Retrouvailles avec Petite Gueule au Studio Luna Rossa afin d’aborder son actualité et ses projets à venir !

Quels souvenirs gardes-tu de l’émission The Artist ?

Ça a été une expérience très enrichissante. J’ai adoré toutes les masterclasses ; c’était très intéressant de pouvoir échanger avec tous ces artistes dans une ambiance bienveillante. On m’a donné de bons conseils ; j’en ai tiré certaines conclusions ; et j’essaie des les appliquer pour mon projet. The Artist a donné lieu également à de belles rencontres avec l’équipe technique, celle de l’émission, tous les autres auteurs-compositeurs-interprètes et tous les artistes qui sont venus se produire à nos côtés. Comme nous avions chacun des univers très différents, il n’y avait pas d’esprit de compétition car ce n’était pas comparable. Nous avons partagé cette aventure ensemble et c’était assez bon enfant.

Qu’est-ce qui t’a motivée à y participer ?

Ce n’est pas qu’est-ce mais qui (rires). C’est Jean-Marc Sauvagnargues mon manager qui m’a dit que cette émission recherchait des auteurs-compositeurs-interprètes, je suis allée voir et je me suis inscrite. Il faut savoir que j’étais au Festival d’Avignon en plein rush et que tout s’est fait grâce à Nicolas Guillemot ; mon copain, mon binôme de tout. Nous avons tout géré à distance. Quand Jean-Marc m’a appelée pour me dire que j’avais été sélectionnée, je n’en revenais pas !

Pourquoi  The Artist et pas The Voice ?

Justement car ils recherchaient des auteurs-compositeurs-interprètes, ce qui me correspondait beaucoup plus que The Voice car je ne me considère pas comme une chanteuse ; je n’ai pas une grande voix. Par ailleurs, même si depuis quelques temps, ils commencent à se mettre au Rap, ils n’en faisaient pas à ce moment-là. Je ne me sentais pas partante pour faire des reprises car je préfère interpréter mes compositions. En revanche, durant The Artist, j’ai adoré l’exercice de la reprise, j’avais fait un mashup de Serge Reggiani et de Dr Dre.

Quel regard as-tu sur ton parcours depuis ta participation à l’émission de Naguy ?

L’émission a pas mal boosté et accéléré les choses. Je travaillais déjà avec Adone Productions qui sont mes tourneurs mais aussi maintenant mes producteurs ; je très heureuse de cette collaboration artistique ; je pense que c’est grâce à eux que j’ai autant de dates mais l’émission n’y est pas pour rien aussi. The Artist m’a apporté une crédibilité en plus. Mon nom dit quelque chose aux gens.

As-tu retravaillé tes titres avant de les présenter sur ton premier EP ?

J’ai retravaillé ces titres avec Guillaume Stelly qui s’est occupé des arrangements, de la direction artistique et du mixage de ce premier EP. Il a été question à un moment de faire des versions avec un quatuor à cordes mais nous avons préféré garder ces titres tel quel car ils nous plaisaient ainsi. Nous verrons peut-être plus tard…

Comment vois-tu ce disque ? Est-ce une « carte de visite » ?

Il y a quatre titres sur cet EP ; c’est un premier panel qui présente assez bien le projet. J’aime beaucoup la pochette de ce disque ; il faut savoir que la photo de devant est un photomaton qui a été pris avant même que Petite Gueule existe et comme cet EP est le premier disque officiel qui sort, il était évident de l’utiliser ; nous l’avons juste un peu sublimé. On peut effectivement parler de carte de visite et on a hâte de présenter la suite…L’album devrait sortir au printemps 2023. Je suis super heureuse de travailler sur ce disque avec Tom Fire.

Comment décrirais-tu ton univers ? Viscéral, peut-être, puisque c’est le titre de l’une de tes chansons…

Oui, viscéral pourrait complètement faire partie des adjectifs qui qualifieraient mon univers car on y retrouve un côté sanguin, fougueux, hargneux, terrien et électrique. En revanche, dans cet univers, il y a un autre pendant qui se situe plus dans l’enfance, la nostalgie et la tendresse. Tout cela se mélange. Je vais dire que cet univers est éclatant et énergique aussi.

De quoi parles-tu sur « Posé » ton nouveau single ?

« Posé » parle d’amitié et de l’insouciance prolongée que j’aimerais bien que l’on garde quand on est adulte.

« Posé » serait-il la face apaisée de Petite Gueule après « Ça M’Énerve » ?

(Rires) Oui, tout à fait, il y a quelque chose d’un peu plus cool, chill et sodade dans ce titre.

Comment as-tu souhaité la mise en images de ce titre ?

Ce clip a été tourné dans les lieux qui ont beaucoup compté dans ma vie ; ceux où j’allais traîner avec ma bande de copains ; là où nous allions nous poser. Il y a 38 lieux symboliques dans ce clip. Ça a été une sacrée organisation ; nous avons mis tout cela en place avec Nicolas Guillemot ; nous avons écrit un scénario et nous avons conceptualisé le clip tous les deux. Nous avons beaucoup échangé en amont avec Nelson Rodrigo qui a réalisé cette vidéo qui a été tournée entre Montreuil, Paris et Créteil . Par ailleurs, il y a 34 potes dans ce clip ; souvent j’ai retrouvé ces amis dans les lieux que je fréquentais avec eux. J’ai même retrouvé des amis d’enfance pour ce clip. Symboliquement, ça a été très beau. Il y a même mes parents, des amis à eux, mon frère, des amis à lui…Ce tournage a été chargé en sens et en émotion.

Quels sont tes prochains projets ?

J’ai une vingtaine de dates cet été. Je serai le 09 juillet au Festidreux, le 15 juillet aux Francofolies, les 16 et 17 au Festival Jean Ferrat à Antraigues. Je vais me produire pendant le Festival d’Avignon au Théâtre de L’Arrache-Cœur du 18 au 25 juillet à 16h30. Le 26 juillet, je jouerai au Théâtre de la Mer à Sète. Le 26 août, je serai sur scène au Festival Les Carrières Saint Roch à Luzarches. Dès la rentrée, il y aura d’autres clips et la préparation de l’album…