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Rencontre avec Blaise Renoir au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Abiguaïl Auperin

(c) Abiguaïl Auperin

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Factuellement, j’écris les textes, je compose les musiques et je les produis pour la plupart ; sur mon EP, il y a quelques chansons qui ont été coproduites avec Romain Auzemary. J’ai fait pas mal de musique dans mon parcours ; je suis passé par différents chemins jusqu’à présent ; mais je tends à faire des choses de plus en plus abouties professionnellement parlant. J’ai une formation classique, j’ai commencé par le piano et le saxophone et par la suite quand j’ai rejoint des groupes, je me suis mis à la basse et à la guitare. J’ai la quarantaine passée, je suis marié et j’ai des enfants.

Quelle a été l’impulsion pour composer et sortir l’EP « Impasses et Ruades » ?

Il y a quelques années, je voulais arrêter la musique parce que je tournais un peu en rond en termes de création ; je créais énormément mais je ne faisais rien écouter. Quand j’ai décidé d’arrêter la musique, j’ai partagé sur Bandcamp des brouillons ; des choses qui n’étaient pas abouties ; quelqu’un les a écoutés, il m’a dit que c’était vachement et il m’a demandé s’il pouvait démarcher pour moi. Il a eu des échos positifs de personnes qui l’ont dit qu’il fallait que je me lance et qu’ils verraient après. J’ai donc fait cet EP.

Peux-tu nous en dire plus sur le titre de ton disque ?

Souvent, je me fous dans des impasses mais il y a une sorte d’orgueil qui fait que je fais une dernière ruade pour essayer d’en sortir mais je rente dans une autre impasse. Souvent, je choisis l’impasse en fonction du style musical, ce qui me permet de renouveler un peu la topographie du quartier que je visite. Et je rue et je m’enferme, et je rue et je m’enferme…

(c) Abiguaïl Auperin

(c) Abiguaïl Auperin

Que représente pour toi cet EP ?

Je vois cet EP comme un gros point d’interrogation. C’est forcément un nouveau départ car j’ai changé de nom et c’est donc un premier EP sous ce nom-là. C’est un melting-pot de plein de choses ; c’est une sorte de « mini compil’ » de cinq titres.

Comment l’as-tu voulu musicalement parlant ?

Sur le long terme, je ne sais pas si c’est là-dedans que j’ai envie de m’inscrire mais j’avais envie d’aller vers les productions actuelles, l’Electro, tout ce qui caractérise les sons modernes/contemporains. Sur cet EP, j’ai voulu aller vers quelque chose d’assez propre et de très abouti en termes de production afin de voir si j’en étais capable.

S’inscrit-il dans la lignée de ce que tu as pu faire auparavant ?

Quand j’étais jeune, j’ai fait du Rock ; j’étais dans le Trash Metal ; et après, j’ai voulu faire de la musique peu importe le style. A l’époque, Tryo était à la mode ; le truc le plus simple est d’avoir une guitare, un texte et de le chanter ; je suis parti de là alors que ce n’était pas du tout ce que j’écoutais. Cheminement parlant, j’ai beaucoup été dans l’acoustique alors que ce n’était pas ce qui avait ma préférence et j’y suis resté longtemps. Cet EP n’est plus du tout acoustique, c’est autre chose et juste avant, j’ai fait des choses qui sont encore bien plus éloignées. En fait, je vois la musique comme un jeu et j’ai juste envie de m’amuser ; ce sont les autres qui y voient du potentiel. Si je danse devant mon ordinateur après avoir composé une chanson, j’ai l’impression que j’ai réussi ma mission.

(c) Abiguaïl Auperin

(c) Abiguaïl Auperin

Quelles thématiques abordes-tu sur ce disque ?

Cet EP parle notamment d’hypersensibilité, de ce qui m’arrive ; de mon parcours ; de catharsis et cela m’a été inspiré par le reportage « Graines d’Etoiles. Les Années de Maturité »…

Comment qualifierais-tu ton univers ?

Honnête, sans filtre, fragmenté, éclectique et ambitieux dans le bon sens du terme.

Peux-tu nous parler de la mise en images de « Toutou Bien Shooté » ?

Ce clip a été réalisé par Marian Landriève qui a œuvré notamment pour CABADZI, c’est d’ailleurs comme cela que je l’ai contacté car j’avais trouvé son travail merveilleux. Je lui demandé ce qui lui ferait plaisir comme mise en images ; cet EP est fait pour que les gens qui s’investissent dessus soient contents. Le plaisir de Marian a été de faire des scènes de ma vie comme si c’étaient des scènes de pièces de théâtre en 3D. Sur le refrain, on sort de toutes ces images, il y a une petite mise à nu ; aime moi comme je suis. C’était très ambitieux et ça a représenté beaucoup de travail pour un projet aussi frémissant que le mien.

(c) Abiguaïl Auperin

(c) Abiguaïl Auperin

Comment as-tu (ou vas-tu) intégrer ce projet musical dans ta vie professionnelle et familiale ? Je pense notamment au live.

Je suis déjà à mi-temps, j’ai donc déjà prévu ce temps-là pour le faire, est-ce que cela suffira ou pas…Je me souhaite juste d’avoir ce problème-là.

Quels sont tes prochains projets ?

Nous allons commencer à faire du live à partir de la rentrée. Comme j’ai beaucoup beaucoup de matière, il est possible que l’on commence à sortir des nouveaux titres jusqu’alors inédits tous les mois en mode on partage ; cela pourrait permettre de balayer différents champs.

Rencontre avec Blaise Renoir au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier EP !
https://www.facebook.com/blaiserenoir/
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