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Rencontre avec la très charismatique Aliashka au Studio Luna Rossa afin de vous présenter son incroyable univers !

Publié le par Steph Musicnation

©Le Turk Photographie

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Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je fais du son, j’écris des histoires et j’interprète des personnages. La voix est mon instrument principal et je compose essentiellement au piano. Je n’ai aucune formation musicale ; je viens de la street comme on dit ; je suis autodidacte et déterminée et je crois que c’est ce qui me lie à la rue. Je suis passionnée par le texte. Si j’écris mes chansons, mes mélodies et mes rythmiques, je bosse aussi avec des producteurs, des beatmakers et des arrangeurs. Je viens du patinage artistique puis de la danse dont je vis depuis plus de dix ans maintenant. Je suis férue de mode, de photographie et de cinéma et j’ai aussi un petit pied là-dedans.

Pourquoi ton premier album à paraître a-t-il pris autant de temps alors que tu évolues dans la musique depuis un certain nombre d’années ?

Tout simplement car il y a une réalité de terrain qui fait que j’ai besoin de remplir mon frigo. Je suis intermittente du spectacle depuis 2011 ; je dois faire des cachets afin de gagner ma vie en tant que danseuse. J’ai initié des projets musicaux mais j’ai été coupée plein de fois dans mon élan par des projets hyper cools de danse en France et à l’étranger. Finalement, c’est le COVID qui m’a permis de me poser et d’écrire cet album car pour le coup, il n’y avait pas de tournées.

Par quoi as-tu été amenée à la musique ? Serait-ce la danse ? L’envie de défendre tes propres textes ?

Un peu les deux. J’écris des textes depuis mon plus jeune âge ; déjà ado, j’écrivais beaucoup de poésie et des petites nouvelles. La première fois que je suis allée dans un studio de musique, c’était pour un solo de danse que j’avais écrit et que j’allais interpréter sur scène et pour lequel, j’avais besoin d’une musique. Quand j’ai découvert l’univers du studio, je me suis un peu prise pour Mariah Carey, je me suis mise derrière le micro et j’ai trouvé cela génial. Le compositeur avec lequel j’ai bossé sur ce projet trouvait que j’avais une voix intéressante et il m’a conseillé de prendre des cours de chant. Je suis allée en prendre un et ça a été super thérapeutique pour moi dans la prise de parole car à l’époque, j’étais plutôt une jeune fille introvertie. Ca m’a fait un bien fou. J’y suis retournée, j’ai commencé vraiment à chanter et rapidement, j’ai interprété les textes que j’écrivais. Assez vite, j’ai écrit un premier morceau, un second et c’est comme cela que je suis venue à faire du son.

©Le Turk Photographie

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De quoi est fait ton univers artistique ?

A vrai dire, je ne conscientise pas trop cet univers car je suis dans ma bulle mais on m’en parle beaucoup lorsque l’on me fait des retours sur ma musique et je suis très reconnaissante de cela. Je ne me rends pas trop compte de ce que je fais car je baigne dedans. Mon univers est hyper instinctif ; c’est ainsi que je suis dans toutes les disciplines que je pratique ; il est fait de ce que je vis et de ce que je vois autour de moi-même s’il peut y avoir parfois des personnages inventés ou des histoires romancées.

Quelles seraient tes envies avec ce projet musical ?

Il y a des artistes qui ont changé ma vie que ce soit par une musique, une interview ou des visuels qu’ils ont pu faire et comme j’évolue sur scène depuis près d’une quinzaine d’années, je me rends compte que ce que nous faisons peut avoir un réel impact sur les gens. Après avoir été interprète pour des chorégraphes et des metteurs en scène, j’ai à cœur de partager et de communiquer avec les gens en délivrant mes propres messages.

Musicalement parlant, quelle direction as-tu prise ?

Il m’a fallu un certain temps pour trouver la façon dont je voulais m’exprimer. Avant ce projet qui est le premier que je sors, j’ai essayé d’autres choses ; je suis passée par des projets Electro, Urbain presque Rap, des morceaux super Rock…Faire un choix n’a pas été évident car je trouvais que tout m’allait bien, je prenais beaucoup de plaisir à avoir toutes ces facettes sauf qu’il faut bien avoir une cohérence à un moment donné. Pour ce projet, j’ai eu envie d’avoir des voix très mises en avant ; je suis passionnée par les chœurs et la polyphonie ; ça a été l’axe de départ et ensuite, j’ai collaboré avec un compositeur à qui j’ai communiqué des mots pour décrire des ambiances. Nous avons construit un monde musical qui est à la fois Pop, Chanson Française, Electro, Orchestral et Urbain. Je présente l’album à paraître comme de la Pop Française au sens large du terme. Dans le terme Pop, j’entends aussi populaire car mon envie est de communiquer avec un maximum de gens.

©Le Turk Photographie

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De quoi parles-tu dans « Fou » ton nouveau single ?

