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Rencontre avec Rawad de Sheitan & The Pussy Magnets à l’occasion de la parution de l’EP « Nothing To Be Said » !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Jessica Saval

(c) Jessica Saval

Peux-tu présenter Sheitan & The Pussy Magnets à nos lecteurs et nous en dire plus sur toi ?

Sheitan & The Pussy Magnets est un projet qu’Alec et moi-même avons monté il y a environ quatre ans. Nous sommes originaires du Val-de-Marne ; je viens du Kremlin-Bicêtre à la base et Alec de Villejuif. Au niveau de la composition, nous fonctionnons principalement à deux ; Alec qui est guitariste compose la partie instrumentale et moi, j’écris des paroles et des lignes de chant par-dessus. Ensuite, nous amenons les compositions au studio et nous les travaillons tous ensemble avec Vincent qui est à la batterie, Étienne qui est à la basse et Mickaël que l’on retrouve aux claviers. Au sein de Sheitan & The Pussy Magnets, je chante et je joue de la guitare rythmique.

Comment le groupe s’est-il monté ?

J’ai rencontré Alec par le biais d’amis que nous avions en commun et qui savaient que nous faisions tous les deux de la musique. Nous sommes devenus potes et nous avons monté le groupe. Ensuite, nous avons recruté d’autres membres mais la formation a pas mal bougé jusqu’à l’arrivée de Vincent qui est devenu un membre permanent il y a quelques années. Vincent était un pote d’enfance d’Alec mais au moment où nous avons monté le groupe, il étudiait dans le Sud. Étienne et Mickaël sont arrivés récemment dans le projet.

D’où vient votre nom de scène ?

C’est la question à laquelle je m’attendais (rires). On me dit souvent que ça fait un peu nom de groupe de Metal, les gens peuvent être un peu étonnés ; ça attire l’attention et c’était le but aussi. Cela vient d’une histoire bête, avant d’avoir le groupe, nous étions en vacances à Berlin, nous étions dans une auberge et nous racontions un peu n’importe quoi aux gens. Nous leur avions dit que nous avions groupe de Folk Psychédélique qui s’appelait ainsi, ça faisait nom un peu farfelu, c’était pour la blague mais il est resté. Au moment de chercher un nom pour notre projet, nous ne voulions pas nous appeler comme ça car nous trouvions que c’était un peu too much mais après, tous nos potes nous ont dit que c’était marrant et cool et en plus, il y avait une petite histoire.

(c) Jessica Saval

(c) Jessica Saval

Les titres présents sur l’EP « Nothing To Be Said » s’inscrivent-ils dans la continuité de ceux de vos débuts ?

Pas vraiment. Les cinq chansons qui composent cet EP sont vraiment cohérentes les unes avec les autres. Nous n’avons pas regroupé seulement cinq nouvelles compositions. La cohérence de ce disque se retrouve dans les thèmes et dans le son. Je trouve qu’il y a quelque chose d’un peu dark sans être plomblant et d’un peu mélancolique.

Peux-tu expliciter le titre de votre single qui est aussi celui de l'EP ?

Quand on écrit une chanson, on se pose souvent la question du thème, on se demande si ce que l’on raconte est intéressant. Pour ma part, le thème vient après les paroles pendant que je les écris. Ça peut être hyper frustrant de ne pas avoir d’inspiration. Pour cette chanson, ce n’était pas littéral, il y avait plein d’idées mais je me suis demandé si au final, on avait quelque chose à dire. Il y avait aussi du second degré.

Comment qualifierais-tu l’univers de votre groupe à l’heure actuelle ?

Sur cet EP, je dirais que l’univers est un peu mystérieux, assez sombre et nostalgique.

(c) Jessica Saval

(c) Jessica Saval

De quoi parlez-vous sur cet EP ?

Ce disque parle beaucoup de la frustration liée au désir sous n’importe quelle forme ; cela peut être autant dans l’amour que dans la recherche de soi ; d’obsession qui veut devenir un « poison », d’émotions que l’on peut ressentir…

Qui retrouve-t-on dans vos influences musicales ?                  

Beaucoup de Rock Anglais ; The Last Shadow Puppets, Arctic Monkeys, The Pretty Things, The Smiths…Il y a quelque chose d’impactant chez ce groupe ; je trouve que l’écriture de Morrissey est incroyable, il y a un côté sombre qui essaie de rester second degré et c’est ce que je tâche de faire moi aussi. Les riffs limite solaires de guitare de Johnny Marr viennent contraster avec ça et on retrouve cela aussi sur notre EP.

Que pourrait illustrer votre nouveau disque ?

On se dit souvent qu’il y a un côté cinématographique dans notre musique. En termes de bande originale, pourquoi pas celle d’un film d’espionnage ; j’aime beaucoup les B.O de John Barry pour James Bond. Comme il y a quelque chose d’un peu mystérieux et de lascif dans notre musique, je verrais bien cela, un film d’espionnage un peu vintage, sexy mais dangereux ; vachement James Bond du coup.

Rencontre avec Rawad de Sheitan & The Pussy Magnets à l’occasion de la parution de l’EP « Nothing To Be Said » !

En parlant d’illustration, quelle est la symbolique derrière la pochette de votre EP ?      

Comme tout ce que nous essayons de faire, c’est un peu second degré. A la base, Alec a pris cette photo que j'ai retouchée. J’ai bien aimé la compo et les lignes ; j’ai eu une sorte de flash alors que nous n’avions pas encore vraiment parlé de la pochette. L’ombre et les cornes renvoient à l’obsession qui peut devenir un poison ; le diable, le mal. 

« Nothing To Be Said » se termine sur « Closer To The Limit », quelle serait la vôtre en termes de création et/ou de sonorités ?

J’espère que nous n’en aurons pas ! Nous n’avons pas envie de nous limiter ; comme beaucoup d’artistes, je pense. C’est notre premier EP, nous commençons à trouver notre son et nous aimerions aller toujours plus loin.

Rencontre avec Rawad de Sheitan & The Pussy Magnets à l’occasion de la parution de l’EP « Nothing To Be Said » !
https://www.facebook.com/SheitanAndThePMs
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