Rencontre avec Alex et Timothée du groupe Back In The City au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur leur premier album !
Pouvez-vous présenter Back In The City à nos lecteurs ?
Alex : Le groupe est né il y a bientôt quatre ans. Au départ, c’était juste Charles et moi-même et la formation finale existe depuis deux ans. Tim nous a rejoints en dernier, nous étions potes avant et quand la place s’est libérée, je lui ai proposée. Dans Back In The City, je suis chanteur et guitariste, Tim est à la basse, Alexandre est aux guitares et Charles est à la batterie. Dans le groupe, nous fonctionnons tous de la même manière, nous faisons les démos chacun de notre côté, nous les emmenons aux autres et nous les travaillons collectivement. Si sur l’album, une majorité de chansons vient de moi, il y en a pas mal qui viennent de Charles également et ça sera encore plus varié à l’avenir car depuis cet été des chansons sont nées aussi de jams ; chose que nous ne faisions pas auparavant.
Cette city qui donne son nom à votre groupe fait-elle référence à la ville où tout a commencé pour vous ?
A : Non, cela fait plutôt référence à la ville dans laquelle je suis revenu car nous nous sommes rencontrés durant nos études à Angers avant que je ne revienne à Paris. Pour moi, cela illustre le côté un peu lourd et dur du terme car il y a beaucoup de bruit, beaucoup de pression et tout va vite dans cette ville. Par ailleurs, je trouvais que ce nom sonnait bien.
Pouvez-vous expliciter le titre de votre premier album ? Ce lieu existe-t-il concrètement ou est-ce plutôt une utopie ?
A : Là est la question et il n’y a pas de réponse en fait…Est-ce que cet endroit est imaginaire ? Est-ce qu’il est spirituel ? Est-ce qu’il est physique ? Est-ce que c’est juste ailleurs ; loin de la ville ?...
Pouvez-vous développer le « décor » planté par la photo qui illustre la pochette de votre album ?
Timothée : Cette photo a été prise par Franck Horvat qui était un photographe Français d’origine Italienne. Comme il est décédé en 2020, nous nous sommes adressés à sa fille afin d’avoir son autorisation pour utiliser cette photo qui a été prise à Londres dans les années 50. Franck Horvat voyageait beaucoup au début de sa carrière et il a photographié ce combat/cours de boxe de rue entre deux enfants dans le Londres pauvre en 1955 me semble-t-il. Esthétiquement, cette photo nous plaisait beaucoup et à vrai dire, nous avions peu d’espoir d’avoir les droits car ce photographe a eu une belle carrière. Sur le message, cette photo était intéressante car si ces enfants se trouvaient dans un endroit où la vie n’était pas bonne, ils se battaient peut-être pour aller chercher autre chose. Cette photo est super parlante, elle évoque plein de choses.
A : Par ailleurs, nous ressentons nous-mêmes cet aspect combat sur scène, c’est de la musique mais parfois, c’est un peu plus et cette photo représente bien ce que nous faisons. Comme le titre de notre album, ce n’est pas parfaitement concret et c’est aussi ce que j’aime sur cette image. On peut regarder plein d’éléments et chacun peut nous dire quelque chose ; le petit garçon qui regarde, les deux qui se battent, la femme derrière.
Quelles thématiques abordez-vous sur « A Place Where Life Is Better » ?
A : Sur ce disque, nous abordons toutes les questions que l’on peut se poser à un moment de sa vie et toutes les difficultés que l’on peut rencontrer. Cet album est un peu l’histoire de quelqu’un qui pense trop et qui se demande parfois s’il a fait les bons choix. Il y a plein de sujets un peu noirs sur ce disque…Par exemple, « Friendly Face » aborde les relations toxiques en amitié et « Open Sky » qui clôture l’album parle d’un gars qui se rend compte que ça ne va pas mais il arrive d’un coup à voir le côté magnifique de la vie ; comme si jusqu’à présent, il avait eu des œillères et qu’il avait une révélation. Je suis content d’avoir fini l’album sur une note bien plus optimiste qui pourrait être annonciatrice d’un prochain qui sera peut-être dans une autre vibe…à savoir un peu moins noir.
Ce premier long format s’inscrit-il dans la continuité musicale de votre EP « Deep Into The Night » paru à l’automne 2021 ?
