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Rencontre avec Andy et Damien de Dead Chic au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « The Venus Ballroom » !

Publié le par Steph Musicnation

©David Boehm

©David Boehm

Qu’est-ce qui a fait que vous ayez eu envie de créer un projet commun ?

Damien : Nous nous sommes connus sur la route en tournée, Andy jouait avec Heymoonshaker et moi avec Catfish. Ces deux duos avaient un peu la même esthétique et du coup, nous étions programmés assez régulièrement sur les mêmes événements. Nous avons discuté ensemble ; nous avions notamment un terrain commun d’influences ; mais pendant ces années-là, nous n’avons parlé de faire des choses ensemble ; notre première rencontre remonte à 2013 et l’idée de monter un projet commun date de 2020 mais cela faisait un moment que j’avais envie de travailler avec Andy car j’aimais beaucoup son approche de la musique et sa voix. Ce projet commun est né tout simplement car on s’aimait bien.

Dead Chic s’inscrit-il dans la continuité de vos anciens projets musicaux respectifs ?

Andy : Comme Damien et moi jouons de la musique depuis un certain temps, je pense que nous avons un style bien particulier que nous avons créé au fil du temps en maîtrisant nos instruments ; Damien sa guitare et moi, ma voix. Nous sommes inévitablement arrivés à un point où nos univers respectifs se sont rencontrés et même s’il y a des similarités avec ce que nous avons pu faire précédemment, Dead Chic a une vision différente tout en utilisant les mêmes instruments.

Comment s’est fait le choix des deux autres musiciens qui vous accompagnent dans cette aventure ?

D : Cela s’est fait assez simplement car je travaille avec Mathis qui est aux claviers depuis pas mal de temps ; il était avec moi sur la fin de Catfish qui a terminé en trio ; on se connait très bien et il avait vraiment la culture de ce genre de sons que je recherchais pour un claviériste ; c’est-à-dire les vieux orgues, les Hammond, les Vox, les Farfisa…Quant à Rémi, je le connaissais aussi car j’avais collaboré avec lui dans le passé tout comme Andy. Quand nous cherchions un batteur pour Dead Chic, j’ai croisé Rémi au maMA Festival, nous avons discuté et il était hyper chaud. Ça a tout de suite vraiment marché et très vite.

©Mathilde Dupanloup

©Mathilde Dupanloup

A quoi fait référence votre nom de scène ?

D : Ça sonne bien déjà  et si on analyse un peu plus, la musique que l’on fait peut être assez sombre par moments et on a envie d’avoir une belle attitude sur scène ; on a le souhait de faire une musique qui soit classieuse ; et Dead Chic résume bien cela.

Comme vous êtes déjà un groupe de scène, les chansons qui composent « The Venus Ballroom » sont-elles les préférées du public ?

: Nous avons sélectionné ces titres parce qu’ils semblaient être les plus représentatifs de ce qu’est Dead Chic d’un point vue musical mais également au niveau de la dynamique dans l’écriture des chansons.

Quelles thématiques abordez-vous sur ce disque ?

A : Généralement, les paroles arrivent d’un trait quand je commence à écrire et ce n’est qu’après coup que je me rends compte de quoi parlent les textes. La plupart du temps, les paroles illustrent une idée et en ce qui concerne les chansons de cet album, elles parlent beaucoup de relations, d’étapes dans une vie, de réflexions personnelles ; même si j’emploie le je dans des textes, ils ont une portée universelle comme s’il y avait un côté thérapeutique.

©Mathilde Dupanloup

©Mathilde Dupanloup

Pensez-vous inclure plus de français à l’avenir comme pourrait le laisser entendre « Les Fleurs Séchées » ?

: Nous ne nous sommes pas dit qu’il fallait que l’on fasse du français, ce titre-là est venu vraiment naturellement mais pourquoi pas…ce n’est pas dans la to-do list mais si ça vient, ça se fera naturellement, nous n’allons pas forcer les choses. Il faut que ça s’y prête musicalement car le français et l’anglais ne sonnent pas pareillement.

Comment décririez-vous l’univers de Dead Chic ?

D : Cinématographique, assez sombre…

A : …brut, puissant, biblique, structuré et chaotique à la fois…

D : ...un peu chamanique.

« The Venus Ballroom » pose-t-il les bases musicales pour la suite ou pensez-vous que vous pourriez explorer d’autres directions ?

: Pas nécessairement, « The Venus Ballroom » marque un début, nous avons trouvé notre chemin avec ce disque mais à l’avenir, nous allons peut-être plus développer le côté cinématographique en faisant des chansons plus longues.

: A l’heure actuelle, « Dead Chic » c’est ça mais musicalement, nous cherchons toujours des choses. En ce moment, nous écrivons de nouveaux morceaux et parmi eux, il y en a un avec un refrain en espagnol car nous avons des influences latines. En revanche, il y a une signature sonore qui demeurera, la guitare et la voix d’Andy, ça sera le fil rouge de Dead Chic tout comme le côté sombre.

©Damien Houdré

©Damien Houdré

Quelle esthétique aimeriez-vous développer autour de votre projet ?

D : Nous avons pas mal de références visuelles qui viennent notamment de films ; le clip qui illustre « Les Fleurs Séchées » fait référence à « Sailor et Lula » de David Lynch. Dans les années qui viennent, avec plus de budget, nous aimerions approfondir cela et proposer une esthétique encore plus léchée dans nos vidéos.

Quels sont vos prochains projets ?

: Nous sommes en train d’écrire un album et nous aimerions qu’il sorte idéalement en 2024 mais pour le moment, nous allons défendre l’EP sur scène.

A : Voyager, expérimenter de nouvelles chansons, écrire encore plus de chansons.

D : Notre tournée va nous emmener en Angleterre l’année prochaine et nous travaillons sur des embryons de projets sur la Turquie car Mathis est Turc et sur les Etats-Unis car nous avons quelques accroches là-bas.

A : Il va y avoir quelques festivals cet été.

Rencontre avec Andy et Damien de Dead Chic au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur « The Venus Ballroom » !
https://www.facebook.com/deadchic
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