un petit peu de piano de temps en temps et j’essaie de mettre aussi un peu de violon. Je viens de Cergy dans le Val d'Oise mais ça fait seize ans que je vis à l'étranger car j'ai une autre vie en parallèle de la musique, je fais de la recherche en bio-informatique et j'ai donc travaillé dans différentes universités ou instituts de recherche ; notamment contre le cancer. Cela fait quelques années quand même que je reviens de plus en plus souvent en France pour partager mes chansons notamment et je pense que je pourrais me définir comme parisienne depuis quelques mois même si je ne l’assume pas encore complètement (rires).
Comment la musique est-elle entrée professionnellement dans ta vie ?
A la différence de l'informatique, ce n’est pas binaire, ça s’est fait un peu au fur à mesure. J’ai commencé par écrire des chansons, à ce moment-là, ce n’est pas professionnel car je ne savais même pas alors si je serais capable de les chanter devant des gens mais deux ou trois ans après, j’ai ressenti le besoin de partager mes chansons et le déclic est venu de l’envie d’aller sur scène. J'étais aux Pays-Bas et j'ai découvert un jour une scène ouverte, c’est là que j’ai commencé à partager ce que j’avais écrit et comme ça m'a plu, je me suis lancée. Au fil des années, j’ai eu à cœur de m'améliorer, j’ai participé notamment à des ateliers d'écriture et c'est en regardant les autres que j'ai eu envie d'enregistrer mes chansons afin d’avoir un petit CD à vendre à la fin des concerts.
Vois-tu la science et la musique comme deux « terrains de jeux » qui te permettent d'expérimenter ?
Il y a souvent des gens qui opposent les deux mais effectivement ; comme tu le dis ; pour moi, il y a vraiment un lien entre les deux dans l'aspect créatif. Après, les jeux n'ont pas les mêmes enjeux ! Ce qui est certain, c’est que je prends du plaisir dans les deux car il y a toujours plein de choses à créer et à aller chercher.
Qu'est-ce qui avait été le plus salué sur ton premier album « Impressionniste » paru au printemps 2022 ?
Les textes et les émotions qu’ils véhiculaient ainsi que la voix ont été les choses qui sont revenues le plus souvent aussi bien en ce qui concerne l’album que pour le live. Les gens ont aimé également les arrangements ; même s’ils étaient acoustiques à ce moment-là.
Es-tu restée dans la continuité de ce disque pour « La Bulle » ?
Il y a une continuité au niveau des textes et du fait que ça vienne de mes chansons en guitare-voix mais j’évolue artistiquement. Sur ce deuxième disque, il y a un peu plus de moi dans mes chansons ; l’aspect scientifique n’était pas présent dans « Impressionniste ». Pour « La Bulle », il y avait une vraie volonté de ma part d’aller chercher plus loin sur l’aspect production ; j’ai voulu travailler d’une autre manière afin d’épaissir un peu le son tout en explorant d’autres terrains de jeux.
Pourquoi revenir avec un EP de quatre titres plutôt qu'un second album complet ?
Un EP permet de faire attendre un peu moins longtemps les gens et ça donne l’occasion de présenter déjà une couleur de l'évolution du projet et de ce qui va arriver par la suite.
Quels thèmes abordes-tu dans tes quatre nouvelles chansons ?
J’aborde la nostalgie de l'enfance et de l'adolescence en parlant de mon attachement à la ville de Cergy dans laquelle j'ai grandi. Je parle de ce que je trouve compliqué dans le monde mais également de la beauté qu’il peut y avoir ainsi que de la bienveillance présente chez les personnes qui font bien ce qu’ils peuvent. J’évoque aussi les protons et les neutrons qui se posent des questions sur la vie. Il y a beaucoup de questions et peu de réponses sur cet EP (rires).
Pourquoi as-tu mis en images « Reste Avec Moi » au Musée Roybet Fould à Courbevoie ? Est-ce un lieu cher à ton histoire familiale ?
A vrai dire, j’ai découvert ce musée assez récemment car j'ai eu la chance de participer à un événement qui y était organisé pour la Nuit Européenne des Musées. J’y avais joué avec deux autres artistes et cela m’avait permis de découvrir les petites pièces de ce musée que j’ai trouvé très agréable. La chaleur qui s’y dégage m'a donné envie d’y tourner cette live session pour « Rester Avec Moi » ; je trouvais que l'atmosphère s'y prêtait bien.
Dans « Où Va-T-On », tu mêles habilement tes deux vies, comment le fais-tu au quotidien ?
Je ne sais pas si je gère mes deux vies habilement au quotidien (rires) ! En tout cas, je fais au mieux mais je crois que comme tout le monde, je suis un peu débordée. Pour la partie scientifique, j’ai la chance de pouvoir faire du télétravail et déjà ça, c'est un facteur très important qui me permet géographiquement de pouvoir être en France alors que je travaille pour l'université de Copenhague. J’ai un calendrier chargé mais j’essaie de m’organiser au mieux. Je crois que le plus difficile est de garder de l’espace pour la créativité. Je peux assez facilement combiner des réunions, de la recherche, du boulot au sens universitaire avec le fait de faire de la COM, des posts Facebook, chercher des concerts... mais c’est moins facile de combiner cela avec quelque chose qui a besoin d’espace comme le fait d’écrire des chansons.
Toi qui chantes cette ville, tu devrais te reconvertir en guide à Cergy, que nous conseillerais-tu ?
Comme je l'ai précisé auparavant, ça fait quand même seize ans que je vis à l'étranger et donc, même si Cergy est dans mon cœur, la ville a bien changé depuis que j'y ai grandi...ce que j’aurais pu vous recommander n'existe plus. Il y avait une petite boulangerie sur la place des fontaines à côté du conservatoire où nous allions acheter des choco-caramels ; c’étaient des pains au chocolat au caramel ; et c'était vraiment bon. Je peux conseiller quand même d’aller faire un tour au bois de Cergy et d’aller voir la petite Madame qui fait du vélo devant la préfecture ; cette statue a toujours été là. A l’époque, nous allions souvent manger des crêpes à La Musarde près de la préfecture. Pour finir, une petite balade à Port Cergy au bord de l’Oise et un tour à la maison Anne et Gérard Philipe.
Quels sont tes prochains projets ?
L’EP sortira le 23 mai. Il y aura un clip pour le dernier extrait. Le concert de sortie se fera le dimanche 25 mai à 18h au Théâtre de l’Echo à Paris dans le 20ème arrondissement. Des live sessions ont été tournées et elles paraitront dans le courant de l’été. Je vais jouer au Festival Troyes Chante le 07 juin à Troyes et le 08 à Polisy ainsi qu'à Copenhague pour la Fête de la Musique le 21 juin. En septembre, je serai présente à L’Imprévu Festival en Charente. Idéalement, un nouveau single sortira à la fin de l’année et l’album au printemps 2026.
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Magali Michaut - Reste avec moi (Clip officiel)
"Reste avec moi" - Paroles & Musique : Magali Michaut Sur les plateformes : https://bfan.link/reste-avec-moi Spotify : https://open.spotify.com/track/6fp7YgTDbgPgQFKVlg1hIB?si=7467043e32ad49da ...
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Magali Michaut - Cergy (Clip Officiel)
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Magali Michaut | Site officiel
Découvrez Magali Michaut, l'artiste de chanson française traversant les frontières culturelles et scientifiques. Premier album disponible, bientôt la suite.