Apprenez en plus sur Warriors (Dany H & Laurent Veix) à l’occasion de la sortie de « Fluxland » !

Comment vous présenteriez-vous à nos lecteurs ?

Laurent : Mon nom d’artiste est Veix qui est la fin de mon véritable nom, je suis né dans le Centre de la France sur Clermont-Ferrand, j’ai des origines Polonaises du côté de ma mère et j’ai très tôt baigné dans la musique car mon père était musicien professionnel et mon grand-père était accordéoniste professionnel, il a accompagné des artistes tels qu’André Verchuren et Yvette Horner. A la base, je suis musicien, je suis batteur depuis l’âge de 7 ans, je suis arrivé dans le milieu du DJING à l’âge de 14 ans et comme j’ai toujours voulu faire de la radio également, j’ai commencé à en faire dès mes 16 ans. Mon rêve était de devenir champion de France des DJS et je l’ai réalisé en 2002 après avoir participé à quatre finales nationales ; j’ai concouru notamment aux côtés de Jay Style qui officie maintenant sur NRJ. En parallèle à cela, j’ai toujours composé des chansons dans un style variété Pop chez moi et par la suite, j’ai voulu mêler cela avec le monde des DJS. J’ai décidé de me mettre à la production afin de me prouver que je pouvais vraiment faire de la musique après avoir envoyé mes compositions à des maisons de disques qui ne me répondaient pas. En 2008, j’ai eu la chance de rencontrer Yvan Vanouche qui était l’ancien bras droit de Pascal Nègre chez Universal qui a signé mon premier single « Love People » sur son label V-Music. Après avoir évolué pendant des années chez Electro-V, j’ai monté mon propre label Good Records qui est encore très jeune. Au sein de Warriors, je suis plus dans les arrangements, le mixage et le mastering alors que Dany qui a son propre univers est beaucoup plus dans la composition. A côté de la musique, j’ai une société de promo pour les radios et les clubs et je produis et j’anime également l’émission du classement Extra Club.

Dany : Mon premier nom d'artiste était DJ Dany avant de se transformer en Dany H, je suis né à Amiens dans la Somme en Picardie. Tout a débuté  à l'âge de 16 ans quand j'ai commencé à faire de la disco mobile puis à grâce à un concours de disc jockey. Je suis devenu DJ dans diverses discothèques et radios dont le JB Club durant plus de 15 ans ... Grâce à tout ça ; " les DJS vont me comprendre " ;  je fréquentais, en fin de semaine, les disquaires d’Amiens et de Boulogne, ce qui me permis de faire de belles rencontres et cela me donna envie de me lancer dans la conception de remixes. Après divers remixes de plein d'artistes et surtout de la Techno pour le Nord de la France, mes premières Prod sont arrivées à en tant que Dany H et aussi sous le nom Chris Norman Dany H.... et de prod en prod, j’ai rencontré Mr Laurent Veix ...

Comment vous êtes-vous rencontrés avec Dany ?

L : Nous nous sommes rencontrés il y a 5 ans via Internet grâce à un ami commun et nous avons sympathisé immédiatement alors que c’était plutôt compliqué de venir dans ma team car depuis l’âge de 20 ans, j’ai toujours eu l’habitude de travailler avec mon ami Mr Disto. Pour être franc, au départ, j’avais un peu peur de rencontrer quelqu’un d’autre avec qui travailler car dans notre métier, il faut faire avec les caractères de chacun et nous n’avons jamais eu de soucis avec Mr Disto. Le contact avec Dany est très bien passé car c’est quelqu’un de très sympathique et de très accueillant. Dany m’a envoyé ce qu’il faisait, j’ai trouvé ce que c’était super bien et je me suis dit que nous devrions associer nos forces car nous pouvions nous apporter quelque chose mutuellement. J’ai travaillé les sons de Dany, je me suis occupé du mix, du master et des arrangements et ça lui a plu.

Comment est né le projet de Warriors ?

L : Il fallait nous trouver un nom autre que Dany H & Laurent Veix ou inversement car aucun de nous n’est devant dans le projet mais avant il fallait sortir un titre et comme j’ai toujours été fan de la reprise de « Living On Video » de Trans-X par Pakito qui a été un gros tube en 2006, j’ai contacté au culot l’auteur original ; Pascal Languirand ; je lui ai demandé les autorisations afin de reprendre la mélodie de « Living On Video » et il m’a dit qu’il n’y avait pas de problème. Nous avons créé notre version et j’ai dit à Dany qu’il nous fallait un nom quand même. Ce titre étant très fort et comme nous avancions un peu comme des guerriers dans un monde où il n’y a pas forcément d’entraide, j’ai traduit cette idée par le mot anglais warriors.  J’ai contacté Julien alias Pakito et je lui ai demandé s’il voulait nous rejoindre dans l’aventure pour faire quelques titres ensemble et en trois semaines, nous avons été classés dans les Top 15 de tous les classements à travers l’Europe.

