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Rencontre avec Violette Fleur Bleue au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Olivier Salamo

(c) Olivier Salamo

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis chanteuse, parolière ; le texte est vraiment la base de tout pour moi ; et sur mon second EP, j’ai composé trois des six titres. C’est venu naturellement, les textes de certains des morceaux étant très personnels, j’ai eu envie d’amener mon émotion également par les accords. Même si j’ai fait du piano pendant longtemps, je ne m’étais jamais autorisée à composer entièrement une chanson jusqu’alors.

T’es-tu très tôt dirigée vers la musique ?

J’ai commencé à jouer du piano à l’âge de 7 ans mais étrangement, j’ai vécu cela comme une obligation. Mon père nous a inscrites ma sœur et moi lorsque nous étions très jeunes, pensant nous faire plaisir mais c’est rapidement devenu une corvée pour l’enfant que j’étais. J’ai arrêté le piano vers mes 16 ans. Ce n’est que durant la création de mon premier EP en 2019 que je m’y suis remise. Heureusement que les bases me sont restées car le piano m’a beaucoup servi dans mon processus créatif.  J’ai toujours baigné dans la musique, même si mon père n’est pas musicien professionnel, il faisait beaucoup de concerts, jouait dans des fanfares, et a même participé à l’enregistrement de plusieurs albums de jazz ou de rock alternatif. 

En ce qui me concerne, j’ai toujours travaillé dans la musique ; d’abord dans la programmation musicale puis dans le booking, essentiellement dans l’univers de l’électro. J’étais très heureuse pour les artistes que j’accompagnais en tournée mais j’avais envie de créer mon propre univers. J’ai quitté l’agence pour laquelle je travaillais quand j’ai sorti mon premier EP afin de me dédier à ma musique.

« Personnel » s’inscrit-il dans la lignée musicale d’« Espèce Sauvage » paru en 2019 ?

 « Personnel » est moins pop qu’« Espèce Sauvage » mais il est plus intime et plus proche de ma vérité. Il faut savoir que pendant longtemps, j’ai eu le complexe de ne pas faire des chansons qui fassent danser les gens. Avec du recul je crois que ce complexe venait simplement du fait d’avoir longtemps travaillé avec des djs et d’avoir évolué professionnellement au sein de clubs et de festivals Electro. Mon nom d’artiste peut rapidement m’enfermer dans la case romantique et les sujets de mes chansons sont nostalgiques voire mélancoliques, et je crois que j’ai longtemps eu peur de trop tomber là-dedans mais finalement j’ai réalisé que c’était moi ; je ne joue pas un rôle ; et j’y  suis allée à fond sur ce second disque.

(c) Olivier Salamo

(c) Olivier Salamo

Quels « enseignements » as-tu retenu de ce premier EP ?

Pour mon premier disque, je m’étais entourée de plusieurs producteurs très différents ; Fhin avait œuvré sur deux morceaux et Léo Becerra de Bleu Toucan et Quentin Gauvin de Minitel Rose avaient chacun travaillé sur un titre. Même si j’en étais très contente, je trouvais qu’il n’y avait pas vraiment de fil conducteur à part ma voix. Pour mon second EP,  j’ai composé avec Léo et ensemble on a essayé de trouver ma patte ; quelque chose qui me ressemble plus.

As-tu pensé « Personnel » comme un témoignage musical destiné à ta fille et qu’aimerais-tu qu’elle te dise quand elle sera en âge de découvrir et de comprendre cette œuvre ?

Pas tout l’EP mais effectivement, je vois les chansons « Presqu’île » et « La Veilleuse de Nuit » un peu comme un héritage. Ma fille n’a que deux ans mais elle chante déjà « La Veilleuse de Nuit ». Ca me fait totalement fondre. Je ne m’attends pas à ce qu’elle me dise quelque chose plus tard, j’espère simplement que ça la touchera. D’ailleurs je n’ai pas fait ces morceaux dans l’optique de lui faire plaisir, ça a été une nécessité quand j’étais enceinte et que je suis devenue maman. J’ai vécu ça comme un tel bouleversement que je ne me voyais pas écrire sur autre chose en commençant cet EP.

