Rencontre avec Phil Nieggman à l’occasion de la sortie de son nouveau titre !
Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?
Avant tout, je dirais que le terme passionné me résume énormément. Je suis auteur, compositeur, interprète et producteur. Je suis vraiment dans le monde de la musique à 360 degrés et je vis pour ainsi dire dans mon studio d'enregistrement (lol). Je suis Français d’origine Suisse-Allemande et descendant du peintre Suisse Albert Anker, dont je me suis inspiré pour mes premiers projets.
Qui ou qu’est-ce qui t’a donné envie de faire ce métier ?
Je devais partir en sports études car je faisais du basket mais j’ai eu un grave accident. Pendant ma convalescence, on m’a amené une petite gratte sur mon lit d’hôpital et tout a commencé là ; tout simplement. Je chantais tout le temps, j’avais déjà des prédispositions mais c’est de là que tout est parti. J’en connais beaucoup qui à cette époque post-adolescence se mettent à la guitare et arrêtent au bout d’un an mais j’avais vraiment une veine artistique à développer et ce sont mes influences qui ont maintenu cette envie.
As-tu toujours évolué dans la musique électronique ?
Pas du tout. Je suis un produit du grunge à la Nirvana et du Neo Metal Kornien ; peut-être pas aussi vénère mais j’aimais les grosses guitares et la scène alternative dans le monde du Rock. En revanche, je suis rapidement entré dans le monde du studio et j’ai très vite fusionné les styles. Mon ami Julien Garcia avec qui je travaille encore aujourd’hui, était dans le monde de la nuit dans le Sud de la France et c’est lui qui m’a immergé là-dedans. Comme je suis une vraie éponge, dès que j’ai entendu de la musique électronique, j’ai suivi la scène et tous les courants qui ont défilé, c’est venu compléter ce que je faisais et ça m’a aidé à faire de la fusion. Le jeu sur le BPM qu’il y a dans la musique électronique m’a toujours plu. Ça évoluera.
De laquelle de tes différentes casquettes ne pourrais-tu te passer ?
J’ai beau faire 360 de tout, c’est la casquette d’artiste car nous en parlons encore aujourd’hui. J’adore chapeauter et monter un projet mais dès que je reprends un micro ou une gratte, ça me relance tout de suite. Certaines choses aident à se reconcentrer.
Dirais-tu que « Felicia » marque un nouveau chapitre dans ta carrière notamment le fait de t’exprimer en français ?
Pour ce projet, c’est assez nouveau mais lors de mon époque alternative, je faisais beaucoup de chanson française dans le Rock afin d’exprimer des choses assez complexes. J’étais un peu dans ce que l’on appelle de l’Opéra Rock. Il y avait beaucoup de textes plus pointus avec des messages. J’ai évolué dans la musique à textes même si je commençais déjà à faire des mélanges avec la scène Electro. Là où c’est une première, c’est que j’avais un peu plus de mal à me projeter dans cette musique qui est plus club car c’est difficile de poser en français dans ce style-là mais ça l’a fait.
Pourquoi ne t’es-tu pas dédié totalement à ta carrière solo plus tôt ?
Je l’ai fait mais par étapes ; ce sont des séquences de vie qui ont été entrecoupées par d’innombrables opportunités de productions avec d’autres artistes et des collaborations. J’ai toujours eu la casquette de producteur, compo, auteur…Je suis un épicurien, j’adore essayer, changer et découvrir. J’ai fait le tour de pas mal de choses et aujourd’hui, je me reconcentre.
Ton nouveau titre est remixé par Pakito, a-t-il existé sous une autre forme auparavant et peux-tu nous dire comment est né ce remix ?
Oui, ce titre a eu plein de formes. A la base, mes amis Angelo et Valérie m’ont apporté une maquette qu’ils souhaitaient que je réinterprète. J’ai remanié et reproduis le titre qui était plus Chill et plus Deep. Par le biais d’Angelo, « Felicia » s’est retrouvé dans les mains de Pakito qui a tout de suite eu une idée de remix. Il a mis du Pan Drum qui est quelque chose qui marche bien actuellement, le thème était efficace et fort, ça a matché et nous sommes restés dessus. Ça a été une super rencontre avec Julien, alias Pakito.
