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Rencontre avec JB Bullet au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son retour musical !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Manuel Tondon

(c) Manuel Tondon

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis originaire des Yvelines mais à l’âge de 12 ans, je suis parti vivre dans les Pyrénées à Tarbes ; au pied des montagnes ; j’y suis resté jusqu’à mes 25 ans. J’ai toujours été passionné de musique depuis mon plus jeune âge ; jamais scolaire mais très dans le ressenti ; j’ai appris de manière autodidacte. Après avoir fait des études de droit à Toulouse, j’ai pris quelques années afin de me lancer professionnellement dans la musique par crainte de le regretter toute ma vie. Je fais de la chanson Pop en français. Même si j’ai composé quelques morceaux, je suis principalement auteur et interprète. Je joue de la guitare et un peu d’harmonica.

Qu’as-tu fait musicalement parlant avant la parution du titre « Le Palmier en Hiver » ?

Avant « Le Palmier en Hiver », ce que j’ai produit date principalement de 2015 et 2016. Le tout premier morceau qui a été dévoilé au grand public s’intitulait « #JeSuisCharlie » ; chanson que j’avais écrite sur l’attentat qui avait eu lieu à Charlie Hebdo le 07 janvier 2015. Suite à cela, j’ai sorti un album autoproduit baptisé « Du Cœur au Stylo » en 2016. Pour la petite anecdote, ce titre de disque venait  d’une référence faite par une journaliste, ça m’avait plu et ma belle-sœur m’avait dit que ça ferait un bon nom d’album ; j’avais gardé cette idée en tête. Cet album était conceptuel et tous les titres étaient dans des styles assez différents ; il y avait de l’Electropop, de la Country, de la chanson…Le but était de raconter un peu l’histoire d’un jeune homme qui se confrontait à ses idéaux humanistes et à la réalité de la société dans laquelle nous vivons ; on suivait son parcours. Cet album a été édité à 2000 exemplaires mais il n’a pas été mis en rayon dans la grande distribution, je l’envoyais moi-même aux personnes qui voulaient se le procurer ou je le vendais à la fin de mes concerts. En 2017, j’ai sorti le titre « Le Pire de mes Enfants ? » qui était le fruit d’un projet pédagogique autour de l’environnement que j’ai mené avec une classe de 5ème de Tarbes ; je vais d’ailleurs le reprendre dans l’EP à paraître. Alors que je préparais un second album, j’ai dû faire une pause de quelques années d’un point de vue musical…

Pourquoi t’es-tu éloigné de la musique durant quelques années ?

Il s’avère que j’ai été nommé notaire par le ministre de la justice. J’ai prêté serment en février 2018 et j’ai créé mon office notarial dans le Val-de-Marne. Alors que quelques morceaux de mon second album étaient prêts, j’ai dû tout suspendre pour pouvoir lancer cette entreprise que j’ai créée de zéro. Je me suis toujours dit que le jour où mon entreprise serait stabilisée, je relancerai ma carrière musicale en sortant enfin ces morceaux. J’ai fait une sélection et j’ai constitué l’EP à paraître avec les morceaux que je préférais.

(c) Marc Aurele Photography

(c) Marc Aurele Photography

De quoi parle ton nouveau morceau ?

« Le Palmier En Hiver » aborde le syndrome de l’imposteur ; c’est quelque chose que j’ai pas mal ressenti moi-même notamment en 2015-2016 avec ce buzz sur Internet ; je me suis demandé si je méritais ça. Cette chanson parle de la place que l’on occupe, celle que l’on pourrait occuper et celle que l’on pense devoir occuper. Dans « Le Palmier en Hiver », je parle du fait d’être esclave de ses propres racines mais finalement, est-ce que la vérité est ailleurs où est-elle là où l’on se trouve encore faut-il faire tout ce cheminement intérieur.

Y-a-t-il une seconde lecture dans ta chanson ?

Mis à part la forme qui est autour du champ lexical du végétal avec plein de jeux de mots quasiment à toutes les phrases, cette seconde lecture serait de se dire que finalement, il faudrait arriver à s’accepter tel que l’on est, avec ses qualités, ses défauts, sa propre nature. On ne transmet que ce que l’on est, ça ne sert à rien d’essayer de paraître quelqu’un que l’on n’est pas. Il faut rester naturel.

