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Retrouvailles avec Vexlar au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP dont la sortie est imminente !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Nina Linnemann

(c) Nina Linnemann

« Un Mec Bien » s’inscrit-il dans la continuité musicale de « Curriculum Vitae » que tu as sorti en 2019 sous le nom de VXL ?

Franchement, non et cela pour la simple et bonne raison que j’ai fait cet EP dans une notre démarche. Intrinsèquement, je pense que mes influences sont les mêmes car j’ai toujours une tendance à aller vers la rythmique et ce genre de choses mais sur ce nouveau disque, on n’est plus sur du sampling Afro/Electro, on est sur de la chanson Pop chantée en français by myself.

Pourquoi as-tu modifié ton nom entre ces deux projets ?

VXL est pseudonyme que j’utilise toujours en tant que producteur et en tant que musicien pour et avec d’autres. J’étais quand même parti pour essayer de construire un second album sous ce pseudo mais la vie, les influences, le contexte ont fait qu’à un moment j’ai personnalisé ces chansons. J’ai récupéré l’ensemble en me disant que je n’allais pas utiliser un pseudonyme et que j’allais chanter ces titres moi-même sans faire appel à des featurings. J’ai changé mon nom car ce projet était nouveau au final.

Quel serait ton but avec cet EP à paraître le 25 mars ?

Le fait de chanter de moi-même et en français, cela m’a donné envie de raconter des choses. Le but de cet EP serait de me raconter un petit peu et de donner un poil de légèreté au contexte et à la vie en général même si cet EP n’a pas été écrit pendant la pandémie. En tant que créatif et musicien, j’avais besoin de sortir de choses.

Retrouvailles avec Vexlar au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP dont la sortie est imminente !

De quoi vas-tu parler sur ce disque ?

Sur cet EP, il y a un peu de politique, un peu de personnel, un peu d’amour, un peu d’histoires d’ex et de la poésie pure.

Était-ce une évidence d’interpréter toi-même tes nouveaux titres ?

Non car j’étais parti dans la même démarche de collaborations pour un second album ; même si avec du recul, cela aurait été compliqué d’aller exactement où je voulais en faisant appel à d’autres personnes pour chanter sur ma musique. Là, il est évident que c’est plus simple d’essayer d’aller dans la direction que je veux si ce n’est que je ne suis pas chanteur à la base. Il y a eu ce petit frein au début mais je pense que j’ai réussi à peu près l’exercice. Advienne que pourra, si je dois remettre ça, je saurai quoi changer ; par ailleurs, je suis toujours à l’écoute des propositions de chacun.

Suit-on une sorte de cheminement tout au long de ton EP qui se termine avec « Je Viens Vers Toi » ?

Honnêtement, non. Sauf s’il y a un concept, c’est compliqué de balader l’auditeur d’un point A à un point B sur un EP. L’idée est de présenter une palette musicale assez large en peu de titres. En revanche, j’ai fait deux-trois tentatives en ce qui concerne l’agencement du tracklisting.

(c) Jérôme Ghern

(c) Jérôme Ghern

Quelles ont été tes envies visuelles pour le clip qui illustre « Oya Solitude » ?

J’ai repris le même caméscope de famille que j’avais utilisé pour l’un des clips de mon projet VXL à l’époque,  je suis parti à l’Île d’Yeu et j’ai tourné des images là-bas. Comme j’aime bien les projections sur des silhouettes ou des objets, j’ai conceptualisé un peu la chose en me disant que cela donnerait un peu de mystère et de mystique à toute l’histoire. Je me suis donc mis en silhouette en transparence sur les images de l’Île d’Yeu. C’est un peu une mise en abyme d’un personnage dans sa solitude.

Justement ; serait-ce cette solitude que tu chantes qui te permet de créer ?

Cette expérience sur l’île a été une première pour moi. A Paris, j’ai un studio d’enregistrement, beaucoup de monde y vient et je suis toujours à travailler sur des projets à droite à gauche avec d’autres personnes. Je crois que j’avais besoin d’essayer de me retrouver seul ne serait-ce que pour l’expérience et je me suis trouvé ma petite routine. J’y ai passé un mois complet, je travaillais quasiment tous les jours et une quinzaine de morceaux  sont sortis. Ça m’a fait du bien.

Ton disque sortira au début du printemps, pour autant, dirais-tu que son atmosphère est printanière ?

Dans la globalité, oui voire même estivale. Le printemps est une saison que j’adore et je suis né au tout début de l’été. Un entre-deux, c’est pas mal. On traverse un peu les saisons sur cet EP. Ce qui est certain, c’est que l’on n'est ni en hiver ni en automne. Il y a quelque chose de solaire dans ce disque.

(c) Nina Linnemann

(c) Nina Linnemann

« Un Mec Bien » est-il le premier pan d’un album ?

Je ne pense pas ; cet EP est tout simplement une manière de promouvoir ce que j’aime faire ; créer de la musique. Si ça se trouve, demain, je vais reprendre du VXL en parallèle à Vexlar qui fera aussi peut-être des remixes sur je ne sais pas quoi…Je n’ai pas de visibilité d’album. C’est compliqué déjà de sortir de la musique, si cet EP résonne un peu comme je l’entends et comme j’aimerais, advienne que pourra. Un album, c’est vraiment une autre démarche, c’est du temps et de l’investissement personnel. Chaque chose en son temps…

Quels sont tes prochains projets ?

L’EP sortira le 25 mars. Un troisième titre que j’aime beaucoup sera extrait du disque et il sera mis également en images. Au printemps, nous allons enregistrer le quatrième album de Talisco. Je collabore avec mon pote DeSaintex qui sortira prochainement son album et aussi notamment avec Oete. Il y aura peut-être du live et des DJ sets…

Retrouvailles avec Vexlar au Studio Luna Rossa afin d’en apprendre plus sur son premier EP dont la sortie est imminente !
https://www.facebook.com/vexlar.music
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