« Fou » aborde la question du genre ; une question qui est de plus en plus d’actualité en ce moment. Je trouve que c’est génial de pouvoir être qui on a envie et c’est ce message que je voulais communiquer avec cette chanson. Parfois, je me sens comme une guerrière nomade super forte et parfois, comme un homme très classe et j’ai envie de jouer avec toutes ces polarités-là.

Peux-tu nous parler de sa mise en images ?

Je voulais très clairement aborder la question du genre et du côté homme/femme sans rentrer dans quelque chose de cliché. Sous-jacent en moi, il y a toujours un écho de mes origines Mongoles-Russes-Hollandaises, j’ai des racines nomades-chamanes qui sont très fortes et j’ai voulu ramener ce côté-là dans ce clip un peu hors du temps. Nous avons eu envie de réaliser un clip assez cinématographique et pour se faire, nous nous sommes servis d’un moodboard sur lequel j’avais noté plein d’inspirations visuelles, de mode et de make-up. A l’écran, on découvre un personnage que nous avons imaginé avoir été trouvé en Zone 51, on ne sait pas d’où il vient ni ce que c’est. Des expériences sont faites sur ce personnage extraterrestre afin de le transformer en femme parfaite mais du fait de son ADN, il devient une sorte de femme chamane bleue. Comme l’expérience n’a pas fonctionné, on essaie de le transformer en homme parfait et c’est pareil, ça échoue car son ADN est différent ; on se retrouve avec un personnage masculin complètement farfelu avec des cheveux en pâte à modeler qui bouge dans tous les sens. L’idée était de faire des personnages qui ne rentrent pas dans la norme que l’on attend actuellement en occident.  

Que peux-tu nous révéler sur « Pochette Surprise » ? Ce premier pas discographique va-t-il être conceptuel ?

C’est un peu un album conceptuel car il fait de plein de choses différentes d’où le titre « Pochette Surprise ». Il est prévu pour le 10 février et un troisième single sera dévoilé un peu en amont le 17 janvier. Ce disque me présentera sous diverses formes ; il parlera d’amour mais pas uniquement et on y retrouvera plein d’influences musicales. Cet album est constitué de plein de petites capsules ; plein de petites surprises.

©Le Turk Photographie

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Peux-tu nous en dire plus sur ta collaboration avec GIVVEN ? T’a-t-on laissé carte blanche ? Qu’exprimes-tu par la danse dans ces deux clips ?

C’est trop bien de parler d’eux ! J’ai été contactée par le réalisateur Autrichien Rupert Höller par le biais d’une amie qui est danseuse. L’idée était de partir en Islande en équipe réduite afin d’y tourner trois clips dont deux dans lesquels j’apparais. Nous avons fait en fonction du décor, du moment et de la météo. Même si j’avais été drivée au départ ; ne serait-ce par le mood qu’amenait la musique ; ça a été une carte blanche. J’ai composé avec la nature extrêmement puissante qui m’entourait à ce moment-là. Le tournage a été très physique mais j’adore ça, nous avons notamment marché sur un volcan dans le froid pendant trois heures avec du matériel avant d’arriver au spot où nous avons filmé. Dans ces clips, j’ai juste tenté de me connecter à cette terre noire, au volcan et au lagon sur lesquels nous étions. Cette expérience a été un peu thérapeutique pour moi. Je me suis nourrie de la nature, de ces éléments qui m’entouraient et des personnes qui composaient l’équipe ; nous ne nous connaissions pas mais nous avons vécu une forte expérience ensemble et nous avons gardé contact. J’espère que je pourrais créer sur mon projet avec eux…

A quoi vont ressembler tes concerts sur le Tour « Pochette Surprise » ?

Je suis en plein dans la préparation de ce tour même si pour l’instant, je fais essentiellement des premières parties. En termes de place, de temps et de norme, je suis donc un peu réduite pour le moment mais je m’adapte. Lors de mon showcase au We Are ; le 24 novembre ; je vais avoir un peu plus de place pour exprimer ce que j’ai envie de proposer sur scène. Il y aura un catwalk et plein de surprises. Je serai accompagnée de ma famille artistique et ça me tient vraiment à cœur car si ce projet porte mon nom, je ne suis pas seule à créer tout cela. Je n’ai pas envie de faire seulement un concert mais que ce soit un spectacle car de toute façon, je ne sais pas penser autrement que comme cela dans le sens où je viens de là. Dès l’instant où je commence à écrire un morceau, j’ai plein d’images et des idées de scénographie. Dans un monde idéal, je serai entourée de musiciens et de choristes Dans un monde réaliste, je vais tourner avec un batteur vraiment hyper cool et très talentueux et avec des performeurs ; il y aura des chorégraphies, de la mise en scène, de la théâtralité et des costumes. Pour l’instant, je compose avec la contrainte budgétaire d’un projet en développement.

Rencontre avec la très charismatique Aliashka au Studio Luna Rossa afin de vous présenter son incroyable univers !
https://www.facebook.com/Aliashkaofficial
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