A : Cet EP était assez généraliste et pour moi, il ne reflétait pas vraiment notre musique car il n’y avait pas les goûts de chacun, nous l’avons enregistré avant même de faire des concerts pile pendant le COVID alors que notre album est beaucoup plus représentatif de nous quatre en tant que groupe, il y a beaucoup plus de couleurs et de chacun de nous. Notre premier album est le fruit d’années de répétitions, de concerts et d’écriture, il est bien différent de « Deep Into The Night » et il nous ressemble cent fois plus.
En référence au second extrait de votre opus, quel sort lanceriez-vous avec Back In The City ?
T : Un sort d’ambiance/d’ivresse/d’euphorie que l’on essaierait de jeter sur les personnes qui viendraient nous voir en live ! Cet album est vraiment le reflet de ce que nous faisons sur scène même si nous avons sophistiqué des morceaux en studio.
Pouvez-vous nous parler de vos envies visuelles pour le clip de cette chanson ?
T : Nous voulions faire un clip qui ouvrirait une petite fenêtre vers le cinéma horrifique car cela fait partie de nos inspirations. Avec Alexandre avec qui nous avons écrit ce clip, nous avions en tête une virée nocturne et quelque chose de très psychédélique. Petit à petit, le personnage est pris dans ses hallucinations, il est comme ensorcelé. Parmi les références que nous avons eues, il y avait notamment le clip de « Stress » de Justice.
Comment décririez-vous l’univers de votre groupe ?
A : Sombre, mélancolique/nostalgique et enragé.
T : Romantique, euphorique et déterminé.
Quels seraient les gros plus de chacun dans Back In The City ?
A : Charles est en quelque sorte un roc. Quand on fait de la musique, les tensions peuvent monter à certains moments pour plein de raisons car on met tous de notre sensibilité dedans mais ça monte rarement avec Charles dont la simple présence apaise et emmène un équilibre. C’est quelqu’un de fiable, de calme et sur qui on peut se reposer. Même en live, j’aime bien me retourner et le voir car sa présence me fait du bien. Par ailleurs, musicalement parlant, il a de super idées, il écrit très bien.
T : Alexandre est très créatif, il passe d’une idée à une autre, il fait beaucoup de choses à la fois, ça va très vite dans sa tête. Musicalement, il tente des choses à toutes les repets et c’est hyper intéressant.
A : C’est super cool pour le public et même pour nous car chaque live est littéralement différent. Alexandre s’amuse et il tente plein de choses. Il est très fort. Ce qu’il joue en repet va m’inspirer, un peu comme des vases communicants.
T : Alexandre et Charles ont un gros niveau de connaissances sur le matériel ; ils sont techniquement très calés.
A : Timothée est mon meilleur ami, je peux toujours compter sur lui, il me connait très bien et cela me permet d’être plus vulnérable ou plus dans mes défauts avec lui ; ce qui peut être chiant pour lui mais pour moi, c’est génial. Tim est très créatif, il chante très bien et il a de super idées.
T : Back In The City est une vraie aventure de potes, c’est fou de partager cela avec son entourage le plus proche et nous avons cette chance-là. Alex a de la suite dans les idées et il a souvent de l’avance sur nous en ce qui concerne la vision artistique et l’ambition. C’est hyper important d’avoir quelqu’un qui prend le lead sur plein de choses pour gérer un projet.
Quels sont vos prochains projets ?
A : Nous avons récemment tourné le clip de « Ghost Rodeo » avec un très bon ami d’enfance qui est danseur. Nous préparons le live. Nous nous produirons le 29 novembre à La Belle Vie à Saint-Denis du Maine et nous ferons notre release party le 5 décembre au Backstage By The Mill à Paris ; nous avons à cœur de proposer un beau spectacle que nous allons gérer de A à Z ; et d’autres dates suivront. Nous avons déjà écrit un autre album que nous espérons enregistrer en 2025.
Back in the City - Witchcraft (Official Video)
"Witchcraft" dispo partout : https://baco.lnk.to/Witchcraft Montage: Theo Bosschaert Camera: Nicolas Deleplace Lumière: Arnaud Lefebvre Assistant: Adrien Lorrain Catering: Tex Lyrics Don't wanna ...
Back in the City - A Place Where Life Is Better
Listen to A Place Where Life Is Better by Back in the City.