Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec Wirdow au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Alvina photographie

(c) Alvina photographie

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

J’ai 22 ans, je suis auteur, compositeur et interprète. Je joue du piano depuis mon plus âge et j’ai suivi pas mal de cours de chorale, de chant et de théâtre. Avant de me lancer dans la musique, j’ai fait une formation professionnelle de comédie musicale durant laquelle j’ai étudié différents aspects artistiques ; le théâtre, la musique et la danse. Dans mon projet musical, j’avais vraiment à cœur de présenter quelque chose de pluridisciplinaire qui engloberait ces différents arts. Depuis 2021, j’arrive à sortir mes chansons que je compose depuis l’âge de 14 ans. Mon premier EP intitulé « Escape Game » est disponible depuis le 18 mars.

Pourquoi as-tu choisi Wirdow comme nom de scène ?

Ce nom de scène est un mélange des mots Anglais weirdo et widow que l’on peut traduire en français par étrange et veuve. J’ai choisi ce pseudo car je me suis toujours trouvé étrange artistiquement parlant ; j’ai toujours été attiré par l’art du sombre et de l’étrange mais teinté d’espoir ; et en grandissant, j’ai dû faire le deuil de pas mal de choses et ces deux mots avaient du sens pour moi.

Quel a été le déclic pour te lancer avec « Sourire Pour Te Plaire » il y a un peu plus d’un an ?

Je rêvais de me lancer dans la musique depuis très jeune et à la base, j’écrivais en anglais. Comme je voulais essayer le français, j’ai demandé à mon meilleur ami Nicolà Michel de m’écrire un texte. Auparavant, ma culture musicale était anglophone mais ces dernières années, je me suis intéressé à des artistes francophones et ça m’a donné envie d’essayer mais j’avais du mal à écrire moi-même. Nicolà a écrit « Sourire Pour Te Plaire » selon mes expériences dans l’école où il m’a vu grandir artistiquement parlant. Par ailleurs, cette chanson dénonce une société qui est trop portée sur les apparences, sur le sourire pour plaire quitte à effacer ce que l’on est vraiment afin d’être accepté et je trouvais intéressant le fait de mettre en avant cette dualité. J’aimais bien le message que véhiculait cette chanson qui m’a permis de faire tomber la barrière de la langue et c’est pour cela que j’ai choisi de la sortir en guise de premier single.

(c) Alvina photographie

(c) Alvina photographie

Mets-tu toujours beaucoup de toi dans tes titres ?

Oui, j’aborde des sujets très personnels dans mes textes. Etant hypersensible, j’écris dès que je vis quelque chose de fort afin de sublimer cette émotion. En anglais, c’était beaucoup plus simple de le faire car il y avait la barrière de la langue.

Pourquoi n’as-tu pas inclus tes quatre premiers singles sur ton premier EP baptisé « Escape Game » ; serait-ce parce qu’il y a un fil rouge sur ce disque ?

Exactement, c’est parce qu’il y a un fil rouge sur ce disque à savoir l’escape game. Les morceaux se suivent selon un processus psychologique. L’escape game est une métaphore de ma vie et j’ai choisi cette image-là également pour symboliser le fait d’échapper aux schémas qui nous enferment et aux démons qui nous hantent. « Sourire Pour Te Plaire » aurait pu rentrer dans cet EP mais j’ai préféré présenter des chansons inédites et de nouvelles sonorités.

Quelles thématiques abordes-tu sur « Escape Game » ?

Il y a deux grandes thématiques : l’amour et le mental. Dans la première partie, j’aborde notamment la rivalité amoureuse, mon admiration du féminin et les relations toxiques. Dans la seconde, je parle de descente aux enfers, je me questionne sur la dureté du monde en général et l’EP se termine sur une note d’espoir. De manière générale, cet EP parle de la recherche de l’acception, de l’amour, du bonheur et de sa liberté propre.

(c) Alvina photographie Artwork Studio contre.courant

(c) Alvina photographie Artwork Studio contre.courant

Ton disque est actuellement défendu par « Mytho » dont le clip laisserait présager une suite…Avons-nous vu juste ?

Oui et pour tout dire, à la base, je voulais réaliser un court-métrage avec trois titres de cet EP et c’est peut-être ce qui va arriver dans les prochains mois…Pour l’instant, nous avons prévu deux tournages qui se suivraient au mois de mai ainsi qu’une Dance Vidéo pour un autre titre.

Pourrais-tu nous en dire plus sur ton rapport à la danse ?

J’ai toujours aimé la danse pour tout ce que l’on peut raconter avec cet art à travers le mouvement et les émotions sans avoir besoin de mots. Quand je danse, je me sens libre, je me sens moi-même. Pour moi, la danse touche à l’ineffable, chacun peut avoir sa propre interprétation. Comme il est question de lutte pour trouver sa liberté sur mon EP, nous allons mettre cela en images sur la Dance Vidéo chorégraphiée qui sortira prochainement.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Pop et sombre à la fois, la mélancolie et la séduction s’y mélange, très intense, personnel, sensible et engagé.

(c) Alvina photographie

(c) Alvina photographie

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Lady Gaga, David Bowie, Queen, Angèle, Stromae, Hoshi, Mylène Farmer, Britney Spears, Marina

Pour reprendre le titre de ton EP, es-tu un gamer expérimenté ? Si oui, quel serait le meilleur escape game auquel tu aurais participé ?

J’ai travaillé dans un escape game durant six mois ! J’en ai testé plusieurs dans Paris dont pas mal sur le thème de l’horreur. J’aime les jeux de rôle et résoudre des énigmes. J’ai adoré faire Les Disparus à Phobia dans le 13ème et sinon, j’ai vraiment beaucoup apprécié The Live Thriller qui est une expérience immersive en plein Paris.

Rencontre avec Wirdow au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier EP !
https://www.facebook.com/IamWIRDOW
Commenter cet article