Apprenez en plus sur le passé, le présent et le futur de Whigfield !

Peux-tu nous en dire plus sur tes débuts dans l’industrie musicale? Comment tout a commencé ?

J’ai déménagé en Italie en 1991, c’est là que j’ai commencé à travailler comme mannequin et je faisais de la promotion dans les clubs à temps partiel. C’est dans l’un de ces clubs que j’ai rencontré quelqu’un qui m’a dit qu’un producteur recherchait une chanteuse pouvant chanter en anglais. Comme je venais d’un milieu musical, je me suis dit pourquoi ne pas essayer. Ensuite, je me revois dans un studio d’enregistrement à Reggio d’Émilie en train de faire des essais sur plusieurs titres et la suite, vous la connaissez.

Peux-tu nous en dire plus sur l’incroyable succès de « Saturday Night »? A-t-il été immédiat ? Il me semble que ce titre est entré directement N°1 des ventes en Angleterre…

Il a fallu un peu de temps avant que « Saturday Night » devienne un hit mondial. Cette chanson a tout d’abord été N°1 en Espagne durant 14 semaines en 1994 et c’est lorsque j’étais en tournée au Portugal que j’ai reçu un appel de la BBC me disant que « Saturday Night » était entré directement N°1 des ventes en Angleterre. Dès le lendemain, j’ai pris un avion pour Londres afin de commencer la promotion. La chanson s’est également retrouvée dans le Guinness Book des Records comme étant le premier single d’un nouvel artiste à se classer directement N°1 des ventes en Angleterre.

N’as-tu pas eu peur de devenir l’interprète d’un seul tube à cette époque ? As-tu rapidement enchaîné sur « Another Day » et sur ton premier album ?

Et bien, même quand on a la chance de faire un tube, il faut enchaîner rapidement et travailler sur la suite afin d’avoir autant de nouveaux titres que possible. Nous avons produit un tas de chansons durant les premières années. A vrai dire, on ne sait jamais combien de temps une carrière va durer.

Tu as cinq albums à ton actif, une carrière de plus de 25 ans, c’est assez rare dans la Dance ; comment expliquerais-tu ta longévité ?

Je suppose que c’est grâce à ma merveilleuse fanbase car même s’il m’arrive de faire des pauses de temps en temps, mes fans me sont restés fidèles durant toutes ces années.

Tu as sorti il y a peu un nouveau titre intitulé « Suga » mais tu n’es pas restée inactive depuis la sortie de « W » en 2012…Peux-tu nous dire pourquoi il t’arrive de sortir des titres sous les alias Naan ou Sannie ? Est-ce parce que tu présentes des facettes différentes de ta personnalité au travers de ces autres projets ?

A chaque fois que je propose quelque chose de différent de mon son habituel, j’utilise des noms différents. Quand je sors des titres aux sonorités House, j’utilise Sannie qui est mon prénom et quand je chante pour d’autres projets comme ceux notamment de Benny Benassi, j’utilise Naan. C’est juste pour garder séparé mon travail.

De quoi parle « Suga » ?

De Girl Power

Comment présenterais-tu ce titre d’un point de vue musical? Peux-tu nous en dire plus également sur les remixes réalisés pour « Suga » ?

Je dirais que « Suga » possède un son frais et cool qui est né un jour de blagues en studio. Nous avons fait ce titre en un jour environ. En ce qui concerne les remixes, nous avons choisi de confier « Suga » à la nouvelle génération de DJS et de producteurs talentueux en Angleterre. Nous avons fait appel à WHO, Freejack, Billy da Kid et Bad Neighbourhood. De nouveaux remixes arriveront très prochainement.

Qu’annonce « Suga » ? D’autres titres, un EP, un album ?

J’ai quelques idées pour d’autres titres même si les temps sont durs actuellement. Tout le monde me disait que j’étais folle de sortir un nouveau titre durant le confinement mais « Suga » a réussi à se frayer un chemin dans les charts et à se classer N°1 des clubs et N°2 des ventes. Les retours sont géniaux.

Ton titre « Boys On Girls » a attiré notre attention ; peux-tu nous parler du message contenu dans cette chanson ?

Cette chanson est un hommage à la communauté LGBTQ. C’est principalement une chanson sur la liberté d’aimer qui que ce soit.

Quels artistes musicaux trouve-t-on parmi tes influences?

J’ai grandi dans une maison pleine de musiciens où la radio jouait jour et nuit. Nous écoutions non-stop des artistes comme ABBA, Boney M, Tom Jones…Je pense que ces mélodies m’ont suivi tout au long de ma vie. Je pense également que c’est pour cela que je préfère encore plus composer des mélodies qu’écrire des paroles.

Quel serait ton prochain rêve artistique?

J’aimerais beaucoup que « Suga » poursuive son chemin et quand la pandémie sera derrière nous, mon rêve serait que ce titre marche aux Etats-Unis.