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Rencontre avec Marine Williamson au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « La Chambre Claire » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Florence Grimmeisen

(c) Florence Grimmeisen

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteure, compositrice et interprète. Je compose mes chansons essentiellement à la guitare mais aussi parfois au piano et ensuite, je les confie à des gens en qui j’ai grande confiance ; en l’occurrence pour l’EP à la musicienne Lisa Cat-Berro qui m’a fait des arrangements aux petits oignons. Je suis née à Nantes et j’y ai grandi au sein d’une famille où l’on écoutait pas mal de musique. Mon père est guitariste et chanteur. J’ai commencé à chanter quand j’étais ado et j’ai surtout développé cela en arrivant à Paris en prenant des cours. J’ai crée un petit groupe avec mon frère et deux amis musiciens, nous avons présenté essentiellement des reprises dans des bars et peu à peu ; ça s’est fait vraiment progressivement ; j’ai commencé à écrire des chansons. Ensuite, j’ai rencontré un pianiste avec lequel j’ai évolué dans une formule duo Electro-Jazz ; nous avons fait notamment une petite tournée à Taïwan. Parallèlement à cela, je travaillais dans une boutique de chaussures dans laquelle il y avait un piano et une guitare et quand il n’y avait personne, j’en profitais pour commencer à composer des chansons dont certaines présentes sur mon premier album « Shelter ». Ces dernières années, à côté de la musique, j’ai développé les voix off et cela me permet d’avoir l’intermittence ; c’est formidable et cela me laisse du temps pour faire de la musique.

« La Chambre Claire » s’inscrit-il musicalement dans la lignée de « Shelter » paru en 2016 ?

Cet EP garde la veine Folk présente sur « Shelter » ; cela représente vraiment mes racines musicales ; mais on retrouve aussi des touches Electro et des cordes sur ce disque qui s’éloigne un peu du précédent pour aller vers une Pop contemporaine.

Qu’est-ce qui a fait que tu sois passée de l’anglais au français ?

L’anglais de mes débuts vient de ma culture musicale. Assez naturellement, un peu par mimétisme, quand j’ai commencé à écrire, je l’ai fait dans la langue de ce que j’écoutais. Ce sont des amies musiciennes qui m’ont conseillé d’essayer d’écrire en français mais pour moi, cette langue était très exigeante. Il ne faut pas se louper en français, il faut écrire plus finement car les gens comprennent directement. J’ai commencé en écrivant des textes poétiques qui n’étaient pas des chansons, je les faisais lire, je les partageais sur les réseaux afin de voir les réactions et comme j’avais de bons retours, je me suis lancée.

(c) Florence Grimmeisen

(c) Florence Grimmeisen

Comment mettrais-tu en parallèle ces deux langues notamment au niveau de la transmission ?

L’anglais me permettait un peu de me planquer derrière cette langue que tout le monde ne comprend pas. Je suis contente d’avoir passé le cap du français car je me suis rendu compte qu’en chantant dans notre langue, ça touchait un peu plus les gens car ils comprennent immédiatement les mots et c’est quand même le but de la manœuvre.

Le titre de ton second disque renvoie-t-il au lieu où tes nouvelles chansons ont vu le jour ?

Oui même si directement, ce n’est pas pour cela que j’ai appelé ce disque ainsi. Le titre de cet album m’est venu à la suite d’une conversation avec une amie photographe qui m’avait parlé du livre de Roland Barthes qui s’intitule « La Chambre Claire ». J’ai trouvé ça beau ; ça m’a parlé ; et le lendemain, j’ai commencé à écrire la chanson qui donne son nom à l’EP. Je me suis dit que l’on pouvait voir une filiation avec « Shelter » dans ce titre car cette chambre claire est aussi un refuge. C’est comme si « La Chambre Claire » était le pendant Français de « Shelter ».

Y-a-t-il une progression ; un récit ; tout au long de « La Chambre Claire » ?

Je n’ai pas construit ce disque en ayant cela précisément en tête mais maintenant que tu me poses la question, je me dis qu’il y a un cheminement intérieur sur cet EP qui se termine sur un titre intimiste et lumineux.

(c) Florence Grimmeisen

(c) Florence Grimmeisen

Quelles thématiques abordes-tu sur ce disque ?

Les chansons de ce disque parlent d’errance, de désillusion amoureuse, d’absence à soi, d’amour solaire, de confiance retrouvée en l’autre et en soi…

Pour reprendre le titre du morceau qui ouvre cet EP, où puiserais-tu ta source ?

Je pense qu’il y a plein de sources possibles mais je vais répondre l’amour des autres et le fait de leur faire confiance dans ce qu’ils disent de positif sur soi, la nature et l’art en général. J’aime lire, aller au cinéma, aller à des expos, voir des belles choses…Le beau fait partie de ces sources.

Comment nous décrirais-tu ton univers ?

Intimiste, un peu mélancolique, authentique, doux et sensible.

(c) Florence Grimmeisen

(c) Florence Grimmeisen

Qui peuple ta culture musicale ?

James Taylor que j’adore, Joni Mitchell, Neil Young, Leonard Cohen, Barbara, Francis Cabrel, Dominique A, Laura Cahen, Angel Olsen, Cat Power

Quels sont tes prochains projets ?

Il y aura un autre clip mais pour l’instant, j’hésite entre deux titres. J’espère qu’il y aura une tournée afin de faire vivre ce disque en live. J’écris déjà un peu pour la suite mais pour l’instant, je veux me concentrer sur « La Chambre Claire ». J’aimerais beaucoup faire des live sessions…

Rencontre avec Marine Williamson au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « La Chambre Claire » !
https://www.facebook.com/marine.williamson
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