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Retrouvailles avec Caesaria au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de leur premier album !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Marco Dos Santos

(c) Marco Dos Santos

Comment voyez-vous l’avant « All We Have Is Now » ? Vos EPS ont-ils été des « graines semées » pour arriver à ce premier long format?

Théo : Tous nos EPS ont participé à la concrétisation de ce premier album. Nous défendons ce Rock Electro que nous appelons le Club Rock et il a pris différentes voies en fonction des EPS car nous avons beaucoup expérimenté. « All We Have Is Now » marque la fin de ce chemin initiatique car nous nous sommes trouvés sur la manière d’écrire, de composer, de produire et de faire sonner ce Club Rock comme nous le voulions.

Que représente ce disque pour vous ? Le début d’un nouveau chapitre ?

Thomas : L’album en soi, nous avons mis un certain temps avant d’en faire un car pour nous, cela avait beaucoup d’importance. Ce disque vient concrétiser cette recherche de son dont parlait Théo et marque un peu la transition entre tout ce que nous avons fait auparavant et le début de quelque chose d’autre.

Théo : C’est un nouveau chapitre et tout le livre reste à écrire derrière.

Avez-vous pensé/travaillé différemment par rapport à vos EPS ?

Théo : Nous avons gardé à peu près la même base à la différence que nous sommes allés beaucoup plus en profondeur dans les morceaux. Nous avons travaillé avec notre directeur artistique qui nous a vraiment aiguillés sur des directions à prendre. Nous avions une quarantaine de maquettes et nous avons élagué au fur et à mesure en rentrant dans chaque morceau au plus loin pour arriver à la petite douzaine que l’on retrouve sur l’album. Pour le coup, ça a été une nouvelle façon d’envisager la production et l’écriture dont la logique a été beaucoup plus consciente.

Thomas : Dans l’écriture des morceaux, nous sommes allés plus loin, nous avons beaucoup plus réfléchi les textes.

Théo : Nous avons mis un peu plus de temps et de nous dans tout. Le travail avec notre D.A nous a permis d’avoir le regard extérieur dont nous avions besoin.

Louis : Nous avons beaucoup avancé grâce à lui. Il nous a apporté des codes qui nous ont permis d’explorer plein de choses dans les chansons.

Thomas : Nous avons tous senti que nous composions différemment.

Retrouvailles avec Caesaria au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de leur premier album !

Le titre de votre album fait-il référence à ce que nous vivons depuis deux ans déjà ?

Théo : Oui mais pas uniquement. C’est notre leitmotiv, c’est ce pourquoi nous faisons de la musique. Nous aimons ce côté moment présent, ce que représentent un concert et l’écoute d’un album ou d’un titre. Nous voulions ce nom comme un rappel pour tout le monde. « All We Have Is Now », c’est maintenant, c’est ce qui se passe aujourd’hui, c’est le présent qui est le plus important pour nous. C’est peut-être un peu bateau à dire mais effectivement, depuis deux ans, ça nous saute à la gueule que c’est vraiment le cas et ça a nourri notre réflexion sur l’album au moment de l’écriture. Nous nous sommes rendu compte que c’était le fil rouge de notre petite carrière depuis que nous avons créé le groupe jusqu’à cet album, d’autant plus qui a été écrit en pleine pandémie.

Personnellement, vivez-vous tous plus dans le présent ?

Thomas : Nous essayons au maximum de profiter de ce que nous avons et de ce que nous sommes en train de créer tous les trois. J’ai l’impression que nous ne regardons pas trop vers le passé alors que forcément, nous pensons un peu quand même au futur notamment par rapport aux concerts et à la suite de cet album. En tout cas, dès que nous le pouvons ou quand nous nous posons trop de questions, nous nous rapprochons toujours du moment présent. C’est important d’être à 100% au moment T. 

Quatre singles sont déjà sortis… « All We Have Is Now » pourrait vite prendre des allures de best of, était-ce votre intention ?

Théo : Non, nous n’avons pas pensé chaque morceau comme un single potentiel. Nous avons effectivement dévoilé plusieurs titres avant l’album car nous trouvions intéressant de distiller ce disque avant sa parution afin que le maximum de morceaux puissent vivre tout en laissant un moment de découvert à la sortie de ce long format.

(c) Marco Dos Santos

(c) Marco Dos Santos

Quelles thématiques abordez-vous sur ce disque ?

Théo : Nous abordons nos problématiques de vingtenaires aujourd’hui. Les chansons de cet album parlent d’amour, d’amitié, de sujets de société, d’émotions, de sentiments, du temps qui passe, du fait que rien ne change…Ce sont vraiment des thématiques de vie, nous ne nous sommes pas inventé des personnages. Dans les textes de ce disque, il y a vraiment ce que nous avons vécu, ressenti, ce que nous avons envie de dénoncer…Ce sont nos problématiques et elles sont liées aussi à notre génération.

Quels adjectifs nous donneriez-vous pour synthétiser cet album ?

Thomas : Même si ce n’est pas ce qui ressort des morceaux, je vais dire mélancolique car je pense être un éternel mélancolique.

Théo : Multiple car même s’il y a une cohérence tout au long de cet album, il y a eu pas mal de parti pris ; ce que nous permet le Club Rock. Musicalement, ce n’est pas tout le temps la même chose et c’est ce que nous aimons bien aussi.

Louis : Élégant ; c’est quelque chose qui se dégage de ce disque et que nous n’avions peut-être pas auparavant.

Le fait qu’il ne soit composé que de dix titres ; sans compter l’intro et l’outro ; est-ce une façon d’aller droit au but ?

Théo : Oui, sûrement mais nous n’avons pas trop réfléchi à cela.

Thomas : Nous avons vraiment mis de nous dans chacun de ces dix titres et nous n’avions pas envie de nous éparpiller car c’est déjà très difficile d’être au bon moment au bon endroit sur un morceau afin de ne pas se louper ; le faire sur dix titres, c’est déjà bien et nous en gardons pour la suite…

(c) Marco Dos Santos

(c) Marco Dos Santos

Justement ; alors que ce premier album vient tout juste de sortir, avez-vous déjà la suite dans un coin de vos têtes ?

Théo : Nous composons toujours un peu et nous avons déjà plein de choses en stock mais nous sommes vraiment focus sur la sortie de ce premier album.

Thomas : Nous ne nous arrêtons jamais vraiment et nous nous faisons écouter de nouvelles choses régulièrement. Nous n’avons pas d’idées bien précises mais comme le disait Théo, nous avons plein de choses en stock et nous avons encore plein choses à raconter. Ça va venir naturellement et ça va se faire facilement.

Comment se présente le live pour défendre « All We Have Is Now » ?

Louis : Plusieurs dates arrivent et c’est très cool. Le 29 avril, nous jouerons à La Boule Noire à Paris.

Thomas : Les dates s’enchaînent moins qu’avant car c’est plus compliqué mais nous avons quand même une vingtaine de concerts prévus jusqu’en juillet dont des festivals. Personnellement, je n’ai plus du tout peur que ça s’annule ou que ça soit reporté car c’est devenu plus stable. Le rêve avec cet album serait de s’expatrier un peu…

Retrouvailles avec Caesaria au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de leur premier album !
https://www.facebook.com/wearecaesaria
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