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Retrouvailles avec Grand Garçon au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Julien Vallon

(c) Julien Vallon

Comment a été accueilli ton premier EP paru à l’automne dernier ?

Comme c’était mon premier EP, il a été intéressant de voir la réaction des autres. J’ai eu une parution dans Tsugi, une chronique inattendue sur Radio Canada, un post de la journaliste Rebecca Manzoni…Il y a eu pas mal de retours à travers les réseaux sociaux, ça a été très sympa d’avoir des messages ou des appels de personnes vivant dans d’autres régions qui avaient découvert et apprécié ma musique et qui me demandaient quand est-ce que je venais par chez eux. Avec ce premier EP, je me suis retrouvé dans le grand bain et les retours ont été encourageants ; c’est pour cela que je me suis dit qu’il fallait continuer.

Entre tes deux EPS, tu as sorti une reprise de « Sans Contrefaçon » de Mylène Farmer, pourquoi as-tu choisi ce titre et comment as-tu voulu le réinterpréter ?

J’avais cette idée en tête depuis pas mal de temps. Je voulais faire une reprise de Mylène Farmer car j’aime vraiment bien ce qu’elle fait depuis longtemps. Malgré tout ce qui a pu sortir depuis, je n’ai jamais oublié ces anciens morceaux. Je trouvais ça marrant d’avoir un projet qui s’appelle Grand Garçon et de chanter en étant un homme « …sans contrefaçon, je suis un garçon… » qui était chanté bien évidemment à l’origine par une femme. Je me suis demandé ce que ce titre signifiait en étant chanté par moi. Je suis parti dans une histoire de monde un peu dur et très géré/organisé par des garçons qui aiment bien se taper dessus et faire la guerre et c’est ce que nous avons voulu mettre en images dans le clip qui illustre cette reprise. La réinterprétation a été musicale et visuelle. Pour tout dire, j’avais fait une première version plus Rock mais ensuite, j’ai eu à cœur de présenter une version un peu plus smooth ; plus downtempo, un peu à la Massive Attack au niveau de l’instrumentation. J’ai posé ma voix dessus de façon très simple, un peu comme sur du velours, elle n’est pas forte et cela contraste avec la version originale qui était très pétillante avec des claviers et une Mylène Farmer qui chantait en montant et descendant.

As-tu affiné ta direction musicale sur « Deux » ?

Je crois que je l’ai ouverte même si l’on retrouve les mêmes fondamentaux à savoir de la musique électronique pour danser, des guitares et du chant en français. On va dire qu’il y a le même triptyque mais ce qui est bien avec un second EP, c’est que l’on a le premier derrière soi et on se sent un peu plus libre d’aller ouvrir sur les mélodies ou la manière de chanter et d’oser des choses qui n’avaient pas été tentées  sur le premier EP avec lequel je me présentais timidement. Avec « Deux », j’ai ouvert un peu le jeu sur la manière d’interpréter « la formule Grand Garçon ».

(c) Julien Vallon

(c) Julien Vallon

« Comme Un Fantôme », « Nuage » et « En Apnée » sont beaucoup plus Rock, est-ce une voie que tu aimerais encore plus creuser à l’avenir ou peut-être en live ?

Il y a toujours à la fois ces composantes de musique électronique et de Rock très guitare de l’autre côté. Sur mon premier EP, le poids du corps était un peu plus sur le côté électronique même s’il y avait déjà de la guitare alors que sur le second, il y a plus de guitare, le poids du corps est un peu plus sur le côté Rock. La guitare étant mon instrument, je me suis senti un peu plus libre de me lâcher et d’appuyer sur ce côté plus Rock. Le live est le grand sujet…Je connais bien la formule Grand Garçon en studio mais à quoi va-t-elle ressembler en live…Je réfléchi à cela ; notamment sur le fait d’être seul ou accompagné ; pour l’instant, je ne sais pas.

Tes deux EPS se répondent-ils ?

