Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec BARON.E au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de leur second EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Mathieu Geser

(c) Mathieu Geser

Pouvez-vous présenter BARON.E à nos lecteurs ?

Arnaud : BARON.E est un duo composé de Faustine et de moi-même ; Arnaud. Nous venons de Fribourg en Suisse. Nous faisons une musique que l’on pourrait qualifier d’Electropop mais nous aimons bien y mélanger toutes les influences hyper variées que nous avons. Dans BARON.E, nous donnons beaucoup d’importance aux textes.

Faustine : Nous écrivons tous les deux nos textes ; parfois, c’est juste Arnaud et parfois, c’est juste moi ; nous nous complétons beaucoup, Arnaud s’occupe des compostions et ensemble, nous essayons de poser les textes sur de la musique. Dans BARON.E, nous chantons tous les deux.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

F : Nous nous sommes rencontrés à l’âge de 15 ans au lycée. Nous trainions avec les mêmes copains, nous avons fait nos premières sorties ensemble, premières fêtes, premières découvertes de plein de choses. C’est un âge assez formateur et nous avons vécu ça ensemble.

La musique a-t-elle toujours été un objectif pour chacun de vous ?

A : Un objectif, c’est un bien grand mot mais la musique a toujours fait partie de ma vie. Plus jeune, j’ai fait du foot et de la musique car mes parents voulaient m’occuper. J’ai fait de la trompette, du chant, de la guitare à l’âge de 10 ans et j’ai commencé à composer un peu plus tard.

F : Je viens d’une famille de musiciens ; mon papa et ma sœur le sont ; j’ai fait un peu de piano quand j’étais enfant mais c’est vraiment sur le tard que c’est venu quand Arnaud m’a proposé de chanter avec lui.

(c) Mathieu Geser

(c) Mathieu Geser

Pourquoi avoir choisi BARON.E comme nom de scène et surtout pourquoi l’avoir orthographié ainsi ?

F : Cela vient de Baron Samedi ; une figure emblématique du Vaudou. Je suis étudiante en Sciences des religions et ce nom assez  drôle a été évoqué dans l’un de mes cours. Nous nous étions dit que si nous montions un groupe, nous l’appellerions Baron Samedi. Finalement, nous ne l’avons pas baptisé ainsi mais nous aimions bien le terme baron ; comme nous sommes un garçon et une fille, ça ne fonctionnait pas tel quel, nous nous y reconnaissions pas et nous nous sommes dit alors que l’écriture inclusive était parfaite.

Votre nouvel EP « Créature » est-il dans la continuité de son prédécesseur « Jeunesse Dorée » ?

A : Oui, à fond, même si nous avons évolué, pris de la bouteille et rencontré plein de gens. Pour ce nouveau disque, nous avons travaillé avec le producteur Jérémy Rassat. Même s’il y a eu plus de réflexion, je pense que nous sommes restés dans la ligne sur ce second EP ; ce sont nos compétences et nos envies qui ont évolué.

Quelles thématiques abordez-vous sur ce second EP ?

F : L’idée de cet EP était d’explorer la créature et pour nous, c’est chaque personne, c’est l’esprit humain dans ses côtés les plus dark et les plus brillants. Sur ce disque, on retrouve un mélange d’émotions mais aussi des questionnements sur le futur et la jeunesse.

(c) Mathieu Geser

(c) Mathieu Geser

Comment nous parleriez-vous de votre rapport à l’image dans votre projet ?

A : L’aspect visuel est très important pour nous qui avons à cœur d’avoir un projet le plus complet possible. Mettre la musique en images, c’est lui donner une nouvelle dimension ; une nouvelle vie. Nous avons œuvré avec divers réalisateurs et nous avons réalisé nous-mêmes le clip de « Camisole » et c’est ce côté brut et un peu absurde parfois que nous aimons et que nous allons pousser dans notre esthétique.

F : Nous apprécions de trouver une balance entre de la belle photographie, des beaux clips et un côté plus brut et authentique.

Comment décririez-vous l’univers de BARON.E ?

A : Paradoxal car nous aimons bien l’ambivalence entre les moments festifs et ceux un peu plus introspectifs.

F : Nous parlons souvent de mélancolie festive ou de fragilité violente ; ce sont des choses que nous aimons bien et qui nous parlent pas mal.

Qui retrouve-t-on dans la culture musicale de chacun ?

F : Quand j’étais petite, j’ai écouté énormément de chanson Française avec ma famille. Ces dernières années, ça peut autant passer de Dalida à Bagarre.

A : A l’adolescence, j’ai été marqué par la culture Anglaise et notamment par certaines grandes figures comme David Bowie et Joy Division. Je pourrais citer également un groupe comme alt-J qui possède un côté très guitare et un peu plus froid. En France, de grands artistes comme Alain Bashung et Serge Gainsbourg ; on se rejoint bien sur ces chanteurs avec Faustine tout comme sur la musique francophone plus actuelle qui nous a bercé ces dix dernières années ; le Rap et la Pop.

F : Des artistes comme Fauve et La Femme, j’ai beaucoup été inspirée par eux ; ils ont donné une nouvelle dimension au Français dans la musique.

(c) Mathieu Geser

(c) Mathieu Geser

Commencez-vous déjà à œuvrer pour d’autres artistes ou serait-ce la prochaine étape pour vous ?

A : Pour le moment, nous allons d’abord continuer à œuvrer pour nous car nous n’avons pas encore sorti d’album. Nous n’avons pas vraiment pensé à écrire pour d’autres. Nous allons déjà nous concentrer sur notre projet.

Votre premier album est-il dans un coin de votre tête ou allez-vous continuer à privilégier le format EP ?

F : Je pense que la prochaine étape sera clairement l’album. Nous avons pas mal de pistes à développer.

A : Nous venons de sortir « Créature », nous allons nous concentrer sur cet EP mais bien sûr, nous avons la suite en tête !

Rencontre avec BARON.E au Studio Luna Rossa à l’occasion de la parution de leur second EP !
https://www.facebook.com/noussommesbaronbarone
Commenter cet article