Rencontre avec Vérité afin d’en apprendre plus sur « New Skin » son second album !

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis une musicienne Américaine qui vit actuellement entre New York et Los Angeles, je suis auteure de mes chansons et je joue principalement du piano. Je suis une artiste indépendante et cela me permet de garder le contrôle total sur mon projet. Mon second album « New Skin » est sorti en octobre dernier.

As-tu grandi toujours entourée de musique ?

Je dirais oui et non à la fois car mon père était musicien et la musique faisait donc partie de nos vies mais je n’ai pas grandi en me rendant à des concerts mais plutôt en fouillant dans la collection de cds de mes parents. J’ai commencé à jouer dans des groupes quand j’avais 13 ans et depuis, j’ai continue à jouer de la musique et à me produire sur scène.

Pourquoi as-tu choisi un mot Français comme pseudo ?

C’est drôle car je ne parle pas français mais très honnêtement, je voulais que mon nom de scène ne soit qu’un seul mot, je voulais quelque chose de court et de joli, j’avais pensé à débutante mais ce nom était déjà pris et c’est en quelque sort grâce à Google que je suis arrivée à Vérité.

Pourrait-on un jour t’imaginer en français sur un disque ?

Effectivement, pourquoi ne pas chanter en français un jour mais il faudrait que je travaille dur et si je le fais,  je ferais bien attention de ne pas me ridiculiser avec la prononciation car il n’y a rien de pire que quelqu’un qui chante avec un horrible accent. En Europe, je sais qu’il y a toute une scène Dance qui émerge et particulièrement en France où l’on trouve aussi du Rap dans les productions et ça me plairait assez de collaborer avec un artiste Français en anglais et fusionner les deux langues. 

Comment vois-tu « New Skin » en comparaison à « Somewhere In Between » ?

Le processus de création de « New Skin » a été complètement différent par rapport à celui de mon premier album. « Somewhere In Between » a été écrit et produit à distance car je composais mes chansons et ensuite, la production était développée par échanges d’emails la plupart du temps et du coup, j’avais l’impression d’être un peu détachée du processus alors que pour « New Skin », j’ai passé plus de temps en studio et le disque a été produit à deux dans la même pièce. « New Skin » est plus chaud et organique. La ligne de démarcation entre l’électronique et l’organique est plus floue sur ce second album. Par ailleurs, le contenu émotionnel de ce disque est plus transparent car j’y ai clairement exprimé mon état d’esprit du moment.

Peux-tu nous en dire plus sur la genèse de ce second album ?

Durant une année entière, j’ai eu l’impression d’écrire de très mauvaises chansons, j’avais la sensation d’être fatiguée et de ne pas avoir beaucoup d’inspiration mais je m’obligeais à continuer de travailler afin d’aller de l’avant. Pour être honnête, je ne savais pas vraiment dans quelle direction j’allais mais il fallait continuer d’avancer et il y a eu un déclic et quand il s’est produit, j’ai su où aller et j’ai terminé ce disque.

Quels sont les thèmes principaux sur ce nouvel album ?

La plupart des chansons de ce disque parle du fait d’être au milieu de quelque chose car j’ai fait le constat que j’étais moi-même au milieu de ma vie, de mes relations et de ma carrière. Chaque chose a un début et une fin. Sur ce disque, je parle beaucoup d’amour et de sentiments perdus.

Puises-tu principalement ton inspiration pour tes chansons dans tes propres expériences où vient-elle d’autre part ?

Mon inspiration vient toujours de quelque chose de personnel mais initialement, je ne cherche pas à écrire sur un sujet précis. Parfois, je pars de quelque chose d’aléatoire qui sonne bien et d’une mélodie qui m’inspire et alors j’écris et je crée la « véritable histoire ».

Tu as déjà fait des collaborations notamment avec R3HAB, Phantoms et Allie X, as-tu des projets de cet ordre-là ?

Ça m’intéresserait beaucoup mais pour l’instant, je ne sais pas encore avec qui ces collaborations se feront. J’aime expérimenter et pour moi, cela passe par des expérimentations avec d’autres artistes afin d’aller explorer d’autres univers et tester de nouveaux sons. Mon rêve serait de collaborer avec Childish Gambino et j’aime beaucoup notamment The Weeknd, Mitski, Phantogram…

Quels adjectifs nous donnerais-tu pour décrire ton univers ?

Je dirais qu’il est plus lumineux et plus doux que ce qu’il a pu être auparavant et j’ajouterais qu’il est profond et dynamique. Je pense que c’est un univers émotionnellement instable.

Quelles vont être tes prochaines actualités autour de « New Skin » ?

La tournée se poursuit aux États-Unis et au Canada. Une version acoustique de « Good For It » est sortie récemment en vidéo et je pense que je vais en proposer une nouvelle sur un autre titre de l’album prochainement. Je souhaite continuer à faire vivre « New Skin » mais j’ai également envie de sortir des nouveaux titres qui seraient comme une extension de cet album et cela me permettrait d’approfondir cet univers dont nous parlions. J’espère revenir bientôt à Paris afin de donner un concert avec tous mes musiciens.