Rencontre avec Bob Passion au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de « La Clef » !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur, je joue de la guitare et je chante dans un style Pop loser. J’ai grandi essentiellement dans le Vaucluse à Avignon mais le projet s’est construit ensuite dans le Sud à Montpellier.

Bob Passion est-il un personnage ? Si oui, qu’est-ce qui le caractérise ?

Bob Passion n’est un personnage, c’est un nom que je me suis donné et qui me caractérise totalement ; il n’est pas inventé du tout, c’est un surnom. Je ne joue pas un personnage, c’est moi dans la vie de tous les jours qui raconte ma sensibilité en l’exprimant par le biais d’une guitare et d’une voix nonchalante avec autodérision mais toujours dans l’honnêteté.

Est-ce ton premier projet musical ou évolues-tu dans la musique depuis un certain temps ?

C’est mon premier projet musical solo. Je suis batteur de formation depuis l’âge de 9 ans, j’ai eu d’autres formations avant Bob Passion mais je n’avais jamais été leader auparavant. Au bout de quelques années, j’ai eu envie de composer mes propres chansons car j’avais des choses à dire. Passer des années derrière une batterie sans être mis en avant, cela développe des sentiments et des choses à extérioriser.

Pourquoi as-tu choisi de donner des titres en français à tes chansons interprétées en anglais ?

Cela fait partie du côté autodérision ! Par ailleurs, c’est une façon d’être plus accessible pour les lecteurs et les auditeurs. En plus de cela, il y a toujours une deuxième lecture dans mes textes, je permets à l’auditeur de se faire son propre avis. Moi, je mets ce que j’ai à dire dans mes textes mais je joue avec des métaphores et des décors oniriques pour perdre un peu l’auditeur afin de lui permettre d’avoir sa propre interprétation comme dans l’art.

Peux-tu revenir pour nous sur la genèse de ton nouveau single baptisé « La Clef » ?

A la base, dans ce titre, je parlais d’une personne en particulier qui n’osait pas trop, qui ne se mettait en avant, qui ne prenait pas trop d’initiatives dans sa vie et j’ai eu envie de lui dire par la musique de se bouger un peu, d’essayer d’aller de l’avant, de grandir, de devenir mature en ouvrant une porte. J’ai mélangé cette histoire personnelle avec le fait que moi-même, je peux avoir parfois des difficultés à prendre des décisions et à ouvrir des portes. Le couloir mental représenté dans cette chanson réunit cette relation un peu toxique et cette part un peu timide de moi.

Quel serait « le message » contenu dans « La Clef » ?

Toujours sous la forme d’une métaphore ; ne pas hésiter à ouvrir des portes, oser, quitte à tomber sur un échec.

Peux-tu nous expliciter le titre de ton premier EP attendu pour 2022 ?

Ce premier EP s’intitule « Mentalo ». Le titre de ce disque fait référence au mental mais aussi à la couleur menthe à l’eau. Je trouvais ça rigolo de jouer sur ce jeu de mots. Je voulais associer le côté mental à quelque chose d’assez « exotique ».

Quel univers vas-tu développer sur ce disque ?

L’univers de ce disque sera onirique, très cinématographique, sentimental et nostalgique.

Que retrouve-t-on dans tes influences musicales pour ce projet ?

Il y en a beaucoup ! Je pourrais citer Balthazar, Wallows, Mild High Club, Mac DeMarco qui est une figurine presque paternelle pour moi dans la musique, Boy Pablo, Osees…On retrouve beaucoup de scène Californienne dans ce projet.

Le live est-elle la prochaine étape pour toi ou rodes-tu déjà tes morceaux sur scène ?

Absolument, la scène est la prochaine étape. Pour le moment, les morceaux sont rodés lors des répétitions qui sont de plus en plus fréquentes. Des résidences sont prévues. Nous sommes en train de booker des dates, une tournée est prévue normalement à partir de mars 2022 au moment où sortira l’EP.

Pourrais-tu développer « Le Monde de Bob Passion » dans une web série afin de faire entrer les viewers encore plus dans ton intimité ?

Ah oui, tout à fait ! Il faudrait que j’y réfléchisse. C’est une idée à creuser…