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Rencontre avec Alvina Jöz au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Marvin Gofin

(c) Marvin Gofin

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis chanteuse, auteure, compositrice et arrangeuse sur cet album. Je joue du piano même si ce n’est pas le cas sur ce disque. J’écris également de la musique pour l’image, la danse et le spectacle vivant.

Ton premier album s’inscrit-il dans la lignée de l’EP « Room 83 » paru en 2017 ?

Pas tout à fait car l’album possède des notes plus Jazz-World que « Room 83 » qui était peut-être un peu plus Pop.

Pourquoi as-tu fait le choix d’y inclure « Rue Du Paradis » et « I Need » qui étaient déjà présentes sur « Room 83 » ? As-tu un rapport particulier avec ces deux chansons ?

Ces deux morceaux ont été transformés, réarrangés, ils témoignent de l’évolution qu’il y a eu entre ces deux disques. En ce qui concerne « I Need », les deux versions sont totalement différentes ; dans « Room 83 », les arrangements de cette chanson étaient vraiment Pop-Rock et même si, j’avais déjà en tête la version que l’on retrouve sur l’album, je n’avais pas encore toutes les clés d’arrangements. Pour l’album, j’ai vraiment travaillé les ruptures, les images et les différentes atmosphères que j’avais en tête. Comme j’ai œuvré pour l’album avec des musiciens qui ont des consonances Jazz, j’ai eu envie de me prêter au jeu avec eux sur ce titre afin d’aller un peu plus loin dans les césures. En ce qui concerne « Rue Du Paradis », j’ai beaucoup de plaisir à chanter ce titre qui m’offre vraiment un espace de liberté.

(c) Marvin Gofin

(c) Marvin Gofin

Pourquoi as-tu sobrement donné ton nom à ce disque ? Serait-ce parce que ce premier long format te représente à 100% ?

C’est tout à fait cela ; j’ai donné mon nom à ce disque car l’idée était d’être le plus sobre possible afin de me présenter tout simplement avec cet album. Par ailleurs, j’ai appris à chanter en écoutant Whitney Houston ; j’ai saoulé toute ma famille avec (rires) ; et c’est donc un petit clin d’œil car j’avais le souvenir que son premier album était éponyme. 

Comment vois-tu ton projet musical ? Est-ce réellement un projet solo ou un projet porté collectivement ?

C’est une bonne question. Parmi les musiciens qui ont joué sur l’album, il y a des membres de ma famille et des amis. J’ai été super contente qu’ils participent à ce disque. En live, comme cela va être le cas pour la première date, ça ne sera pas forcément les mêmes musiciens. J’aime le fait de jouer, de s’amuser et de prendre en compte chaque individu. Pour ce disque, je suis arrivée avec un matériel mais je suis ne suis pas batteuse, par exemple, j’entends des choses mais chaque instrumentiste peut être force de proposition, l’espace de liberté de chacun est très important pour moi. Chaque concert, chaque morceau, n’est jamais le même suivant l’individu qui joue et c’est cela qui m’amuse et qui me plaît dans la musique. J’aime ces rencontres et l’idée de jouer ensemble.

Quelles thématiques abordes-tu sur « Jöz » ?

Il n’y a pas un thème général sur ce disque qui parle notamment de nature, d’histoires humaines, d’amour et de la vieillesse. Ces neuf morceaux sont neuf voyages différents empreints d’états.

(c) Marvin Gofin

(c) Marvin Gofin

Que retrouve-t-on dans ton écriture ?

J’utilise souvent des métaphores. Mon écriture est plutôt poétique. J’ai bien le son, la mâche du mot en tant que chanteuse ; je compare souvent cela à la gastronomie. J’essaie vraiment de savourer le mot et je fais souvent des comparaisons à la nature, aux émotions, aux états.

Pourquoi as-tu mélangé les langues sur cet album ?

C’est sorti comme cela. C’était savoureux à dire ; je pense qu’il y a un peu de cela. Je me suis interrogée et je me suis dit pourquoi forcer le trait ; certains morceaux n’ont pas de paroles. Comme mon pseudo est Jöz, je me suis dit allez, osons.

Il y a deux collaborations sur « Jöz », peux-tu nous les présenter ?

Dans cet album, il y a des rencontres transgénérationnelles et cela m’a beaucoup plu. J’ai la chance de jouer avec mon père qui est bassiste, j’ai fait mes premiers chœurs avec lui quand j’avais 6 ans, c’est un pilier et grâce à lui, j’ai pu rencontrer, jouer et collaborer avec d’autres musiciens comme Claude Vamur qui était l’ancien batteur de Kassav’, le pianiste Harold Abraham qui a joué sur l’album et le flûtiste Jean-Mathias Pétri qui est en featuring sur « Terra ». Nous avons fait les enregistrements en plein confinement et je lui ai accordé toute ma confiance. Je lui ai dit un peu ce que je voulais tout en lui laissant un vrai espace de liberté ; je voulais notamment que l’on entende sa voix. J’aime la recherche dont fait preuve Jean-Mathias, il utilise plein de flûtes différentes, il est hyper doué dans les arrangements tout comme Christian Martinez qui est présent sur « A Ma Mère » et « Sam » et dont je voulais entendre la trompette ou le bugle. Christian m’a également fait une proposition d’accordéon sur « Une Ride à La Bouche », j’avais une idée en tête mais je n’arrivais pas vraiment à trouver ce que je voulais et ça a été incroyable car c’était ce que je voulais à la base mais je ne savais pas qu’il en jouait. Il avait entendu la même chose que moi comme si cet accordéon était déjà écrit. J’ai appris avec eux notamment grâce à leur expérience. Je suis en éternel apprentissage et ça me plaît beaucoup.

(c) Marvin Gofin

(c) Marvin Gofin

Comment définirais-tu ton univers artistique en quelques mots ?

Couleur, fusion, voyage, rencontres, instants, danse, états, poétique, sensuel sur certains morceaux et animal mais ça, c’est plus dans la manière d’interpréter et de vivre les chansons.

Quels sont tes prochains projets ?

Le jeudi 12 octobre, nous présenterons l’album à l’Espace Icare à Issy-les-Moulineaux ; nous serons nombreux sur scène. En novembre, nous enregistrerons une live session à l’Auditorium de Boulogne ; il y aura pas mal de musiciens de l’équipe de l’album ; j’avais vraiment envie de les retrouver sur scène pour cette captation. Il y a des projets de collaborations qui sont en cours et je dois écrire la musique d’un documentaire. Je suis actuellement à la recherche de dates afin de présenter l’album en live…

Rencontre avec Alvina Jöz au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier album !
https://www.facebook.com/alvinajozmusik
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