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Rencontre avec Amaurie à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Béatrice Dufour

(c) Béatrice Dufour

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteure, compositrice, interprète et je fais de la Pop urbaine. Je suis surtout chanteuse mais je joue un peu de piano et de guitare et je fais un peu de prod aussi sur ordinateur.

Qu’as-tu fait musicalement parlant avant la parution récente de ton premier EP ?

Je suis née dans une famille de musiciens et j’ai donc commencé à apprendre la musique avec mes parents, mes oncles et mes tantes et ensuite, dans des écoles de musique et au conservatoire. La musique a toujours été importante dans ma famille ; ma mère a un groupe de Jazz et mon père a une chorale. C’est amateur mais toujours très à la cool et il y a un vrai partage familial autour de la musique. Il y a une bonne dizaine d’années, j’ai eu le désir de faire un projet Electro et pour se faire, j’ai collaboré avec le beatmaker François Simitchiev et ensuite, je suis retournée au conservatoire de Jazz il y a cinq/six ans et là, j’ai vraiment appris les tréfonds du Jazz de Miles Davis à Chick Corea en passant par tous les autres grands noms. J’ai eu beaucoup de groupes dans ce cadre-là et en parallèle, j’ai commencé à écrire des chansons pour mon projet Amaurie et c’est là que j’ai rencontré Monomite.

Ce disque s’intitule « Personne Ne Perd », est-ce une sorte de devise ou un mantra pour toi ?

Je pense que c’est un mantra qui me rassure. Quand il m’arrive quelque chose d’un peu désagréable, je crois que ma première réaction est de me dire qu’il faut que nous soyons forts de nos expériences, qu’il ne faut pas paniquer car il y a toujours du bon à en tirer et au final, personne ne perd.

(c) Ella Herme

(c) Ella Herme

Comment décrirais-tu l’atmosphère générale de « Personne Ne Perd » ?

Groovy, poétique et qui sort un peu de l’ordinaire.

Musicalement parlant, où situerais-tu ce disque ?

Entre la Pop, l’urbain et le Groove.

Quelles thématiques abordes-tu sur ton EP ?

Sur ce disque, j’aborde principalement la thématique des relations ; qu’elles soient amoureuses ou amicales. Cet EP est beaucoup écrit à la deuxième personne. Chaque chanson est comme une lettre adressée à une personne mais quand j’ai écrit ces morceaux, je n’ai pas pensé à quelqu’un en particulier. Pour te citer un exemple, « Saveur » est un titre sur les personnes qui cultivent leur « swag » et qui derrière ne construisent pas de relations solides. Quand j’ai pensé à ce concept, je me suis fait une liste de gens que je connaissais et qui pour moi avaient ce trait de personnalité-là.

Était-ce une évidence de t’exprimer en français ?

Non, pas du tout. Venant du Jazz, j’ai beaucoup appris le chant à travers l’anglais. Je pense qu’il y a eu une véritable émergence du français ces dernières années et cela m’a permis de me rendre compte que c’était la langue dans laquelle je voulais m’exprimer avec Amaurie.

(c) Ella Herme

(c) Ella Herme

Peux-tu nous parler de l’esthétique de ton nouveau clip qui illustre « Pour Que Tu La Quittes » ?

Ce clip qui a été réalisé par Benjamin Halbert s’inspire de Dario Argento qui est un cinéaste que j’adore. J’apprécie beaucoup sa manière de traiter la lumière et pas mal de plans de mon clip sont de grosses références à son travail. Avec le clip de « Pour Que Tu La Quittes », on pense film noir car c’est une histoire de meurtre qui est mise en scène et pour se faire, nous avons repris un peu tous les codes du crime. Au-delà de cela, comme Benjamin Halbert est un réalisateur qui est très dans l’humour ; nous nous sommes retrouvés là-dessus ; il était important pour nous que cela fasse rire car nous n’étions pas là pour plomber l’ambiance mais pour passer un moment rigolo qui fasse remuer des choses également.

Au final, « Pour Que Tu La Quittes » est-elle une love song ou une revenge song ?

C’est clairement une revenge song. Je pense que tout l’EP est un peu sur le même principe car je profite de mes chansons pour exprimer ce que j’aurais envie de faire au fond de moi mais que je ne ferai jamais. Je peux avoir des envies de meurtre mais dans les faits, je reste très à la cool et je passe à autre chose (rires).

A chaque fois, il y a un vrai soin apporté à l’image, est-ce que c’est aussi important pour toi que les paroles de tes chansons ?

Oui, j’aime l’idée de sortir des choses abouties dans tous les sens du terme même si je suis quand même là pour la musique avant tout car mon métier est d’être musicienne. J’attache le plus d’importance à faire de la bonne musique avec de bonnes paroles mais je cherche également à faire de bonnes choses à l’image par goût car j’adore cela. J’ai travaillé dans le cinéma et c’est quelque chose qui me passionne.

Rencontre avec Amaurie à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie de son premier EP !

Qui retrouve-t-on dans ta culture musicale ?

Aux sources de cette culture, je pense que l’on peut dire qu’il y a The Beatles mais aussi la chanson Française un peu classique avec des artistes comme Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot, France Gall, Julien Clerc…et les standards du Jazz ; Ella Fitzgerald, Chet Baker…A l’adolescence, j’écoutais plus notamment Camille, Muse, Emilie Simon…Plus récemment, les artistes qui me marquent sont Bonnie Banane, Tirzah, Solange, Schaar

A quoi va ressembler la suite pour toi ?

Ca devrait continuer comme cela a commencé mais j’espère de manière exponentielle. Même si ce n’est pas encore très défini, je vais continuer sur ma lancée avec un second EP, d’autres clips, du live avec des musiciens et du live en solo. Si j’arrive à faire tout cela, ça sera déjà très bien !

Rencontre avec Amaurie à l’Idol Hôtel à l’occasion de la sortie de son premier EP !
https://www.facebook.com/amaurie.music
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