Retrouvailles avec Chiara Foschiani au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de son premier titre en français !

Que retiens-tu de l’aventure « Trouble Maker » ?

Plein de sentiments mélangés ! Il y a eu beaucoup d’excitation car c’était mon premier gros projet et je le préparais depuis longtemps. Si je regarde en arrière aujourd’hui, je suis très fière de ce disque ; j’ai encore plus hâte de dévoiler la suite et d’avoir les retours des médias et des gens. Je garde donc un super beau souvenir de « Trouble Maker ».

Ce premier EP t’a-t-il confortée dans tes choix artistiques ?

Oui, ce premier EP m’a confortée sur certains points ; je sais ce que je veux approfondir maintenant car il y a certaines choses que j’ai touchées du doigt et sur mon prochain projet, je vais aller beaucoup plus en profondeur. Avec ce premier EP, j’ai semé des graines et maintenant, elles sont en train de germer.

Penses-tu que ton prochain projet sera aussi visuel ?

Oui, complètement et je suis en plein dedans ; j’ai beaucoup d’idées en tête et si tout n’est pas encore très clair, c’est certain qu’il y aura des clips, quelque chose de très visuel et une histoire. J’essaie vraiment de développer le propos avec une intro, une progression et une fin.

Quel a été le déclic pour écrire ton premier titre en français ?

A cette période-là, j’écoutais pas mal d’artistes Français ; je pense que mon oreille s’y est habituée et les mots me sont venus plus facilement dans notre langue. Je ne saurai dire s’il y a eu réellement un déclic ou comment la bascule s’est faite mais je ne me suis pas forcée à écrire en français ; ça s’est fait naturellement.

De quoi parle « Amer » ?

« Amer » évoque un ras-le-bol. Parfois, certaines personnes qui prennent connaissance du projet veulent un peu s’y greffer et même m’aider avec bienveillance en me conseillant en tant qu’artiste d’avoir des opinions claires sur certains sujets tout en prenant pas la parole si je n’y ai pas été autorisée et sans parler trop fort. Cette chanson aborde cette contradiction mais aussi ce goût amer de la société et de ce que l’on nous impose humainement parlant.

Qu’est-ce qui pourrait te rendre amère dans la vie ?

Plein de choses ! L’intolérance, les injustices, la haine, le non-respect de la vision des autres sur tout un tas de sujets notamment sur l’amour ; aimer qui l’on veut quand on veut ; cette chose simple et personnelle qui ne regarde que nous mais que tout le monde se permet de juger.

Tu t’exprimais en anglais sur ton premier EP, cela t’a-t-il permis de développer une fanbase à l’étranger ?

Oui, un petit peu ; je sais que l’on m’aime bien au Brésil et que mes chansons ont été diffusées sur des radios en Angleterre. Doucement mais sûrement, mes chansons touchent pas mal de monde et c’est cool.

Prévois-tu une adaptation en anglais pour « Amer » ?

Ce n’est pas prévu pour l’instant mais on m’en a parlé et j’y ai un peu réfléchi. Il ne faut jamais dire jamais donc qui sait…

Ton univers est-il toujours en évolution ou l’as-tu cerné totalement ?

Je pense que mon univers n’est pas fixe, il est en perpétuelle évolution et cela va continuer car ça va de pair avec mon évolution personnelle. Actuellement, je dirai que mon univers est chaotique, contradictoire et clair-obscur.

Avec qui ou dans quel style te verrais-tu partager ta musique ?

Nekfeu serait mon feat de rêve en français. Je pense que cette collaboration pourrait être très enrichissante ne serait-ce que d’un point de vue humain. Dans la Pop, Taylor Swift mais à vrai dire, ce serait pour partager des moments avec ces artistes que je trouve passionnants à travers leurs interviews et leurs textes. Je suis vraiment ouverte à tout et j’ai envie de tester plein de choses. J’aimerais beaucoup pouvoir travailler avec un DJ ; j’adorerais faire un titre un peu à la David Guetta. Collaborer avec un rappeur me brancherait bien !

La suite est-elle déjà écrite ?

Oui, j’ai beaucoup de chansons qui sont prêtes. Je suis très souvent en studio et mon second EP est en cours.