Rencontre avec Bloem au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de « Ciel Rose » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Mon nom de scène est Bloem, cela veut dire fleur en Néerlandais, c’est un petit clin d’œil à mes origines car je suis à moitié Hollandaise. J’ai grandi dans les Yvelines et je fais de la musique depuis mon plus jeune âge. J’ai commencé par la harpe au conservatoire avant de prendre des cours de piano et de guitare quand j’ai eu envie de chanter et de m’accompagner. J’ai commencé à écrire mes premières chansons vers l’âge de 10 ans. Aujourd’hui, je fais de la Pop Française avec plusieurs influences notamment Soul et R&B. J’écris, je compose et il m’arrive de produire également. Sur scène, je m’accompagne surtout à la guitare.

Pourquoi as-tu attendu près de quatre ans après « L’Aventure de l’Amour » pour annoncer un premier EP à paraître en 2025 ? Serait-ce parce que tu t’es cherchée d’un point de vue musical ?

C’est totalement cela ! Après ce premier single paru en 2020, j’en ai sorti un autre intitulé « Hélicoptère » en 2021, il était un peu différent car j’avais envie de tester autre chose. Je me suis clairement cherchée en faisant pas mal de maquettes et en essayant pas mal de styles mais là, j’ai l’impression d’avoir trouvé ma direction et aussi ce que j’ai envie de dire dans mes textes. C’est vrai que j’ai mis un peu, je suis comme cela mais par contre, une fois que je suis sûre, j’y vais à fond !

Comme ton nom de scène signifie fleur en Néerlandais, à laquelle pourrais-tu t’identifier ?

Spontanément et même si cela pourrait paraître cliché, je vais répondre à une rose. C’est une fleur que j’aime ne serait-ce que d’un point de vue esthétique car les roses ont des épines et elles peuvent être de plusieurs couleurs. Sinon, j’adore les coquelicots et leur côté éphémère.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Nostalgique, romantique, Pop, intense, profond, girly, poétique et sincère.

Que retrouve-t-on principalement dans tes textes ?

Beaucoup d’introspection, de la réflexion, du questionnement et de la mélancolie. Je m’interroge souvent dans mes chansons en analysant les expériences que je peux vivre.  Je dirai que la quête de soi ressort de ces textes.

De quoi parles-tu dans « Ciel Rose » ?

Dans « Ciel Rose », je raconte la fin d’une histoire d’amour. Initialement, je voulais aborder le sentiment que l’on peut ressentir quand la fin d’une relation approche et que l’on ne veut pas trop se l’avouer ; quand on est un peu dans le déni mais que cette fin est inévitable. Ce morceau évoque aussi la fin de l’été car pour moi, les deux allaient un peu ensemble.

Peux-tu nous en dire plus quant à sa mise en images ?

Comme je pense que le message de la chanson est assez explicite, j’ai eu à cœur d’ajouter une autre lecture dans la mise en images. Au début du clip, je suis dans ma chambre, il y a un côté introspectif, je repense à cette histoire et ensuite, au fil des images, on me voit m’installer un petit pique-nique dehors, on s’attend à ce que quelqu’un me rejoigne mais en fait, ce n’est pas le cas et ce n’est pas grave. J’ai voulu illustrer ce message-là car si cela a été difficile, finalement, je ne m’en sors pas si mal toute seule et je kiffe.

Ce premier extrait de ton EP en donne-t-il le ton aussi bien musicalement parlant que dans le propos global ?

Musicalement, « Ciel Rose » ne montre qu’une facette de cet EP car la suite sera encore plus Pop. Même si les influences Soul seront encore présentes, il y aura un peu plus de sonorités électroniques. En revanche, le thème de cette chanson annonce clairement la couleur de ce disque qui abordera les relations amoureuses, le rapport à soi et la solitude. Ce que l’on est après toutes nos expériences sera pour ainsi dire le fil rouge de cet EP à paraître.

Sur la pochette de « Ciel Rose », on te voit lire « Alice au Pays des Merveilles », qu’aurais-tu en commun avec l’héroïne de Lewis Carroll ?

J’ai toujours beaucoup aimé ce personnage. Comme Alice est aventurière et curieuse, il lui arrive plein de choses qui n’ont aucun sens et je pense que je m’identifie un peu à cela ; le fait d’être curieuse et de se laisser guider par son intuition. Au-delà de cela, j’adore l’esthétisme autour d’Alice, que ce soit dans le dessin animé ou dans le film et le côté loufoque des personnages. La scène du pique-nique dans mon clip est un clin d’œil à celle du thé avec le chapelier fou. Il y a d’autres références à Alice dans mon clip mais il faut être attentif…

T’exprimes-tu déjà sur scène ou est-ce que cela sera la prochaine étape pour toi ?

Récemment, j’ai fait plusieurs concerts très intimistes en guitare et en piano-voix et actuellement, je prépare du live plus orchestré avec un autre musicien. J’ai vraiment hâte car cela me permettra de montrer toutes les facettes de mon projet. Sur scène, je raconte notamment pourquoi j’ai écrit certaines chansons et j’essaie de développer le contact avec le public.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Alicia Keys, Amy Winehouse, The Beatles, Stevie Wonder, Sade, Donna Summer, Miley Cyrus, Britney Spears, Norah Jones, Laurent Voulzy, Christophe…beaucoup de choses très différentes.

Quels sont tes prochains projets ?

Un second single arrivera assez rapidement et il devrait y avoir prochainement des live sessions. Une session piano-voix de « Ciel Rose » où je serai accompagnée par un pianiste est prévue. Des dates sont en train de se caler, ce qui permettra au public de découvrir les titres avant la parution de l’EP qui sortira courant 2025. Je vais certainement continuer à proposer des covers au gré de mes envies car c’est un exercice que j’affectionne beaucoup…