Felicia est-ce un fantasme ou une réalité ?
En parlant du texte en tant que tel, je pense que c’est justement le fantasme d’une réalité. Avec des détails qui changent, ce sont réellement des morceaux de vie et c’est ainsi que je l’interprète et que je le ressens. « Felicia » parle de ces moments où l’on s’immerge en été et après, on ramène des souvenirs et des photos mais on ne peut pas revivre ces instants et c’est assez perturbant. On garde des contacts et des choses peuvent se faire mais la photo que l’on a, exprime un moment passé que l’on ne peut plus revivre, c’est incrusté dans le temps à un moment précis et le vrai fantasme serait de le revivre. Ce ne sera jamais pareil et c’est ce que je trouve excellent dans la profondeur du thème pour un morceau qui se veut estival.
Peux-tu nous parler du clip qui illustre ta chanson ?
Il y avait vraiment une volonté de lâcher-prise. Nous sommes restés dans l’estival pour la mise en images de « Felicia ». Nous voulions de l’eau, du soleil et du sable. Nous avons tourné le clip en partie à Saint-Tropez. Il y a eu de la sueur, des journées de tournage, ça a été costaud mais ça a été un super moment. Le tournage s’est fait en famille car c’est mon frère Stikine Anker qui l’a réalisé sur une idée de base d’Angelo. Le clip a été finalisé au montage chez New Tone avec du rythme et de la couleur afin d’avoir quelque chose de punchy à l’image de la musique.
Cette nouvelle chanson annonce-t-elle un album ou un EP à paraître prochainement ?
On ne va pas s’arrêter là ! Je suis un rat de labo, je suis tout le temps en studio et j’ai beaucoup d’idées de thèmes et de collaborations. Il y a beaucoup de discussions en ce moment mais pour l’instant, nous ne savons pas encore dans quelle direction nous allons. Nous attendons de voir ce qui se passe avec ce single. Une chose est sûre, ça va être large et coloré !
Tu as notamment sorti une superbe reprise de « Sultans Of Swing » de Dire Straits il y a quelques temps, puises-tu tes références musicales plutôt dans le Rock ?
Tout d’abord merci pour ce compliment, cette reprise a été très bien accueillie et nous en sommes très contents d’autant plus que c’était une première pour ce titre. Merci au boss Mark Knopfler ! Pour répondre à ta question, je vais dire oui et non. J’aurais bien dit il y a quelques années que j’écoutais du Rock mais aujourd’hui, la chose pour laquelle le Rock est une influence, c’est surtout dans la dynamique, l'énergie. J’ai toujours aimé les variations vocales, c’est le Rock qui m’a amené à ça et je trouve que ça se perd un peu en ce moment. J’aime toujours la guitare mais je suis plus influencé par les nouveaux courants. Je joue plus avec les nouvelles sonorités orientales, Trap, un peu à l’image de DJ Snake, tout en gardant gardant le punch pop-rock à la Twenty One Pilots et Imagine Dragons. Plus les sons sont typés et plus il se passe des choses. Nous avons une telle ouverture d’esprit sur les styles aujourd’hui que nous nous en imbibons tous et nous avons tous besoin de ça. En revanche, j’ai toujours l’énergie du Rock en moi et je la garderai toujours.
Quel serait ton plus beau rêve artistique ?
Simplement, toucher le plus large public possible issu de tous horizons et puis … un duo avec Mark Knopfler ;) !?
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Félicia (Pakito Remix) - Single par Phil Nieggman
Album · 2019 · 1 morceau. Disponible avec un abonnement Apple Music. Essayer gratuitement.
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Phil Nieggman - Felicia (Pakito Remix) (Official Video)
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