Je ne sais pas s’ils se répondent mais en tout cas ils se parlent ; ça c’est certain. Il y a des échanges intéressants entre certains morceaux. Il y a des lignes que je peux tracer entre un morceau comme « L’Aventure » présent sur le premier EP et « Nuage » qui est sur le second.

Quel a été le déclic pour apparaître physiquement sur tes photos de presse alors qu’auparavant tu avais gardé une part de mystère ?

Ce sont des personnes très sympathiques autour de moi qui m’ont dit que ça suffisait maintenant de me cacher ; qu’il fallait que je me montre et effectivement, je me suis dit qu’il fallait le faire. Je ne suis pas Daft Punk, je ne vais garder un casque toute la journée (rires). Je suis content de m’être dévoilé un peu d’autant que durant cette séance, j’ai beaucoup joué ; notamment avec mes cheveux ; avec le photographe qui a fait ces photos.

(c) Julien Vallon

(c) Julien Vallon

Le bleu est la couleur dominante sur les pochettes de tes deux disques ; cette couleur synthétise-t-elle ton univers ?

Je vais finir par le croire ! C’était vraiment le cas au début mais pour ce second EP, j’étais décidé à passer à autre chose et j’étais parti sur du rouge. Au moment de faire des photos pour ce disque, j’ai eu le plaisir de faire la rencontre de Julien Vallon qui est un super photographe, nous avons fait des prises de vues, nous avons essayé en rouge mais immédiatement, le bleu était vraiment plus intéressant et fort au niveau du rendu. Me revoilà dans le bleu !

Quelles thématiques abordes-tu sur « Deux » ?

La relation sentimentale est une thématique qui était déjà présente sur le premier EP ; que ce soit ses côtés un peu violents ou au contraire, ses côtés très réjouissants. C’est toujours un peu cela mais je l’exprime avec des histoires différentes. « Nuage » est un morceau un peu différent ; c’est un texte qui est plus autocentré et qui aborde le rapport que l’on a soi et au monde. J’ai déjà d’autres textes qui eux sont un peu plus sur l’actualité ; je vais voir ce que ça va donner mais en fait, je me sens bien dans les choses assez intimes que ce soit une relation entre deux personnes qui s’aiment ou qui ont arrêté de s’aimer ou intimes par rapport à soi afin de savoir où l’on en est ou ce que l’on pense.

Pourquoi as-tu choisi d’utiliser des images du film court « Outer Space Greenhouse » de Tanner Fowler pour le clip de « Nuage » ?

Je suis tombé sur des images de ce film et j’ai trouvé qu’elles résonnaient vraiment avec ce que racontait ce titre. J’ai pris contact avec Tanner Fowler en lui demandant l’autorisation de pouvoir utiliser des images afin de faire un montage pour un clip ; ça s’est passé de manière très simple et j’ai trouvé cela hyper agréable.

(c) Julien Vallon

(c) Julien Vallon

Avec qui te verrais-tu partager une chanson ?

J’avoue que sur ce second EP, le morceau « Arme Blanche » qui est fondé sur une rythmique très Drill m’a donné envie de croiser un artiste Hip hop afin de voir comment nos univers pourraient se télescoper. Quitte à faire un morceau avec quelqu’un d’autre, je préférerai que ce soit dans un registre totalement différent ; peut-être pas de l’opéra même si j’aime bien ça mais le Hip hop m’intéresserait bien.

Quels sont tes prochains projets ?

Actuellement, j’essaie d’avancer sur la question du live… Il y aura peut-être une vidéo sur « Le Sang » qui est extrait de mon premier EP. J’ai remixé un morceau que je n’avais pas enregistré jusqu’à présent ; peut-être que cela va donner lieu à un maxi, comme j’aime beaucoup ce titre, j’aimerais bien le faire remixer aussi par d’autres. Le troisième EP est quasiment écrit et je l’envisage pour 2023.

Retrouvailles avec Grand Garçon au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son second EP !
https://www.facebook.com/grandGmusic
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