Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec Placide au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur ce duo très prometteur !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Morgan Eloy

(c) Morgan Eloy

Qui fait quoi dans Placide ?

Alex : Je chante, je joue des guitares plutôt acoustiques et parfois de la basse et des claviers. Nous écrivons tous les deux dans ce projet et Lionel qui est multi instrumentiste s’occupe de tout l’aspect musical.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

A : Nous nous sommes rencontrés scéniquement lorsque je défendais mon second EP « Lonesome Cobaye ». Lionel avait remplacé l’un des musiciens.

Comment est née l’idée de ce projet commun ?

A : J’ai voulu mettre en musique un texte écrit par une auteure chère à ce projet, j’ai fait appel à Lionel et nous nous sommes très vite dit que nous tenions un nouveau concept ; plutôt que de jouer sous mon nom, nous avons préféré monter un groupe. J’avais à cœur de raconter autre chose et Lionel avait envie de me faire trouver une voix plus posée dans ma façon de chanter.

(c) Morgan Eloy

(c) Morgan Eloy

Votre nom de scène fait-il référence à votre musique ?

Lionel : Oui car nous la voulions plus sobre et mieux canalisée, dans un souci d’épure. Placide c’est à la fois revenir au plaisir enfantin, naïf de jouer et rester en maîtrise de soi face aux aléas.

Quel univers avez-vous envie de développer avec Placide ?

L : Un univers poétique, où les espaces sonores sont suffisamment grands pour que nos esprits puissent divaguer, rêver.

A : Nous sommes liés par un univers assez cinématographique. Nous sommes inspirés par beaucoup d’images parfois surréalistes, parfois apaisantes. Nous sommes entre la rêverie et le mystère tout en étant ancrés dans un réel dont nous voulons sortir par le biais de la musique.

De quoi parle « Le Chemin Des Oiseaux » avec lequel vous lancez officiellement Placide ?

L : Ce texte est une incantation : c’est un chant intime pour se donner du courage et abandonner tout ce que l’on connaît, ne plus s’accrocher à rien ; car c’est précisément ce rien qui nous guidera à présent.

(c) Morgan Eloy

(c) Morgan Eloy

Pouvez-vous nous parler de sa mise en images ?

A : Le clip qui illustre « Le Chemin Des Oiseaux » a été tourné dans le Parc naturel régional du Pilat qui se situe non loin de Saint-Étienne. Quand on connaît le Parc en lui-même, il y a des endroits très identifiables comme le Col de l’Oeillon et les chemins du Gouffre de l’Enfer ; ils nous ont été proposés par mon ami Thomas Catel qui habite dans le coin et qui a vraiment initié le parcours qui nous a permis de tourner ces images. Pour ce clip, nous voulions quelque chose qui ne soit pas urbain. Comme « Le Chemin Des Oiseaux » raconte un peu un chemin de vie, nous avions besoin de nous détacher de quelque chose de trop ancré dans le réel et nous voulions de la nature.

Pouvez-vous expliciter la symbolique de ce clip ?

A : On passe notre vie à faire ce chemin pour se comprendre ; on va peut-être parfois chercher loin ou chez d’autres ou même dans l’artificiel alors qu’en fait, c’est quelque chose de très intérieur. C’est ce que nous voulions exprimer avec les oiseaux. Ça nous allait bien d’être ramenés à un côté animal comme n’importe quelle espèce vivante qui peuple la Terre.

Que pouvez-vous nous révéler sur votre premier album à paraître cet automne ?           

A : Ce premier album abordera justement la traversée intérieure que nous venons d’aborder. Cette thématique est assez récurrente dans ce disque. Nous avons vraiment voulu raconter une histoire dans cet album qui parlera notamment d’amour et des relations hommes-femmes.

(c) Carly Blackman

(c) Carly Blackman

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

A : D’un point de vue humain, Lionel arrive à avoir beaucoup plus de distance que moi en général et il m’apporte cet équilibre-là. Musicalement, nous nous faisons vraiment confiance même si nous n’avons pas forcément les mêmes références. Au-delà de cela, Lionel possède une vraie facilité à faire quelque chose de simple sans être simpliste musicalement parlant. C’est difficile de faire simple mais chez Lionel, ça coule de source, quand il prend un instrument, ça devient un prolongement de lui. 

L : Alex est un musicien généreux, ouvert,  toujours friand de nouvelles expériences musicales. Il a une bonne oreille musicale et comme moi il est fainéant et ne la travaille pas assez ;). Ses origines italiennes et des pays de l’est me parlent dans sa manière d’aborder l’harmonie, sa recherche de suite d’accord : nous avons la même appétence pour écrire de belles chansons pop, qui ne se limitent pas à quatre accords fades entendus mille fois à la radio.

Avez-vous d’autres projets musicaux en parallèle à Placide ?

A : Pas vraiment car nous avons des activités professionnelles assez denses. Ça nous arrive d’accompagner d’autres artistes, mais Placide est vraiment le projet qui nous unit.

Avez-vous déjà rodé vos chansons sur scène ou est-ce que ce sera la prochaine étape ?

A : J’ai envie de dire que ce sera la prochaine étape car nous n’avons fait que quelques essais dans des petits lieux et cela nous a permis de voir comment ces chansons pourraient exister en live. Sur scène, je suis souvent soit à la guitare soit au piano et au chant et Lionel est à la guitare mais nous sommes en train de travailler pour faire évoluer cette formule.

Rencontre avec Placide au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur ce duo très prometteur !
https://www.facebook.com/placiiide
Commenter cet article