Rencontre avec Aprile au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de ses deux premiers singles !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?                                                                       Je suis chanteuse, autrice, compositrice et interprète. Je viens d’un petit village en Normandie près de Giverny. En parallèle de la musique, je suis étudiante en architecture à Paris et à côté de cela, j'aime toutes formes d'art ; notamment la poterie et le dessin ; et passer beaucoup de temps dans la nature également. 
As-tu très tôt imaginé ton avenir dans l'artistique ? 
Oui, d'aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours voulu être chanteuse mais je ne saurai dire d’où cela vient. Même s’il y a plein d'autres formes d'art qui m'intéressent, la mode, le cinéma, la peinture, le dessin, je les vois plus comme des loisirs qui me permettent de m’épanouir. 
Participer à The Voice en 2024 a-t-il été un « heureux hasard » ou avais-tu envie de t'y présenter depuis plusieurs années ? 
Depuis toute petite, je regardais The Voice avec mon père et à partir de mes 8 ans, j’ai commencé à lui dire que j’aimerais bien y participer plus tard. Mon père était d’accord que je m’inscrive à The Voice mais à partir de mes 16 ans. Comme j'avais le feu vert, j’ai commencé à auditionner dès mes 16 ans, j’ai envoyé des vidéos et ça l'a fait au troisième essai à mes 19 ans. The Voice n’a donc pas été un heureux hasard, j'avais vraiment envie de faire cette émission depuis longtemps.

Que gardes-tu de ton expérience dans l'émission phare de TF1 ? 
The Voice a confirmé mon rêve et le fait que je voulais vraiment faire de la musique et être sur scène. Cette émission m'a rendu plus endurante aussi car j'ai dû gérer mes études en même temps. Cette émission m’a apporté des souvenirs extraordinaires et de l'expérience car auparavant, je chantais dans ma chambre ; je n’avais fait que deux scènes caritatives pour le lycée avant The Voice qui m’a permis de trouver ma voie. 
Professionnellement, les portes se sont-elles rapidement ouvertes pour toi après the Voice ? 
Il y a eu un mois de latence entre mon élimination et le premier message que j’ai reçu de Marika qui est actuellement ma manageuse. A vrai dire, Marika m’avait repérée dès les auditions à l’aveugle et c’est juste la diffusion qui a tardé. Je pensais que The Voice allait être un énorme tremplin mais ça n’a pas été le cas autant que cela mais j'ai eu beaucoup de chance de rencontrer Marika car nous nous correspondons et nous travaillons très bien ensemble depuis un peu plus d’an. M'ouvrir les portes de la musique était mon objectif en participant à The Voice.
Avais-tu déjà cerné ton style musical avant de te lancer sur tes premiers morceaux ou dirais-tu que tu te cherches encore ? 
Je me cherche carrément encore. Dans le projet sur lequel nous sommes en train de travailler, il y a des chansons de différentes couleurs. Je sais que l'univers qui me parle le plus demeure quand même très Pop mais la Pop, c’est large. Je continue de me chercher et je ne me mets pas énormément la pression pour l'instant sur la cohérence de toutes les chansons car ça viendra au fur et à mesure.

« Trop d'Amour à Donner » a-t-il été un premier single évident ?
Non, ça n’a pas été très évident car c'était ma première chanson et il y avait énormément de doutes. Même si je me laisse le temps de découvrir mon univers musical, c'était vraiment la première chanson qu'on allait sortir et j'étais percluse de doutes. Il faut savoir qu’il y a eu plusieurs démos et plusieurs productions de cette chanson qui a été enregistrée plusieurs fois car je n’étais pas satisfaite de ma voix. Il a fallu s'accrocher pour enregistrer la version finale afin qu'elle sorte et ça n’a pas été évident mais le résultat est là et j'en suis très contente. Nous avons bien fait de prendre notre temps. 
Comment s’est passée la co-écriture de tes chansons ? 
J’ai co-écrit « Trop d’Amour à Donner » avec Vincent Jacob et ensuite, nous sommes partis en résidence pour écrire les autres morceaux et ça s’est tout de suite très bien passé. Je savais que j'avais énormément à apprendre, j'étais carrément ouverte aux propositions et Vincent a été très à l'écoute de ce que je voulais faire que ce soit au niveau de l’univers, des mots que je voulais utiliser et du fait que je voulais que ce soient des chansons à texte. Je voulais qu’on puisse s’éclater avec les métaphores et les images. Il y a eu un vrai échange entre nous. J’ai beaucoup appris grâce à Vincent et depuis cette résidence qui avait duré trois jours, j’ai réussi à écrire des chansons toute seule et j’en suis très contente. 
Quelle thématique abordes-tu dans « Journal Intime » ? 
« Journal Intime » évoque le non-amour. Cette chanson parle de quelqu'un d’extrêmement romantique qui observe l'amour des autres mais ses exigences sont inatteignables et du coup, cette personne ne trouve pas l'amour ; d’où la métaphore avec Cupidon qui n’arrive pas à l’atteindre. Il y a de la frustration dans cette chanson tout en romançant cette attente sur une Bossa Nova-Pop moderne.

Comment qualifierais-tu ton univers ? 
Imaginé, narratif, beaucoup inspiré par la nature, riche en couleurs et en textures et au niveau des textes, j’aime autant écrire de manière engagée que légère. 
Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?
C'est marrant, ce qui me vient en premier, c'est Maria Callas car ma mère l’écoutait beaucoup quand j’étais petite. J’ai grandi en écoutant Barbara, Michel Fugain, Françoise Hardy et L'Affaire Louis Trio dont j’appréciais les textes empreints d’humour. J’ai aimé Indila, Adèle et Ariana Grande qui représente une grosse partie de ma culture musicale. Dans la voiture, on ponçait Queen en famille. Plus récemment, Bruno Major et Raye. 
Quels sont tes prochains projets ? 
Un troisième single sortira d’ici l’été et un EP est prévu pour la rentrée. Nous préparons une release party pour l’EP et d’ici là, je serai en première partie de Kosma et d’Agathe Bonin le 12 mai à La Boule Noire. Une fois l’EP sorti, on espère qu’il y aura plus de live en 2026. On envisage d’autres titres pour l’année prochaine.