Comment décririez-vous le son Warriors ?

L : Dance populaire à tendance EDM. J’ai toujours adoré la Dance Music. En France, nous ne sommes plus trop dans cette tendance car depuis plusieurs années, c’est très Urbain et Latino dans les clubs mais ça va peut-être revenir car il ne faut pas oublier qu’au-delà de 105 BPM dans l’Urbain et dans le Latino en discothèque, on commence un peu à s’ennuyer et pour avoir envie de bouger, il faut être dans des BPM à plus de 120/125 BPM.

Selon vous, quel serait l’ingrédient indispensable pour qu’un titre explose sur le dancefloor ?

L : Dans une chanson Dance/Electro, c’est vraiment le drop qui est un peu le refrain instru.

D : Une bonne symbiose de drop et de clubbers …

Contrairement à d’autres projets Electro, vous n’êtes pas spécialisés dans les reprises. Est-ce important pour vous d’alterner les covers et les titres originaux ?

L : Oui, c’est très important car nous voulons montrer aux auditeurs et aux clubbers que nous sommes capables aussi de faire autre chose que des reprises. Quand nous faisons des covers, nous avons toujours les autorisations et c’est très important également car beaucoup de DJS de nos jours font des remixes en studio sans autorisation et ils les mettent sur les plateformes alors que c’est interdit. Nous avons fait des reprises afin de faire connaitre le nom Warriors mais à côté de cela, nous avons plein de compositions originales ; nous avons notamment sorti « Together » pour lequel nous avions fait un joli clip écologique. Rien ne nous oblige à faire des morceaux originaux mais nous en envie afin de montrer que nous savons faire autre chose que des reprises.

Pourquoi avoir choisi de revisiter « Fluxland » que la jeune génération de clubbers ne connait peut-être pas aussi bien que des gros tubes Dance des années 90 ?

L : Pour dire la vérité, à l’origine, l’année passée, nous étions partis sur « Eins Zwei Polizei » de Mo-Do qui est signé sur le label de Floorfilla à qui nous avons demandé les autorisations, le titre était prêt et en échange, nous devions leur faire un remix de l’une de leurs chansons mais entre-temps, Ummet Ozcan qui est signé chez Spinnin’ Records à fait un remix du titre de Mo-Do et du coup, le label nous a annoncé qu’il ne pouvait plus nous donner les autorisations. Du coup, nous avons cherché à revisiter un autre titre, un morceau qui avait cartonné dans les années 90 mais que peu de personnes penseraient à reprendre maintenant. Nous sommes tombés sur « Fluxland » et nous nous sommes dit qu’il fallait revisiter ce titre un peu façon monster. De mon côté, je me suis occupé de demander les autorisations et ça a du prendre deux ou trois mois car les ayants droits sont Hollandais même si c’est la version faite par des Italiens qui a cartonné en 1994. Pour « Fluxland », il a fallu demander les autorisations aux Hollandais mais également aux Italiens pour le sample vocal de leur version.

Quels sont les souvenirs d’époque de chacun avec « Fluxland » ?

L : « Fluxland » correspond à la période où je commençais vraiment en tant que DJ en discothèque. J’ai connu ce titre bien évidemment mais je n’ai pas eu des frissons de fou dessus mais « Fluxland » a été un incontournable chez nous.

D : De beaux souvenirs à la discothèque Le Saphir en 1994... LOL

Vous avez déjà pas mal de singles à votre actif, un album est-il prévu ?

L : Oui, un album est prévu avant la fin de l’année et il contiendra bien sûr « Fluxland » mais également des nouvelles versions de « Together », « Pitch », « Living On Video » dont nous allons changer le drop, « Xmas Crack Up » fera partie aussi du tracklisting mais dans une nouvelle mouture car nous avons envie de ressortir ce titre tous les ans en l’actualisant avec les sons du moment. Nous travaillons actuellement sur cinq titres inédits et dans cet album, il y aura un megamix qui réunira tous les titres.

Comment chacun me parlerait de l'autre ?

L : D’un point de vue professionnel, je vais dire talentueux et sur le plan personnel, je dirais apéro.

D : Énorme, nous sommes de super potes  … Laurent part au quart de tour mais il ne tient pas l’apéro !!!!

Quelles sont les actualités et projets de chacun en parallèle à Warriors ?

L : Avec Dany, nous réalisons pas mal de titres en ghostprod. Pour ma part, j’ai sorti récemment le titre « My Pussy Cat » avec JNY Live et Meednight Sun et je vais tous les retrouver pour mon prochain single qui s’intitule « Reveal ». Avec ce nouveau titre qui possédera une version française et une internationale, on ne va pas du tout me reconnaitre car quand je fais du Laurent Veix, j’aime mélanger les genres.

D : J’ai sorti il y a quelques semaines « Whats That Sound », Dany H reviendra et il y aura aussi des remixes, des reprises et d’autres collaborations à venir…