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Retrouvailles avec MONA au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Helu Buru

(c) Helu Buru

Comment a été accueilli ton premier EP ; « Sad Girls Club » ; paru en septembre 2021 ? Qu’est-ce qui a été le plus mis en avant dans ce disque ?

Ce premier EP a été plutôt bien accueilli, il m’a permis notamment de participer au tremplin La Grande Party  et ça a été une très belle opportunité. En termes de retours, il y a des gens qui m’ont parlé des textes et ce qui est souvent revenu, c’est le fait que je faisais un peu tout toute seule ; on m’a posé pas mal de questions là-dessus ainsi que sur mes inspirations et sur la façon dont je produisais.

« Movies » s’inscrit-il dans la continuité musicale de son prédécesseur ?

Oui et non, c’est un peu la continuité mais c’est aussi une évolution. Ce second EP n’a pas vraiment la même couleur que le premier.

As-tu œuvré de la même manière pour composer ces deux disques ou le fait qu’il y ait deux invités sur « Movies » a-t-il apporté des changements ?

Il y a quand même beaucoup de choses que j’ai faites différemment sur « Movies ». Si les boîtes à rythmes et les synthés sont encore très présents, je me suis un peu éloignée du digital dans la production. Sur ce second EP, j’ai travaillé avec Martin Fayt qui est guitariste et le fait d’avoir des guitares sur ce disque marque une grosse évolution. Nous avons pris tout ce que j’ai produit toute seule et nous avons passé cela dans des amplis afin de donner quelque chose de plus organique.

(c) Helu Buru

(c) Helu Buru

Comment sont nées tes collaborations avec Marcie et Joseph Levasseur ?

Avant d’être des collaborateurs, Marcie et Joseph Levasseur sont des amis. J’ai rencontré Joseph il y a environ trois ans quand j’avais mon label. En parallèle de son projet We Hate You Please Die, il jouait au sein du groupe Caribou Bâtard et comme j’adorais ce qu’ils faisaient, je leur avais proposé de signer sur mon label et c’est le premier groupe que j’ai accompagné en tant que manageuse et label manager avant même que je ne me mette vraiment dans ma propre musique. C’est ainsi que nous sommes devenus amis. Comme nous nous rejoignons sur pas mal de choses, ça faisait longtemps que nous voulions faire de la musique ensemble et un jour, je lui ai dit que j’avais envie de faire une musique un peu dans le style de la bande originale du film « Juno » ; une petite ballade. Je lui ai envoyé une ébauche au synthé, il m’a renvoyé toute la partie de guitare qui figure sur l’EP et une dizaine de minutes après, la ligne de voix était née. C’est la collaboration la plus rapide que j’ai pu faire jusqu’à présent ! Tout s’est fait assez naturellement et 100% à distance car Joseph habite en Normandie. Nous aimons beaucoup travailler ensemble. Quant à Marcie, c’est ma coloc, ma collaboratrice ; l’année dernière, j’avais arrangé son album ; on bosse tout le temps ensemble et on avait envie de faire vraiment un morceau toutes les deux. A cette époque-là, nous étions ; l’une et l’autre ; dans des patterns de relations et nous avions à cœur d’en parler afin d’exorciser un peu cela. Nous avons composé ce titre ensemble. Je fais beaucoup de choses avec Marcie qui est vraiment une amie ; c’était une évidence de l’avoir ainsi que Joseph à mes côtés sur ce disque.

Il y a un peu de français sur « Patterns »…Imagines-tu sauter le pas et écrire/chanter dans notre langue ?

Auparavant, j’étais plutôt réfractaire à cela mais je suis plus ouverte à présent. Pour moi, le français est l’une des plus belles langues. Je trouve ça incroyable de chanter en français mais la langue Française est un mastodonte et j’ai assez peur de m’y attaquer. Je suis très à l’aise en anglais, j’aime beaucoup chanter dans cette langue mais je n’exclus pas de le faire dans la nôtre un jour peut-être…En tout cas, ce n’est plus une barrière pour moi, si un texte sort en français dans les projets à venir, je le chanterai dans cette langue même si ce morceau se retrouve entouré de chansons en anglais.

Quels thèmes abordes-tu sur « Movies » ?

La romantisation et l’idéalisation de nos vies, l’amour qui est un thème très central et l’amitié.

(c) Helu Buru

(c) Helu Buru

Jusqu’à présent, pourquoi n’y a-t-il pas eu beaucoup de propositions visuelles afin de défendre « Movies » alors que ça avait été le cas pour « Sad Girls Club » à l’époque ?

Il y en a eu quand même quelques unes…nous avons fait des pochettes alternatives pour chaque morceau et il y a eu un clip mais c’est vrai que « Sad Girls Club », il y en avait eu cinq. Nous sommes en train de préparer le prochain clip avec Marcie pour la chanson « I Came Here To Love ». L’idée était de faire les choses différemment. Je n’avais pas envie de tout ressortir d’un coup. J’avais à cœur que les visuels soient de plus en plus travaillés. Je voulais que ce soit plus diversifié et c’est pour cela qu’il y a eu des pochettes alternatives même si cela reste purement numérique. Au-delà de cela, il y a eu une live session et un clip pour « Patterns ». Nous voulions montrer plein de palettes différentes afin d’alimenter l’univers de « Movies » et pour se faire, j’ai travaillé avec Helu Buru qui est réalisateur et photographe. En tout cas, nous avons encore quelques petites choses à dévoiler, ce n’est pas terminé !

En référence au titre de ton second EP, quels sont tes genres cinématographiques de prédilection ?

Les films indépendants Américains Coming-Of-Age ; c’est 100% mon truc ! Les films très esthétiques et un peu lents avec des histoires d’apprentissage. J’aime bien aussi les thrillers.

On te proposerait de jouer dans un film…Quel type de personnage aimerais-tu incarner ?

Je pense que j’aimerais incarner un personnage un peu fou, un peu extrême, un peu en colère ; du coup, j’aimerais assez jouer dans un thriller. J’aimerais bien exprimer la folie car je pense que c’est un sentiment très intéressant à jouer.

(c) Helu Buru

(c) Helu Buru

Comment illustrerais-tu de façon moins abstraite ton second EP ?

Sur l’une des pochettes alternatives, je suis toute seule dans un cinéma au milieu d’une mer de fauteuils rouges et je pense que ça serait pas mal pour illustrer de façon plus concrète ce second EP ; il y a le côté on regarde un film, on idéalise beaucoup, on se re-raconte notre vie et il y a cette idée-là dans l’EP. Ou alors, une salle de cinéma complètement vide mais avec un film qui est en train d’être joué…

Quels sont tes prochains projets ?

Je serai en concert le 26 janvier à l’Académie du Climat à Paris et d’autres dates sont en train de se concrétiser. Mon prochain clip sortira au printemps. Actuellement, je travaille avec Lou CRL, je fais les arrangements de ses chansons ; j’adore cela. Normalement, je devrais rentrer en résidence en mars avec Joseph et Martin afin d’écrire de nouveaux morceaux mais je me laisse le temps de savourer la sortie de ce second EP.

Retrouvailles avec MONA au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son second EP !
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