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Rencontre avec Syka James au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Charlotte Gamus

(c) Charlotte Gamus

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je dédie l’essentiel de mon temps à l’écriture de textes et à la composition de mélodies. Je m’essaie continuellement, j’aime explorer car il me reste encore beaucoup de choses à apprendre en musique. Mon objectif est de me dépasser, c’est une sorte de leitmotiv qui me vient du sport. A force de m’essayer, j’aimerais bien créer un jour la chanson qui va me dépasser. Je joue principalement de la guitare et du clavier pour le processus créatif.

Par quoi as-tu été amenée à la musique ?

Ma maman est prof de danse ; Rap, Hip Hop et danse Africaine ; ça a été ma toute première approche car j’ai été bercée par ces musiques et par la chanson Française que mon papa écoutait. Ensuite, bizarrement, je suis venue à la musique à la suite d’un accident de voiture dont mon père a été victime. Pendant quelques temps, il a été en centre de rééducation et il y avait un piano. J’avais 7 ans et j’ai commencé à jouer mes premières notes quand j’allais le voir. Un gentil monsieur m’a appris à faire les gammes.

As-tu très rapidement dessiné les contours de ton univers ou t’es-tu cherchée pendant un temps ?

Au début, je me suis beaucoup entraînée/essayée à l’écriture et de là, en est venue la composition. L’alliance des deux a pris du temps car ce n’est qu’à la 300ème chanson que je me suis dit que je pouvais commencer à écouter ce que je faisais, que je pouvais aller un peu plus loin et faire écouter cela autour de moi. Ma 300ème chanson m’a fait aller sur une scène ouverte.

(c) Charlotte Gamus

(c) Charlotte Gamus

Comment nous décrirais-tu cet univers ?

D’un point de vue musical, je dirais que c’est de la Pop d’auteur avec très peu d’éléments, minimaliste et organique. Dans mes chansons, il y a un côté mélancolique mais il y a surtout beaucoup d’espoir car il faut savoir regarder au-delà de ses propres problèmes, des médisances, des mépris, des violences que l’on se fait à soi-même ou que les autres se font subir. Il y a l’idée de se dépasser et de voir au-delà du négatif.

Que s’est-il passé musicalement pour toi entre la parution de « Reflet » en 2017 et celle d’ « Ondes » ?

Le titre « Femme » est paru au sortir du COVID en novembre 2020 et il me tenait à cœur d’en proposer trois versions différentes afin de montrer qu’il y a plusieurs humeurs et plusieurs couleurs dans l’esprit des femmes. J’ai présenté ce titre, j’ai repris les concerts et en parallèle, j’ai élargi un petit peu mon horizon en devenant musicienne de studio. J’ai été guitariste sur deux albums signés sur le label Jo&Co. Ensuite, il y a eu l’écriture d’« Ondes » afin de faire mûrir le projet.

Ce second EP s’inscrit-il dans la lignée de son prédécesseur ou t’en es-tu éloignée ?

J’aime bien donner une petite couleur différente dans chaque projet. De la même manière, quand on se réveille le matin, on n’a pas la même énergie aujourd’hui qu’il y a six ans ou que l’on aura dans deux ans ; les choses changent. « Ondes » est un peu plus épuré que « Reflet », il y a moins d’éléments sur ce second EP. Par ailleurs, les thématiques ont changé.

(c) Charlotte Gamus

(c) Charlotte Gamus

Pourquoi as-tu amorcé ton retour avec une reprise d’« Aline » de Christophe ?

L’idée de la reprise, c’était un peu pour boucler une boucle car la première chanson que j’ai faite au piano était « Aline ». Au-delà de cela, « Ondes » étant une étape différente dans le processus de création, commencer par « Aline » me permettait d’entamer un autre chemin.

Quelles thématiques abordes-tu sur « Ondes » ?

Sur ce disque, on est vraiment sur quelque chose de très intérieur. Se rappeler qu’on a toutes les cartes en main autour de soi pour être témoin ou acteur de notre propre vie et de notre temps est quelque chose qui ressort de cet EP. Il y a du questionnement notamment sur le fait de ralentir afin de ne pas oublier l’essentiel.

Pourquoi as-tu baptisé ton second disque ainsi ?

Je suis partie du principe que les ondes sont partout, elles sont dans l’humain, dans la musique, dans la nature…Ces cinq petites lettres nous rappellent que nous avons tout à portée de main. « Ondes » est une forme de rappel. Je ne sais pas si ce sont les chansons qui ont choisi le titre de l’EP ou inversement mais ça a coulé de source, il y a eu une évidence.

(c) Charlotte Gamus

(c) Charlotte Gamus

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Enfant, j’ai écouté pas mal de Rap, de Hip Hop et de musique Africaine mais je ne sais même pas ce que j’écoutais car il y en avait énormément. En chanson Française, c’est un peu plus ciblé : Maxime Le Forestier, Francis Cabrel et Jean Ferrat. Dans le côté un peu festif et dansant, il y a eu beaucoup de Tina Turner. A l’adolescence, je me suis dirigée vers le Metal avec Slayer et vers le Reggae avec Buju Banton. Des goûts assez larges ! Un peu plus tard, j’ai redécouvert Damon Albarn avec ses projets perso, Nick Drake, Rickie Lee Jones, Zazie, Teri Moïse, Keren Ann, Fiona Apple et plus récemment, Blake Mills.

Quels sont tes prochains projets ?

L’EP sort le 22 septembre. Une release party est prévue le 23 novembre au Stockfish à Nice et idéalement, j’adorerais en faire une seconde à Paris. Il est prévu qu’il y ait une live session de « La Haine » et il se pourrait qu’il y ait des visuels autour d’autres titres. Je vais continuer à écrire pour la suite et mon grand projet serait de pouvoir le faire pour d’autres artistes également.

Rencontre avec Syka James au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !
https://www.facebook.com/Syka.James11
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