Rencontre avec Méduses au Studio Luna Rossa à l’occasion de la sortie de leur premier titre !

Pouvez-vous présenter Méduses à nos lecteurs ?

Dora : Je suis interprète, auteure et compositrice ; j’ai grandi en Bourgogne et je suis parisienne depuis peu de temps. Je chante surtout et je pianote à mes heures perdues.

Jean-Baptiste : Je suis né à Paris et je fais de la musique depuis un peu plus de dix ans. Je suis compositeur et auteur. Si certaines chansons existaient déjà avant notre rencontre, aujourd’hui, nous écrivons et composons ensemble pour Méduses. J’ai plus un passif d’instrumentiste et de producteur de musique électronique. Même si j’avais déjà œuvré avec d’autres compositeurs, je n’avais jamais eu un projet où je faisais de la chanson seul jusqu’à celui-ci. Je me suis aventuré là-dedans durant le confinement, j’ai vu que cela marché bien tout comme avec Dora et nous avons commencé à travailler ensemble en avril 2021. En termes d’instruments, je joue surtout du piano et un peu de guitare et de basse.

Comment vous-êtes vous rencontrés ?

D : Nous avons commencé à nous parler il y a deux ans sur un site de rencontre entre musiciens afin de créer un projet mais ça n’a absolument rien donné. Au bout d’un moment, nous nous sommes ghostés mutuellement mais Jean-Baptiste s’est souvenu de ma voix et il m’a recontactée pour son projet. Nous nous sommes reparlé et je suis venue à Paris pour le rencontrer.

J-B : Deux ans après notre premier contact, je lui ai envoyé comme une bouteille à la mer et d’ailleurs, mon message commençait ainsi.

D : C’était un moment où j’étais un peu perdue dans ma vie et je me suis dit que c’était un signe du destin.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le choix de votre nom de scène ?

D : J’ai cherché un nom qui puisse représenter notre univers ; quelque chose de doux, joli mais avec un côté un peu sournois, qui peut être aussi piquant ; et Méduses représentait bien cela. Par ailleurs, la représentation mythologique était intéressante aussi.

Comment décririez-vous votre univers ?

J-B : Mystérieux, dreamy, impertinent…

D : …Magique et chipie.         

Musicalement parlant, étiez-vous sur la même longueur d’onde sur la direction à suivre dès le début de votre projet ? 

D : C’était un peu délicat car quand je suis arrivée sur le projet, Jean-Baptiste avait déjà écrit les premières chansons. Je suis donc arrivée dans une D.A qui était déjà créé. A côté de Méduses, je chante en anglais, je fais du R&B et de la Soul et ça n’a donc rien à voir. Il y a eu des débats au début. J’ai chanté pour la première fois en français dans ce projet et je pense que je rejetais ça auparavant car c’était quelque chose que je ne connaissais pas. Même si nous venons d’univers différents, cela m’a permis de découvrir une façon de chanter ; j’ai appris avec le temps à comprendre et à aimer cela.

J-B : Je ne sais pas si l’on peut parler de compromis mais une fois que j’ai su que le projet se ferait avec Dora, j’ai composé les chansons en sachant que c’était sa voix qui allait être dessus.

« T’Aurais Pas Dû Me Mentir » a-t-il été un premier single évident ?

J-B : Pas vraiment, nous avons hésité entre plusieurs titres mais nous nous sommes dit que « T’Aurais Pas Dû Me Mentir » représentait bien le projet.

De quoi parle ce titre ?

J-B : Ce titre parle principalement de frustration amoureuse. C’est une chanson de rupture dans laquelle on est entre deux étapes du deuil amoureux ; entre la colère et la tristesse. Dans les paroles, la protagoniste vit sa vie à cent à l’heure pour oublier son histoire tout en sachant qu’elle en veut toujours à son ex mais il y a une note d’espoir sur le pont.

L’amour sera-t-il le thème central de votre premier EP à paraître dans les prochains mois ?

D : C’est possible !

J-B : Effectivement, il y aura beaucoup de chansons d’amour sur le premier EP.

D : Nous travaillons actuellement sur quelques titres pour le prochain et ça commence déjà à évoluer…Les thèmes seront plus différents.

Qui retrouve-t-on dans la culture musicale de chacun ?

J-B : A la maison, il y avait un peu de variété Française, pas mal de Manu Chao et comme j’ai un grand frère qui est pianiste, il y avait du classique en continu ; Bach, Schubert, Chopin ; et cela m’a donné un vrai attrait pour cette musique par la suite.

D : J’ai plus grandi dans un univers Jazz ; on écoutait surtout du Chet Baker à la maison. Par la suite, je me suis mise au R&B, au Rap US et au Hip Hop. J’ai écouté également de la variété ; un peu de tout à vrai dire.

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

D : Je pense que Jean-Baptiste possède une vraie oreille. C’est un très bon compositeur qui fait des propositions originales. J’ai beaucoup appris par rapport à la musique en général grâce à lui. Il est très pro, perfectionniste et à l’écoute. Que ce soit dans la musique ou dans la vie, il est plein de bons conseils.  Comme je me sens en confiance avec lui, cela impacte la musique et de ce fait, nous pouvons faire plus de choses.

J-B : Avant de la rencontrer, j’ai tout de suite beaucoup aimé sa voix. Après avoir commencé à travailler à distance, elle est venue à Paris et ça a immédiatement bien fitté musicalement et humainement. Nous nous sommes rendu compte que nous étions sur la même longueur d’onde sur pas mal de choses. J’aime beaucoup son ouverture d’esprit car comme nous l’avons abordé un peu plus tôt, ça peut être compliqué d’arriver sur un projet qui possède déjà une D.A mais Dora a pris ses marques hyper rapidement et elle a apporté de son univers à elle dans le projet. J’aime beaucoup sa spontanéité et sa sensibilité et je trouve que ça s’entend dans sa manière d’interpréter les chansons.

Quels sont vos prochains projets ? En avez-vous en parallèle à Méduses ?

J-B : Il y aura au moins un autre single qui sortira avant l’EP courant 2022 et nous travaillons déjà sur le second.

D : Nous aimerions bien refaire des concerts ! Je fais de la musique à côté de Méduses avec des gens que j’apprécie mais professionnellement, je me projette et m’investis plus dans ce projet. Je vais continuer à composer des titres avec d’autres personnes mais Méduses est mon projet principal.

J-B : A côte de Méduses, je compose beaucoup pour la publicité ; c’est mon travail mais je n’ai pas d’autres projets artistiques en parallèle.