Quelles thématiques abordes-tu sur ce disque ?

L’amour est toujours le thème principal de ma petite discographie. Sur ce second EP, j’aborde l’amour sous toutes ses formes : l’amour maternel, l’amour de soi ; « Pardon » est une lettre d’excuse à mon propre corps qui se veut universelle ; l’amour de mes racines: Nancy étant ma ville d’origine ; l’amour romantique.

(c) Olivier Salamo

(c) Olivier Salamo

De manière générale, mets-tu toujours beaucoup de toi dans tes chansons ?

Je pars toujours de quelque chose de très intime en espérant faire résonner chez l’auditeur quelque chose qui le renvoie à sa propre histoire.

Comment qualifierais-tu ton univers ?

Fragile, intime, romantique, planant, personnel et universel à la fois.

La pochette de ton second EP est un joli portrait en noir et blanc mais quelle couleur donnerais-tu à ce disque et pourquoi ?

Pour la petite anecdote, quand cette photo a été prise, j’étais enceinte de huit mois! Et pour répondre à ta question, je ne pourrai pas donner une seule couleur…je vais donc dire les couleurs de l’arc-en-ciel. Même si c’est très intime et un peu deep, il y a toujours de la joie et de la lumière dans mes chansons.

(c) Olivier Salamo

(c) Olivier Salamo

Sur « Personnel », tu chantes « Place Stanislas », que nous conseillerais-tu à Nancy ?

Durant l’été, il y a des guinguettes sur les bords de la Meurthe et c’est vraiment chouette ; il y en a une qui est collée à L’Autre Canal qui est la salle de musique de Nancy ; il y a des spectacles, des DJS sets, des bars, pleins d’activités, c’est très cool. Évidemment, la Place Stanislas et La Pépinière ; le magnifique parc qui est collé à la place ; je conseillerai d’assister au Nancy Jazz Pulsations qui est le festival qui s’y déroule du 07 au 21 octobre cette année. Et pour finir, foncez chez Vino: une superbe cave à Vin qui se situe au 103 Grande Rue, et qui en plus d’avoir une sélection de vins exceptionnels, est aussi et surtout tenue par un homme d’exception à savoir mon oncle.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

J’ai toujours écouté des choses très diverses. Le tout premier album que j’ai demandé en cadeau était un disque de Nino Ferrer, j’étais fan de son écriture frontale et drôle à fois. A la même période, il y a eu ma découverte de France Gall, je me souviens d’une cassette audio qu’on m’avait offerte quand j’avais à peine 7 ans, avec dessus les deux titres « Bébé Requin » et « Sacré Charlemagne » que j’écoutais en boucle.

A l’adolescence, j’ai (re)découvert les grands classiques de la chanson française: Michel Berger, Barbara, Brel, Souchon, Mylène Farmer… que ma maman écoutait depuis mon enfance. La pop internationale m’a également beaucoup accompagnée, tout comme le Rap Français.

En clair aujourd’hui dans ma playlist on peut trouver Damso et Laurent Voulzy, Beyoncé aux côtés de Mc Solaar, Véronique Sanson juste après Daft Punk... Le point commun de tous ces artistes étant à mes yeux leur incroyable capacité à provoquer des émotions.

Sur les six titres de « Personnel », quatre ont déjà été extraits en tant que singles, as-tu déjà commencé à réfléchir à la suite ?

Tout à fait ! Je suis en train d’écrire la suite. J’aimerais bien que mon futur disque ait le format d’un album ou d’un très grand EP…

Rencontre avec Violette Fleur Bleue au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son second EP !
https://www.facebook.com/Violettefleurbleue
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