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Rencontre avec JoZet au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Canicule » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Elisa Grosman

(c) Elisa Grosman

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Marion et mon nom d’artiste est JoZet. Je suis auteure, compositrice, interprète et je joue du piano. J’habite à Paris et je fais de la musique Pop, variété, Trip Hop même si c’est plutôt ce qui va arriver par la suite. A côte de mon projet musical, je suis directrice artistique pour un grand groupe événementiel et de facto, je suis également chanteuse dans l’événementiel ; ce qui inclus les événements privés et les restaurants. J’ai la chance d’être intermittente, chanteuse et à côté de pouvoir aussi développer mes propres projets artistiques.

D’où vient ton nom d’artiste ?

Josette est mon deuxième prénom et c’était celui de ma grand-mère que j’ai très peu connue car elle est décédée quand j’étais petite. A un moment donné dans ma petite carrière ; juste avant de sortir mon EP « Hors-champ » ;  j’ai eu besoin d’un regain de force ; de quelque chose qui me booste et qui s’affilierait au courage ; et assez naturellement, j’ai pensé à ma grand-mère car mes proches me disaient que c’était une personne très téméraire et très courageuse. Choisir ce nom d’artiste a été un peu comme une évidence, j’ai juste customisé légèrement ce prénom, j’ai rajouté un Z et enlevé quelques lettres afin qu’il fasse un peu plus actuel.

 Ton second EP paru l’année dernière s’intitulait « Hors-champ » et il contenait la chanson « Tarantino », as-tu hésité entre musique et acting ?

Je n’ai pas hésité d’un point de vue compétences car très honnêtement, j’ai toujours apprécié chanter, j’ai cet acquis vocal depuis mon enfance mais je ne peux pas en dire autant en ce qui concerne l’acting même si j’ai fait pas mal d’années de théâtre ; c’était sympa mais à l’époque, c’était surtout pour vaincre ma timidité. Même si un don particulier de comédienne ne s’est pas révélé, je prends beaucoup de plaisir à avoir un regard d’actrice durant mes clips ; là où je pourrais me contenter de faire simplement un playback. J’aime bien pousser plus loin mes clips que je pense presque comme des mini courts-métrages. Ces dernières années, j’ai un regard de plus en plus précis sur ce qui concerne l’acting/la comédie et il m’arrive de me dire que comme j’ai fait un pas vers la musique, est-ce que je ne pourrais pas en faire un aussi de ce côté-là  car ça me plait beaucoup ; encore plus en grandissant.

(c) Elisa Grosman

(c) Elisa Grosman

Comment perçois-tu ton évolution artistique depuis « Nova » sorti à l’automne 2020 ?

Je perçois cette évolution comme quelque chose d’assez naturel et de commun par rapport à tous les artistes qui se développent en indé. On commence un peu maladroitement mais avec nos compétences du moment ; ce qu’on arrive à écrire et à composer ; mais aussi avec l’investissement financier que l’on peut mettre dans des projets et au fil du temps, je vois comment mieux répartir mon budget mais aussi mieux écrire une chanson et comment mieux me faire confiance en suivant mes intuitions. Depuis « Nova », l’évolution a été saine mais un peu rapide car en quatre ans, j’ai sorti beaucoup de choses ; c’est un peu trop mais c’est plus fort que moi (rires).

Est-ce l’envie de présenter de nouvelles sonorités qui t’a fait sortir « Canicule » un peu plus d’un an après « Hors-champ » ?

Tout à fait ! Les sept titres qui composent « Hors-champ » font partie d’une période précise dans ma vie ; une période de rupture amoureuse. Je vois cet EP très autobiographique comme un énorme pansement. Ce disque est tellement un gros pavé qu’une fois qu’il est sorti, que la promo a été faite et que j’ai mis l’accent sur certains titres, j’ai eu aussi un besoin de m’en détacher. A côté d’« Hors-champ », il y a plein d’autres titres qui ne sont pas en lien avec une rupture et qui ne sont pas du tout variété, je dirai même qu’ils sont plus indé et avec un caractère plus fort en sonorités Pop. Même si je suis très fière d’« Hors-champ »,  je me suis dit qu’il était temps d’avancer et de partir vers des choses sur lesquelles je m’affirme encore plus en tant qu’artiste et même en tant que femme.

De quoi parles-tu dans « Canicule » ?

Le sujet de fond de cette chanson est le réchauffement climatique et toutes les catastrophes qui sont engendrées et constatées. En revanche, je n’ai pas la prétention de me dire que je connais assez bien le sujet pour me dire que j’ai fait un titre très engagé qui dénonce telle ou telle chose, il y a beaucoup d’autodérision et de cynisme dans cette chanson. Comme dans le film « Don’t Look Up : Déni Cosmique » qui m’avait beaucoup marquée, je parle d’un sujet très sérieux de base mais finalement on n’en rit car plus personne ne respecte rien. J’avais envie de dénoncer le côté ridicule de notre société ; sans vouloir être trop blessante ; par des images fortes et marrantes.

(c) Elisa Grosman

(c) Elisa Grosman

Cette chanson possède-t-elle un double-sens ?

Il y a plein de doubles-sens dans cette chanson…Même moi, après l’avoir chantée et rechantée en studio et sortie, je me demande parfois ce qui m’a poussée à écrire comme cela. Il n’y a si longtemps, je me suis dit que si je parlais d’une Terre qui se réchauffe dans les couplets avec plein d’allusions à cela, le refrain avait ; quant à lui ; une tournure beaucoup plus sensuelle. Je cherche encore mais au final, je me demande si ce n’est pas moi qui me réchauffe un petit peu aussi (rires). J’ai eu autant de retours sur le premier degré de cette chanson que sur son côté métaphorique. Tout est bon à prendre !

Qu’annonce « Canicule » ? Ton premier album ?

Non, je pense que « Canicule » annonce un troisième EP courant 2025…

Forcément, la canicule renvoie à l’été mais est-ce ta saison préférée ?

Très bonne question ! Pour 2024, je dirai oui car globalement, nous avons eu beaucoup trop de pluie ces derniers mois mais sinon, j’aime bien le printemps qui est un bel entre-deux notamment dans le Sud-ouest où j’ai vécu.

(c) Rose Fayet

(c) Rose Fayet

Qui retrouve-t-on parmi tes artistes de référence ?

J’ai des goûts assez éclectiques. J’ai écouté beaucoup de Rock dans ma jeunesse ; notamment Superbus, Kyo, The Beatles, Green Day, Blink 182, Good Charlotte, The Offspring ; même si je n’en fais pas sur mes projets personnels. Je suis très attachée à la chanson française notamment à Juliette Armanet, Michel Berger, Véronique Sanson, Jacques Brel, Christophe…En ce qui concerne la Pop, je suis assez admirative d’artistes comme David Bowie et Christine and the Queen. Dans les générations actuelles, j’aime beaucoup Yseult et Zélie. J’aime beaucoup aussi M83.

Quels sont tes prochains projets ?

Le clip de « Canicule » sera dévoilé le 26 juillet et une live session enregistrée à l’Abbey Road Institute à Paris sortira à la rentrée. Un prochain single est en préparation et il devrait paraître à l’automne. Comme j’ai fait un peu le tour de toutes les petites salles parisiennes avec mes musiciens, j’aimerais beaucoup me produire sur une grande belle scène…

Rencontre avec JoZet au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Canicule » !
https://www.facebook.com/JoZetoff
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