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Rencontre avec Daisy Lambert au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Attractions » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Renaud Blanc-Bernard

(c) Renaud Blanc-Bernard

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ? 
Je suis d’abord chanteur, musicien et mélodiste. Je suis également un petit peu arrangeur et instrumentiste autodidacte ; je suis polyvalent mais je ne suis pas vraiment spécialiste de chaque instrument dont je joue. 
Pourquoi as-tu choisi un pseudo féminin pour t'exprimer artistiquement ?
J’ai une approche un peu ludique des choses. Je trouvais ça rigolo d'associer un nom de comptable berrichon avec un prénom d'adolescente californienne. J'aimais bien le contraste car mon patronyme n'est pas le plus original du monde et j'avais besoin de twister cela un petit peu. J’ai choisi un prénom féminin car j’ai toujours eu le sentiment qu’un artiste devait puiser dans son côté intérieur et ceux que je préfère ; notamment Polnareff, même Gainsbourg quelque part, Christophe avec sa voix de chat et Sébastien Tellier ; ont un côté féminin. J'aime bien les contrastes de manière globale. Même dans le cinéma, je n’aime pas quand c’est lisse, je préfère quand il y a des surprises ; des aspérités. 
Pourquoi ton projet « Attractions » a-t-il pris « autant de temps » ? 
Pour plusieurs raisons notamment parce que j’ai eu des enfants entre-temps et que ça prend du temps mais aussi parce que ce projet « Attractions » était un peu pharaonique au départ dans le sens où j'avais pour ambition d'avoir un interprète par chanson et c'était très chronophage car il fallait synchroniser les calendriers ; c'était un petit peu compliqué. A l’origine, je ne voulais pas chanter au départ, j'avais besoin d'entendre ma musique sans forcément entendre ma voix ; écouter ma propre musique avec des interprètes était un petit luxe que je voulais m’offrir. Ensuite, la crise sanitaire est passée par là et l’association avec un binôme musicien avec qui je devais faire ce projet a splitté...

(c) Renaud Blanc-Bernard

(c) Renaud Blanc-Bernard

Pourquoi as-tu dévoilé ce disque en deux temps ?
Comme j’avais été absent des radars pendant un certain temps, j’ai voulu faire durer le plaisir le plus longtemps possible. En divisant mon album en plusieurs parties, cela m’a permis de créer de petits rendez-vous récurrents.
Comment sont nées les collaborations présentes sur les deux chapitres d’« Attractions » ?
Octave Noire qui est présent sur le chapitre 1 fait une musique qui est assez proche de la mienne. Cela faisait quelques années que nous étions en lien et cette collaboration sur « L’Horizon » est faite assez naturellement ; sous le sceau de l’amitié, dirons-nous. En ce qui concerne, Barbara Carlotti, je suis allé la voir en concert et à la fin de son live, je l’ai attendue, nous sommes allé discuter dehors, nous avons fumé une cigarette ensemble et en partant, je lui ai dit, au fait, je fais de la musique et j'ai une chanson pour toi. Quant à Wendy Martinez, le lien est plus amical ; nous venons tous les deux de Lyon. C’est assez varié !
Ces deux chapitres t’ont-ils amené à en écrire d'autres ?
Non mais en revanche, ces deux chapitres seront regroupés sur un prochain volume qui contiendra cinq nouveaux titres dont une chanson interprétée par Alka Balbir que j’avais contactée via Instagram ; me semble-t-il. A titre personnel, « Attractions » marque mon « retour » mais maintenant, j’ai besoin de fermer la parenthèse de ce disque qui me tient à cœur. 

Rencontre avec Daisy Lambert au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Attractions » !

Ces chapitres se répondent-ils ? 
Super difficile cette question ! Pompeusement parlant, je vois cela comme une approche presque littéraire. C'est plus une histoire de suite qu'autre chose, il n’y a pas de parallèle entre ces chapitres. En revanche, j'ai essayé d'équilibrer un petit peu les EPS pour qu'il y ait de la variété avec des downtempos et d’autres morceaux plus groovy. 
Quelles thématiques abordes-tu sur le chapitre 2 ?
« Attractions » est comparable à une sorte de série de portraits. A chaque chanson correspond un caractère. Cet album ambitionne de regarder l'être humain ; dans sa grandeur ou dans sa petitesse, dans sa lumière ou dans son invisibilité ; avec honnêteté. 
À quoi renvoient ces attractions ?
J’ai bien les termes polysémiques ; les mots un petit peu fourre-tout auxquels on peut associer des sens différents. Pour ma part, je vois d’abord cette attraction comme le désir qui anime chacun de nous dans nos trajectoires singulières. C’est aussi le désir plus basique qui génère la vie et également l’attraction des astres. 

Rencontre avec Daisy Lambert au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Attractions » !

Quelles ont été tes envies visuelles pour la mise en image de « Music Airlines » ? 
Pour ce clip, j'ai eu envie de trouver un lieu assez esthétique et contemplatif qui aurait pu refléter le côté un peu nostalgique qu’il y a dans ma musique. J’ai réussi à trouver une sorte de maison de Barbapapa dans l'Isère ; c'est une demeure d'architecte qui date de 1965 et qui s'appelle Le Balcon de Belledonne ; et je trouve qu’elle représente bien l’aspect contemplatif de ma musique. 
Quels sont tes prochains projets ? 
Je vais commencer à me mettre à l'ouvrage pour rechercher des dates mais plutôt en fin d'année et cela correspondra au moment de la sortie du disque qui regroupera tout ce qui a été fait déjà. Je commence déjà à réfléchir à la suite...

Rencontre avec Daisy Lambert au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Attractions » !
https://www.facebook.com/iamdaisylambert
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