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Rencontre avec Valentin et Martin du groupe Balm au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Lavender » !

Publié le par Steph Musicnation

©Kevin Ramos

©Kevin Ramos

Après deux EPS parus en 2020 et en 2021, vous sortez un premier album, que représente ce disque pour vous ?

Martin : Pour moi, c’est comme si ce disque marquait le vrai départ du groupe.

Valentin : C’est un aboutissement mais aussi une sorte de consécration. C’est un gros step.

Avez-vous œuvré différemment pour ce premier long format ?

M : Nous n’avons pas fait nos EPS dans le tâtonnement mais c’est avec eux que nous avons découvert l’enregistrement. Pour ce premier album, j’ai l’impression que nous avons été beaucoup plus maîtres à bord ; ce disque a été beaucoup plus réfléchi. Cet album nous ressemble énormément et nous en sommes super fiers.

V : à vrai dire, ce n’était même pas voulu car quand nous nous sommes réunis il y a deux ans, nous voulions simplement passer de bons moments ensemble et faire de la musique un peu en mode vacances. Nous avions à cœur de voir ce qui allait résulter de cette semaine-là. Au bout de deux jours, nous avions déjà composé quatre morceaux qui nous plaisaient beaucoup et nous avons continué sur notre lancée. Au bout d’une semaine, nous avions potentiellement onze chansons et après le mot album est arrivé.

M : Au-delà de cela, nous avons ; tous les quatre ; écouté beaucoup de Rock et ce genre musical s’est quand même crée avec le format album beaucoup plus que la musique électronique ou d’autres styles. Nous avons tous des albums de chevet. Ce format est un terrain de jeu qui permet d’expérimenter alors que dans un certain sens, on est plus ou moins obligé de faire quatre singles sur un EP.

Développez-vous un concept sur « Lavender » ou tout du moins y-a-t-il un fil rouge sur ce disque ?

V : Et bien non ! Cet album a été conçu dans un cadre très relax dans un petit village un peu caché en Provence et pour y accéder, il faut traverser des énormes champs de lavande, c’est trop beau, ça sent bon, ça te prend le nez, les yeux, tous le sens. En repartant, nous avons retraversé ces champs de lavande qui représentaient un peu le début et la fin et nous avons pensé à cela pour le titre de notre album. Durant cette semaine-là, il a fait très beau, nous étions sur une colline et nous avions l’impression de pouvoir attraper des petites particules de soleil et du coup, sur cet album, nous avons essayé de construire les titres comme s’ils illustraient la course du soleil ; le lever, le zénith, la fin de la journée.

M : Il y a un cycle dans cet album qui est très proche de la nature quand même. Ce n’est pas un hasard s’il y a des titres comme « Strange Flower » et « Until The Last Tree Stands In The Fire ».

©Kevin Ramos

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Quelles thématiques abordez-vous dans vos nouvelles chansons ?

M : Sur cet album, nous parlons notamment de la singularité de l’être humain, de soulèvement de la population, d’un incident de forêt, de deuil…Nous avons écrit des chansons en ayant des thèmes en tête mais les paroles sont libres d’interprétation.

V : Nous adorons les secondes lectures.

M : Le fait que les gens puissent s’approprier ce que tu racontes, c’est pour moi, le but de la poésie et de l’écriture.

Comment synthétiseriez-vous « Lavender » en quelques adjectifs ?

M : Floral par rapport aux références à la nature, lumineux, coloré et nuancé car nous présentons des ambiances assez différentes.

V : Chaleureux, intense, optimiste et viscéral.

On retrouve un titre en portugais sur « Lavender », pouvez-vous nous en dire plus sur « Parabéns » ?

M : Cela rejoint ce dont je parlais précédemment, le format album permet de tenter des choses. Clairement, nous ne l’aurions pas fait sur un troisième EP. J’ai trouvé des accords de Bossa Nova et comme nous avions tous nos chakras ouverts, Valentin m’a dit directement qu’il allait faire ce morceau en portugais.

