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Rencontre avec Fast Money Music au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Rouge » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Natasha Somerville

(c) Natasha Somerville

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Nick Hinman et je suis auteur, compositeur et interprète dans Fast Money Music. Je suis né en Californie, j’ai grandi dans la région de la baie de San Francisco mais aujourd’hui, je vis à Londres. Je produis ma propre musique et je le fais également pour d’autres artistes. Je joue de la guitare, du piano, de la basse et un peu de batterie ; surtout quand j’étais au lycée.

Peux-tu nous en dire plus sur ton nom d’artiste ? Faut-il y voir une certaine ironie ?

Il y a effectivement de l’ironie derrière cela car initialement, quand je cherchais un nom pour ce projet, j’ai écrit brièvement pour une maison d’édition et à cette occasion, j’ai été mis en relation avec des monnayeurs qui étaient un peu cheap mais sympathiques. Par ailleurs, Suicide est l’un de mes groupes préférés et sur leur second album, il y a une chanson baptisée « Fast Money Music ». En réécoutant ce titre, je me suis dit que ça serait un nom marrant pour un groupe et ça a fait tilt ; d’autant que Suicide est une inspiration d’un point de vue sonore. J’ai aimé ces trois mots et l’ironie qu’il y avait derrière.

Comment expliquerais-tu que tes deux premiers EPS soient sortis de manière aussi rapprochée ?

J’ai écrit les chansons du premier EP il y a un petit moment déjà, je les ai terminées en 2020 mais du temps s’est écoulé avant la parution de « Strange Moments » et quand ce disque est enfin sorti en juin 2023, j’avais déjà écrit de nouvelles chansons et je n’ai pas eu envie de laisser passer trop de temps avant de les dévoiler puisqu’on les jouait déjà en live. « Space Opera » est sorti en juin dernier et « Rouge » est arrivé deux mois après.

(c) Mansour Mazfari

(c) Mansour Mazfari

Ces deux disques sont-il comme les deux faces d’un même album ? Est-ce qu’ils se répondent ?

Je le pense, effectivement. Les deux EPS sont très complémentaires. « Rouge » est dans la lignée de « Strange Moments » mais avec l’énergie du live en plus. John Waugh de The 1975 est venu ajouter une énergie nouvelle au saxophone en live et on retrouve cela sur « Rouge ».

Qu’est-ce que la couleur rouge qui baptise ton second EP symbolise pour toi ?

Le rouge est la couleur du sang mais aussi de l’amour. Quand j’ai débuté Fast Money Music, j’ai voulu me livrer à une introspection avant de sortir des morceaux afin de présenter une identité artistique solide et quand je suis allé voir le graphiste, nous sommes passés par tout un tas de couleurs différentes mais trois se sont démarquées très rapidement. Sur la pochette de « Strange Moments », il y a du noir, du blanc et du rouge et celle de « Rouge » vient la compléter.

Pourquoi as-tu choisi le mot Français au lieu de baptiser ton second EP « Red » ?

Sur le spectre de la palette du rouge, il y a une teinte très spécifique qui résonnait chez moi et elle s’appelle tout simplement rouge même en anglais.

(c) Mansour Mazfari

(c) Mansour Mazfari

Cette couleur est-elle représentative du ton de ce disque ?

Quand on pense au rouge en termes d’émotion, on imagine tout de suite quelque chose de passionnel et d’ardent et je crois que cette couleur est liée de manière symbolique aux thèmes de ce disque.

Quels thèmes abordes-tu sur « Rouge » ?

La maîtrise de soi, la luxure, la jalousie et la rédemption. Même s’il y a des sujets lourds sur ce disque, on retrouve quand même une certaine légèreté et de l’espoir dans les paroles.

Pourquoi et comment as-tu choisi de reprendre le tube de Grauzone ?

Ça a été fun de faire « Polar Bear ». A l’origine, « Eisbär » était interprété en allemand et j’ai toujours trouvé que ce titre de Grauzone était puissant tout en étant très minimaliste ; c’est une boucle de ligne de basse tout le long du morceau. J’ai parlé de cette chanson comme d’une inspiration sonore mais je ne savais pas de quoi parlait « Eisbär ». Quand Mikko Gordon ; le producteur de « Strange Moments » ; m’a dit que cette chanson parlait d’ours polaire, j’ai trouvé cela incroyable. Nous avions déjà terminé le premier EP et nous n’avons pas pu inclure cette reprise dessus mais l’idée est revenue très naturellement et elle a trouvé sa place sur « Rouge ». La première fois que nous avons joué cette version en live, ça a fait tilt.

Rencontre avec Fast Money Music au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Rouge » !

Comment décrirais-tu ton univers artistique ?

Dans cet univers artistique, on retrouve une profonde nostalgie, du chaos contrôlé, de la vulnérabilité, des sujets sensibles et d’un autre côté, dans la musique, il y a un côté espiègle. Il y a du contraste en tout cas. Mon univers est clair-obscur (en français dans le texte).

Vas-tu continuer sur ta lancée en offrant à ton public un troisième EP en 2025 voire même un premier album ?

Il est prévu que je retourne en studio très bientôt afin d’enregistrer un premier album. Les chansons sont prêtes et le plan serait de sortir ce disque courant 2025 avec un premier single au début de l’été si tout se passe bien…

Rencontre avec Fast Money Music au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « Rouge » !
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