« Le Palmier en Hiver » a été mis en images, ce clip est-il un retour aux sources pour toi ?

Effectivement, c’est une forme de retour aux sources. Je ne me voyais pas tourner ce clip ailleurs. Le tournage s’est déroulé sur la Côte d’Azur ; là où habitaient mes grands-parents quand j’étais enfant. J’y vais au moins une à deux fois par an. Ce morceau a été écrit en pensant à ces lieux que l’on retrouve à l’image ; ça a donc été une évidence. J’aurais aimé avoir un temps plus mitigé lors du tournage, ça aurait mieux servi les paroles ; c’est mon seul petit regret ; mais cet été indien était agréable.

(c) Marc Aurele Photography

(c) Marc Aurele Photography

« Le Palmier en Hiver » donne-t-il le ton musical de ce que tu veux développer par la suite ?

Globalement, je pense que « Le Palmier en Hiver » est une bonne illustration musicale de ce qui va être proposé sur l’EP. 

Que peux-tu nous révéler sur cet EP ?

Cet EP éponyme sera composé de quatre titres et il sortira le 27 janvier 2023. « Le Dernier Port » sera le second single extrait de ce disque. Ce morceau est un plus dansant que « Le Palmier en Hiver ». Un clip a déjà été tourné.

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Joe Dassin, Charles Aznavour, Francis Cabrel, Renaud, Nino Ferrer ; ce sont les artistes qui ont bercé mon enfance et c’est avec eux que j’ai appris la musique. Da façon plus moderne, j’apprécie des artistes tels que Vianney, Boulevard des Airs ; mes amis de Tarbes qui sont super ; Julien Doré et dans un autre style, j’aime bien l’écriture de Bigflo et Oli. En ce moment, j’écoute notamment Adé et Clara Luciani.

(c) Manuel Tondon

(c) Manuel Tondon

Envisages-tu de reprendre le concept d’ « Another Cover » ?

Je suis très surpris que tu me parles de cela et ça me fait très plaisir ! Avec mon coloc Tilio, nous avions lancé ce concept d’ « Another Cover », c’était un format court qui durait dix minutes max et qui était divisé en deux parties ; durant la première, nous parlions de l’historique d’un groupe ou d’un artiste de manière un peu fun avec un angle rédactionnel spécifique et dans la seconde, nous faisions une reprise en live. Après, je passais des heures et des heures à faire le montage de ces quelques minutes mais ça m’éclatait. Le quatrième « Another Cover » était dédié au groupe Red Hot Chili Peppers mais il n’a jamais été diffusé. J’avais même collaboré avec un autre Youtubeur. Avec ma nomination de notaire, cette reprise n’est jamais sortie. Reprendre ce concept-là serait un rêve un peu fou. Maintenant, c’est mon pote Tilio qui est parti dans le Sud-ouest ; nous avons échangé nos places ; il est un peu loin, ça serait compliqué pour le tournage mais à cœur vaillant, rien n’est impossible. Pour répondre à ta question, ce n’est pas dans les projets immédiats mais ce n’est pas exclu car il ne faut jamais dire jamais.

Va-t-on te retrouver sur scène en 2023 ?

Ce n’est pas exclu non plus ! Je ne te dis pas oui mais je ne te dis pas non…A l’heure actuelle, plusieurs choses se dessinent ; je vais enregistrer un live chez France Bleu en avril et je suis en discussion avec la mairie de Tarbes pour le grand concert de La Fête de la Musique. Je serai ravi de reprendre la scène mais il ne faut pas oublier que préparer un spectacle est un vrai métier ; c’est un processus lent qui demande un investissement en temps, en énergie et en humain qui est tellement fort qu’il faudrait que je puisse organiser mon activité professionnelle de notaire autour de cela…c’est encore un autre sujet !

Rencontre avec JB Bullet au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son retour musical !
https://www.facebook.com/jbbulletmusic
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