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Rencontre avec Paul STR au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Felix Barjou

(c) Felix Barjou

Comment te présenterais-tu à  nos lecteurs ?

J’ai 28 ans, je suis né à Metz en Lorraine, je suis DJ, producteur et compositeur. Je suis hyper passionné par ce que je fais et je me définirai comme un bon vivant.

T’es-tu très tôt intéressé à la musique et en particulier à l’Electro ?

J’ai baigné dans la musique dès mon plus jeune âge, ma mère jouait du piano et moi, j’ai commencé par jouer du cor pendant neuf ans avant de me mettre à la batterie pendant quatre. Quand j’ai découvert la musique électronique au début des années 2010, j’ai commencé à vendre tous mes instruments et j’ai complètement changé de voie. J’ai eu comme une sorte de révélation ; c’était vraiment cela que je voulais faire. J’ai acheté mon premier Mac et à faire de la musique sur GarageBand. Je suis devenu tellement addict à la musique électronique de manière générale que j’ai passé mes journées et mes nuits sur ce logiciel. Avec l’expérience acquise, je suis passé sur Logic Pro X et ensuite, un ami m’a fait découvrir Ableton.

Qu’est-ce qui t’a mis le pied à l’étrier d’un point de vue professionnel ?

Quand j’ai commencé à produire des sons à la maison avec Ableton, je les postais sur Soundcloud sans me poser plus de questions. J’aimais ce que je faisais et j’avais envie de le faire découvrir aux gens ; j’étais vraiment dans le partage. La plupart de mes premières créations sont toujours en ligne. Après le lycée, j’ai fait une Fac de Droit pour assurer l’avenir mais ça ne m’a pas plu du tout ; j’ai arrêté en milieu d’année. Après en avoir discuté avec mes parents ; tout en sachant que je voulais faire de la musique de manière professionnelle ; j’ai décidé de faire une école de commerce en me disant que ça pourrait toujours me servir plus tard notamment pour créer un label, manager des artistes…A côté de cela, j’ai continué la production de morceaux. Après ma License, je suis allé parfaire mes connaissances musicales à l’Ecole DJ Network à Montpellier. Je me débrouillais assez bien dans la production mais il me manquait le côté DJ. Je savais qu’ils avaient un label au sein de cette école et mon objectif était de sortir un titre afin de me crédibiliser. A côté de cela, un jour, ma copine m’a conseillé d’aller voir le label qui se trouvait au bout de notre rue à Montpellier ; il faut savoir qu’Allezgo productions est un label Reggaeton à la base ; pas du tout Electro ; qui a connu un succès international notamment avec « Gyal You A Party Animal » de Charly Black. Je suis allé me renseigner sur le fonctionnement d’un label et j’ai vachement bien accroché avec la personne que j’ai rencontrée, il m’a conseillé à propos de mon premier morceau « Lucky Day » et quelques temps après, il m’a même signé sur le label comme premier artiste Electro. « Lucky Day » est sorti pendant que j’étais encore à l’école et il s’est classé N°1 dans le Top Electro en France. A l’école, tout le monde me disait que c’était dingue ; moi, je trouvais ça cool mais pas plus car je ne suis pas du genre à vanter. A la fin de mon année à l’Ecole DJ Network, j’ai eu l’opportunité de mixer au Bora Club au Cap d’Adge devant pas mal de rappeurs Français car cette boîte est spécialisée dans l’Urbain. Cela m’a permis de m’adapter car mon style est plus Electro. Au bout d’un mois, j’ai quand même tenté de présenter mon univers afin d’amener les gens vers quelque chose d’autre, c’est pourquoi, vers trois-quatre heures du matin, je jouais des remixes Electro et les clubbers ont bien apprécié cette autre énergie. J’ai trouvé que le pouvoir de la musique était incroyable et cela m’a vraiment conforté dans mon envie d’évoluer professionnellement dans ce domaine.

(c) Felix Barjou

(c) Felix Barjou

As-tu rapidement cerné ton propre style ?

A la base, je voulais faire des titres plutôt axés pour les clubs. Au départ, j’ai testé plusieurs styles sans vraiment chercher une cohérence. Je sortais ce qui me plaisait sans me fixer de barrières. Le label Allezgo Productions m’avait dit que sur le long terme, il allait falloir quand même que je trouve une certaine cohérence afin de ne pas perdre les gens. Après « Lucky Day », j’ai pris du temps et je me suis remis en question pendant les confinements qui m’ont permis de produire beaucoup de titres par jour. J’ai décidé de me tourner vers un univers Future House et rétro-spatial tout en gardant un côté club.

Pourquoi ne retrouve-t-on pas tous les singles sortis en 2022 sur ton premier album ?

Quand j’ai sorti « Gravity », j’ai eu d’excellents retours ; notamment de la part de gros labels comme ceux de Don Diablo et de MOTi ; et cela m’a donne envie de développer un album accessible à tout le monde mais tous mes morceaux ne rentraient pas dans la vibe futuriste de ce disque.

Comme son nom le laisserait entendre, développes-tu ta propre vision de la musique sur ton premier album ?

Sur cet album, il y a un mix de morceaux club/festival, Chill et d’autres un peu plus énergiques afin de montrer en quelque sorte mon sound design. Je voulais sortir de ma zone de confort en composant « Vision » ; partir sur quelque chose de nouveau. Je voulais me prouver que je pouvais créer tout seul un projet cohérent qui tienne la route et c’est aussi pour cela qu’il n’y a pas de collaborations sur ce disque.

(c) Felix Barjou

(c) Felix Barjou

Quel est le concept de cet album ?

Si « Vision » devait raconter quelque chose se serait un voyage spatial ; une odyssée ; vers un autre univers. Il est question d’évasion dans ce disque. Personnellement, quand j’écoute notamment « Exploration » ou « Last Hope », j’ai vraiment l’impression de me croire dans un petit vaisseau en direction d’une autre planète.

Comment décrirais-tu l’univers de ce disque en quelques adjectifs ?

Spatial, mélodieux, cinématographique, onirique, immersif.

Aimerais-tu développer visuellement cet album même scéniquement parlant ?

Nous en sommes en pleine réflexion à ce sujet avec mon label Petit Pot Records afin de présenter quelques morceaux de l’album sur scène en développant le côté rétro-futuriste d’un point de vue visuel. J’aime beaucoup les jeux de lumières, les néons, le côté robotique…J’aimerais bien avoir des images hyper futuristes. Par ailleurs, moi-même, j’essaie d’être raccord avec cet univers, je me suis acheté des lunettes colorées un peu futuristes et je suis bien tenté par des chaussures avec des LED. 

(c) Felix Barjou

(c) Felix Barjou

Comment envisages-tu l’avenir sur le plan musical ? Des collaborations ? Chanter sur tes morceaux ?

Déjà, cette année, j’aimerais être beaucoup plus actif sur les réseaux sociaux. Me faire plaisir au niveau des remixes en laissant libre court à mon imagination. En revanche, au niveau des singles, j’ai le souhait que cela reste dans l’univers rétro-futuriste. Faire des collaborations, chanter moi-même sur mes morceaux…je suis ouvert à tout !

Quels sont tes prochains projets ?

J’ai proposé quelques titres déjà terminés à des labels. Je travaille sur mon prochain morceau. J’ai plusieurs remixes en préparation. Je vais continuer la promo de l’album et préparer le live. Je mixe de plus en plus sur Annecy et Chambéry. Sur le long terme, j’aimerais bien mixer à Paris et même ailleurs dans des boîtes et dans des festivals.

Rencontre avec Paul STR au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier album !
https://www.facebook.com/dj.paul.str
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