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Rencontre avec Rivo au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son parcours et sur son nouveau titre « Feel (The Way) » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Valentin Houée

(c) Valentin Houée

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 23 ans, je suis producteur et DJ. J’ai une belle culture personnelle car ma mère est Portugaise et mon père est Turc. Je suis un artiste autodidacte ; j’ai formé moi-même mon oreille petit à petit en faisant de la musique jour et nuit. J’ai appris par la pratique et non par la théorie. J’ai commencé en tâtant le piano, puis la guitare et grâce au logiciel avec lequel je compose, je peux jouer de n’importe quel instrument.

T’es-tu rapidement dirigé vers la musique électronique ?

La Bigroom qui était un genre très à la mode lorsque j’avais 15 ans et surtout David Guetta m’ont donné envie de me diriger vers ce style de musique. J’ai vraiment accroché à la musique électronique en voyant des vidéos où le public s’amusait.

Quels ont été tes premiers pas dans ce domaine, professionnellement parlant ?

Avant de me lancer, j’ai pris le temps d’analyser tout le décorum du métier. Je me suis intéressé au parcours de David Guetta et je me suis rendu compte que c’était la production qui l’avait rendu connu. J’ai donc commencé la production avant de faire le DJ. J’ai énormément produit, je suis devenu accro et en 2016, j’ai signé mon premier contrat pro avec Armada Music qui est basé aux Pays-Bas ; c’est le label notamment de Lost Frequencies. Après cette première signature, j’ai continué à beaucoup produire tout en me cherchant. En 2018, le Brive Festival ; organisé par la ville Brive-la-Gaillarde où je réside ; m’a donné ma chance après avoir entendu parler de moi lors de la Fête de la Musique ; j’avais simplement mis des platines dehors et j’avais réussi à attirer pas mal de monde. Nous avons réitéré l’expérience en 2019 et ça a encore mieux marché. Après cela, je suis parti faire une tournée en Asie ; j’ai fait le Japon, la Chine, les Philippines et la Malaisie ; je me suis produit dans les plus gros clubs de chaque ville et le projet a pris un peu plus d’ampleur.

(c) Valentin Houée

(c) Valentin Houée

Comment perçois-tu ton évolution artistique depuis la parution de ton premier titre en 2017 ?

Si le COVID m’a un peu freiné en termes de progression, il m’a permis de réfléchir encore plus sur ce que je voulais faire et où je voulais aller. La pandémie a remis tout le monde sur la même lignée de départ et cela a offert la possibilité aux petits de suivre les grands. J’ai travaillé encore plus et cette période m’a plutôt aidé puisqu’en 2021, je suis monté sur la grande scène du Brive Festival et j’ai pu enchaîner avec l’Elektric Park Festival et pas mal de clubs. J’ai réussi à contacter Thibaut Casanova au moment où il arrivait chez Wagram, il a été hyper investi dans le projet et à partir de là, nous avons foncé. Avec du budget et du soutien, nous avons pu faire de plus grosses choses. Depuis 2017, j’ai muri, ma musique a évolué, aujourd’hui, il y a plus d’âme et des messages concrets et plus personnels dans mes compositions.

De quoi parle « Feel (The Way) » ton dernier titre en date ?

C’est une chanson d’amour mais pas happy. A l’écoute, on a l’impression que c’est un titre joyeux mais les paroles sont un peu plus sombres qu’il n’y paraît. « Feel (The Way) » parle d’un amoureux un peu impossible qui blesse énormément ; c’est ce que j’ai vécu durant la période où j’ai écrit ce titre. Je voulais un son qui soit beau. Les non anglophones peuvent trouver ce titre joyeux par rapport à la musique et ceux qui parlent anglais peuvent se rendre compte que les paroles sont plus profondes.

Peux-tu nous parler de son clip ?

C’est le premier clip dans lequel j’apparais. Il faut savoir qu’il y a eu deux mises en images pour « Feel (The Way) » car je voulais vraiment quelque chose de personnel et le premier clip ne me correspondait pas forcément. Dans ce second clip, il y a une ambiance un peu plus trippante, je suis seul dans un champ comme si je fuyais la ville et il y a des images plus urbaines d’une fille tournées au caméscope qui viennent se juxtaposer aux miennes afin d’illustrer le fait de fuir cet amour qui était fort et qui me rend triste. Pour autant, je ne cherche pas à l’oublier puisque que je regarde encore les rushs de cette histoire.

(c) Valentin Houée

(c) Valentin Houée

Vas-tu continuer en mode parution de singles ou aimerais-tu te pencher sur un premier format long ?

C’est une grande discussion que nous avons actuellement avec le label. Comme je produis énormément, si ça ne tenait qu’à moi, je pourrais sortir un premier album conséquent mais la consommation de la musique a tellement changé ; c’est tellement rapide maintenant ; que je n’ai pas envie que ça soit un coup d’épée dans l’eau et qu’en deux semaines, tous les titres soient écoutés et oubliés. Pour le moment, nous allons restés dans un côté Pop au sens large du terme avec des morceaux plus radiophoniques tout en bossant un côté plus Electro en parallèle afin que je puisse jouer ces morceaux-là en live. Nous ne savons pas encore comment nous allons sortir tout cela…singles, EPS, album…en tout cas, il y a de la matière !

Qu’aimerais-tu transmettre aux auditeurs par le biais de ta musique ?

De l’émotion car c’est ce que j’adore ressentir moi-même que ce soit dans la Pop ou dans l’Electro. Dans le côté Pop, je peux appuyer cette émotion grâce notamment à la guitare. Dans l’Electro, cette émotion personnelle parlera peut-être moins aux gens car elle sera encore plus profonde mais ils se retrouveront sûrement dans l’énergie partagée.

Qui retrouve-t-on parmi tes artistes de référence ?

Meduza, Mau P, Acraze, David Guetta, DJ Snake, Kungs

@ Ovalies

@ Ovalies

Comment appréhendes-tu le live ?

Je commence à réfléchir à plein de choses en ce qui concerne le live car j’ai à cœur d’apporter quelque chose de nouveau sur scène. J’aimerais vraiment investir sur un show visuel original et unique qui me parlerait. A voir pour le long terme…Au-delà de cela, j’aimerais apprendre à jouer en live afin de mixer les platines et les vrais instruments.

Quels sont tes prochains projets ?

Un remix de « Feel (The Way) » est prévu, il a été réalisé par José Lucas ; j’ai moi-même fait quelques remixes personnels mais je ne sais pas encore si je vais les sortir ou si je les garde pour le live. Une version orchestrale et une autre piano-guitare sont prévues d’ici la fin de l’été afin d’appuyer encore plus le côté émotionnel de ce titre. Je vais me produire le 15 juillet aux Jardins de l’Imaginaire à Terrasson, du 20 au 23 juillet au Brive Festival et le 19 août au Fabulous Festival à Toulouse. Je vais profiter de ces dates pour tester pour prochain titre car il est très Summer avec une vibe un peu années 80. Idéalement, un prochain single sortirait d’ici la fin de l’année.

Rencontre avec Rivo au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son parcours et sur son nouveau titre « Feel (The Way) » !
https://www.facebook.com/Rivoofficialmusic
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