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Rencontre avec BLOWSOM à l’occasion de la sortie de son nouvel EP !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Clemence Demesme

(c) Clemence Demesme

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je m’appelle Arnaud, je fais de la musique électronique Pop mais aussi assez inspirée Indie et j’aurais envie de dire assez British également sous le pseudonyme de BLOWSOM depuis un peu plus de 4 ans. J’écris, je compose et je produis aussi ma musique ; je suis assez seul et indépendant dans l’étape de création et de production même si cela m’arrive de travailler aussi avec d’autres personnes. Au-delà de cela, je suis musicien de formation, j’ai fait un peu de guitare et je touche un peu à tous les instruments, à la production et au chant et tout cela de manière autodidacte. 

Peux-tu nous dire d’où vient ton pseudo ?

A l’époque où j’ai créé mon projet, j’étais en Angleterre à Brighton où je faisais une école de musique. Je voulais être super bien référencé sur Google et j’étais à la recherche d’un mot ou d’un nom qui n’existait pas. J’aimais beaucoup le mot Anglais Blossom qui symbolise la floraison et donc l’idée de la fleur qui éclot. J’ai un peu changé l’orthographe afin que ce nom soit unique. Je trouvais que BLOWSOM représentait bien l’état d’esprit dans lequel je me trouvais à ce moment-là et la musique que je m’apprêtais à faire.

As-tu très tôt été intéressé par la musique électronique ?

Pas du tout, c’est venu bien plus tard que ce que l’on pourrait croire. Avant de créer ce projet, j’ai eu plusieurs groupes avec lesquels je faisais des concerts mais je crois que j’ai eu envie de prendre mon indépendance afin d’avancer plus vite en solo. Quand on se retrouve seul, on se rend compte très vite qu’il faut savoir produire, faire de la MAO, s’enregistrer…et je me suis dit que le seul moyen de faire tout cela était d’être autonome à tous les niveaux et c’était donc plus logique de faire de la musique électronique que je pourrais jouer seul en live. Avec BLOWSOM, j’avais envie de faire quelque chose de plus Club et de plus Electro par rapport à des groupes où je faisais auparavant plus de la Pop ou du Rock Alternatif.

(c) Clemence Demesme

(c) Clemence Demesme

Comment vois-tu ton évolution depuis la parution de « Pantoufle » en 2016 ?

Je pense que « Pantoufle » était un titre très instinctif et très naturel ; je découvrais la musique électronique et on retrouvait la transparence de mes idées sur mes productions. « Pantoufle » était peut-être moins mature que ce que je fais maintenant mais ce titre était tout aussi sincère. Dans mes nouveaux morceaux, j’essaie de créer le plus d’émotions possibles ; j’espère qu’aujourd’hui je suis à un step plus évolué qu’auparavant et que cela se ressent dans mes derniers titres.

Était-ce une évidence pour toi de chanter tes titres ?

Pas forcément. Je chantais dans des précédents groupes mais jamais de façon très assumée car je n’étais pas encore très confiant avec ma voix et donc avec le fait de la mettre en avant. En revanche, je me suis toujours imaginé devant comme le chanteur/leader d’un groupe. Je voulais m’exprimer le plus possible, jouer d’un instrument mais aussi chanter et dès le début, j’ai été assez surpris et content de ce que j’ai réussi à faire. Le fait qu’il y ait la voix en plus, je trouve que c’est encore plus personnel.

Cherches-tu toujours à donner un vrai sens à tes textes ?

J’avoue qu’au tout début, je ne cherchais pas à donner un sens hyper prononcé à mes textes ; il fallait que cela sonne bien et qu’il y ait tout de même un minimum de sens. De plus en plus maintenant ; et j’espère que cela fait partie des choses pour lesquelles j’ai muri ; j’essaie de proposer des textes où les gens puissent se retrouver ne serait-ce que dans des petits passages même si j’ai l’impression que l’anglais passe bien partout et que les gens ne se demandent pas forcément ce que veulent dire les textes par rapport au français.

(c) Clemence Demesme

(c) Clemence Demesme

De quoi parles-tu sur « Colours » ?

Sur « Colours », je parle de tout ce qui me contrarie et m’angoisse au quotidien ; notamment la peur de grandir, de voir le temps passer, de voir les gens de mon entourage vieillir ou changer…Je pense qu’une grande nostalgie prédomine dans les thèmes de cet EP tout comme dans ceux de son prédécesseur et on retrouvera également cela très certainement sur mon premier album si j’en fais un à l’avenir.

Il me semble que ce nouvel EP n’a pas été une aventure solitaire, peux-tu nous en dire plus sur les collaborations présentes sur ce disque ?

C’est vrai qu’en temps normal, j’ai l’habitude de travailler seul dans la compo mais sur cet EP qui contient cinq titres, j’ai collaboré avec trois personnes. Sur le titre « Colours », j’ai bossé avec Paul-Henry Vuillemin qui est l’un de mes meilleurs potes. « Sunlight » a été fait avec Møme qui était également signé sur le label DDM Recordings tout comme Paul-Henry et moi-même à l’époque. « Lost In The City » est interprété par Cat Marina que j’ai rencontré à Brighton. Il n’avait jamais encore rien sorti sous ce nom-là. Il est venu passé quelques jours à Paris l’été dernier et nous avons fait ce morceau très naturellement. Plusieurs morceaux ont été faits durant son séjour mais celui-ci était le plus cohérent avec le reste de l’EP.

Vois-tu « Colours » comme un arc-en-ciel d’émotions ?

Arc-en-ciel, je ne sais pas mais c’est vrai qu’il y a une notion de rayonnement qui pourrait transparaitre dans cet EP. Ces cinq titres sont assez indépendants les uns des autres, chaque chanson à son « histoire » même si les textes parlent un peu de la même chose.

(c) Clemence Demesme

(c) Clemence Demesme

Qu’est-ce qui serait le plus important pour toi dans ton projet musical ?

Émouvoir les gens est vraiment ce qui m’intéresse le plus depuis que je compose de la musique. J’ai envie que les auditeurs s’attachent aux morceaux et qu’ils s’y retrouvent.

Ta sœur Mathilde est chanteuse et comédienne, avez-vous des projets communs ?

Nous avons toujours fait plus ou moins de la musique ensemble depuis assez jeunes. Mathilde est très prise par le théâtre, elle joue dans plusieurs pièces et tourne partout en France ; ça lui laisse peu de temps pour la musique. J’ai conseillé à mon humble niveau et aidé ma sœur qui a beaucoup d’idées à produire les titres qu’elle a sorti jusque-là. Récemment, nous avons fait quelques morceaux mais nous ne savons pas encore quand ils sortiront…C’est encore très flou mais c’est toujours un plaisir de pouvoir faire quelque chose ensemble.

A quoi vont ressembler tes prochains mois ?

J’espère que je pourrais présenter cet EP prochainement en live et que ce disque vivra le mieux possible. J’ai beaucoup de titres qui sont en attente ; il se pourrait que des nouveautés voient le jour assez vite et je vais me remettre à écrire pour la suite !

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