V : J’ai eu l’idée de prendre le texte du joyeux anniversaire Portugais, j’ai changé la mélodie et je l’ai incorporé sur celle que nous venions de créer. Ca a marché tout de suite. Le fait d’amener ce message simple d’espoir sur cette musique un peu mélancolique, un peu Chill, un peu Surf, ça m’a énormément touché et j’espère qu’il en sera de même pour les auditeurs. C’est la petite surprise de l’album et mes parents qui sont Portugais tous les deux n’étaient pas au courant.

M : Les origines de Val sont hyper riches et je trouve cela hyper chouette et touchant qu’il ait emmené cela dans l’univers de Balm.

V : Au final, ce n’est pas si éloigné de ce que nous aimons faire.

©Kevin Ramos

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Des remixes sont-ils à prévoir comme cela avait été le cas en 2021 pour « Dummy » ?

V : Nous aimerions beaucoup…ça va se faire !

M : Je pense que ça se fera vraiment plus tard. Nous avons pas mal d’amis qui font de la musique que nous aimons beaucoup et il y aura donc certainement des surprises…

V : Ça fera vivre l’album plus longtemps et ça sera cool.

Je trouve que depuis vos débuts, la nature est très présente dans votre artwork, cela a-t-il à voir avec l’une de vos principales sources d’inspiration ?

M : Contrairement à « Lavender », nos deux premiers EPS n’ont pas été composés à la campagne mais dans notre studio en repet’. Pour la première fois, nous sommes allés dans la nature pour être inspirés et composer ; le fait est que ça nous a très bien réussi ; mais nous sommes tous très sensibles à la nature à notre niveau. En tant que parisien, c’est parfois un vrai bol d’air de remettre un peu les pieds dans l’herbe pour revenir à l’essence même des choses. Pour moi, la nature est un peu l’œuvre d’art ultime. C’est carrément une source d’inspiration mais nous ne nous le sommes pas dit.

V : Étrangement, ça a coulé de source.

Le live doit déjà commencer à se prévoir mais idéalement où aimeriez-vous présenter votre premier album ?

M : Nous avons déjà joué dans des beaux cadres et évidemment, nous aimons beaucoup cela.

V : Notamment au Musée Sauvage à Argenteuil.

M : L’été prochain, nous aimerions bien défendre ce premier album dans des festivals.

: C’est festif et les gens sont très ouverts à la découverte. Ce sont de vrais moments de partage.

M : Ces festivals sont souvent organisés dans des cadres plutôt naturels et à taille humaine et cela nous parle.

©Kevin Ramos

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Avec qui aimeriez-vous collaborer à l’avenir et cela quel que soit le domaine ?

M : Pour le moment, nous œuvrons beaucoup avec des amis et des connaissances mais c’est aussi parce que nous avons beaucoup d’amis talentueux. Nous aimons ce côte entraide, cette camaraderie dans un cadre très professionnel. En termes musicaux, nous aimerions bien travailler avec La Chica qui est une amie très talentueuse. En termes de remixes, les copains de FORM…mais cela reste dans le cadre des amis.

V : Pour l’instant, nous ne sommes jamais allés chercher quelqu’un que nous ne connaissions pas.

M : Nous sommes tous attachés au côté humain. Nous faisons des choses ensemble car nous nous apprécions. Au-delà de l’art, nous avons à cœur de partager des choses humaines.

Quels sont vos prochains projets ?

M : L’album sort le 22 septembre et le même jour, une live session du titre « Catch Me » sera mise en ligne. Le jeudi 28 septembre, nous jouerons au Centre des Arts à Enghien-les-Bains. Le 29 septembre, nous serons au festival PHNMN Fréquences à Saint-Etienne. Une release party s’organisera prochainement à Paris. Dans les prochains mois, nous nous referons une session de composition.

V : A la Toussaint, notre cher ami claviériste m’a déjà proposé des jours !

Rencontre avec Valentin et Martin du groupe Balm au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « Lavender » !
https://www.facebook.com/balmtheband
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