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Rencontre avec Louis de Pléthore afin d’en apprendre plus sur « L » un premier EP prometteur attendu pour la rentrée !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Louis de Pléthore afin d’en apprendre plus sur « L » un premier EP prometteur attendu pour la rentrée !

Comment est né Pléthore ?

Avant Pléthore, j’ai été batteur dans les groupes Guru Fiction et Hijacked dans lequel il y avait Clément Bazin ; j’avais foi en ces deux groupes mais les deux projets se sont terminés il y a deux ans en septembre. Ça a été comme un déclic et je me suis dit qu’il fallait que je me mette à écrire. J’ai composé pas mal de morceaux tout seul et c’est mon ami réalisateur Arnaud Kalmès qui en les écoutant m’a dit qu’il fallait que l’on fasse quelque chose. Nous avons sélectionné cinq morceaux et nous avons fait ce premier EP. Comme je suis également architecte, l’espace a commencé à se mêler à tout cela. Pléthore s’est produit pour la première fois sur scène en novembre dernier au Silencio et pour l’occasion, j’ai réuni un groupe live et maintenant, nous sommes quatre. A mes côtés, il y a Vincent aux claviers, Nico à la basse et Antonin à la guitare.

Pourquoi avoir choisi Pléthore comme nom de scène ?

Ce nom s’est un peu imposé assez naturellement. J’en ai cherché plein et je suis passé par plein de phases mais ce nom est fédérateur de disciplines et de genres musicaux car dans cet EP, il y a du Big Beat, du Jazz, de la Funk… Dans mon esprit, tout le monde est Pléthore : les réalisateurs avec lesquels je travaille, ma copine qui est graphiste et qui a dessiné le casque que l’on voit sur les visuels et dans le clip…

De quoi parlent vos premiers titres ?

Certains morceaux parlent de regrets, de mon hésitation entre la musique et l’architecture, d’amour, de ne pas pouvoir contrôler ses mouvements sur une piste de danse car j’adore danser…« Late » qui a été le premier morceau à sortir synthétise un peu tout ce que j’avais à dire à ces deux groupes qui se sont arrêtés et dont je t’ai parlé plus tôt. Il faut savoir que dans les paroles, il y a eu beaucoup d’impro.

Rencontre avec Louis de Pléthore afin d’en apprendre plus sur « L » un premier EP prometteur attendu pour la rentrée !

Où emmenez-vous l’auditeur sur « L » ?

Dans différents espaces, des choses grandes, des choses très intimes parfois…Il y a des moments de vide, de grandes explosions…C’est un voyage, en tout cas !

Comment abordez-vous le live ?

Les morceaux de « L » sont très différents en live. C’est très ouvert. Toutes les personnes qui ont écouté l’EP me disent que c’est encore autre chose en live et je trouve ça hyper intéressant. Le live monte en BPM, en rapidité, en énergie et il finit à fond.

Les cinq titres de « L » sont très variés, peut-on dire que votre premier EP est la somme des influences de chaque membre ?

Oui, complètement car même si ce sont des morceaux que j’ai écrits, finalement, chacun y apporte quelque chose. Les morceaux naviguent dans les influences de tout le monde et il n’y a pas de limites de genres.

En écoutant « L », j’ai pensé parfois à Gorillaz, qu’en penses-tu ?

Damon Albarn fait partie de mes trois grandes influences avec Jack White et Josh Homme du groupe Queens Of The Stone Age. D’ailleurs, ils sont très proches tous les trois de Richard Russell le Boss de XL Recordings à Londres qui serait peut-être l’objectif d’une vie ; que ce soit de le rencontrer ou de signer sur son label. Ce sont des gens qui sont passionnés et je trouve ça magnifique.

(c) Tony Trichanh Photography

(c) Tony Trichanh Photography

« Allez » est beaucoup plus électronique ; on peut même dire Techno ; est-ce une porte ouverte vers une musique beaucoup plus club ?

Oui, à fond ! Sur l’album, nous allons aller dans plusieurs directions car certains morceaux seront très D’Angelo avec des grooves à 90 BPM mais en live, nous testons déjà des nouveaux titres et la fin du set est très proche d’« Allez » et tout le monde danse.

Peux-tu nous parler des mises en images de « Late » et de « Lonosphère » ?

Dans Pléthore, il y a une volonté d’être très multiples. Dans le premier clip qui a été tourné à Capbreton près de Biarritz, nous voulions une silhouette, comme une ombre de soi-même et c’est pour cela que nous avons énormément accentuer le noir de la combinaison afin que ce soit juste une silhouette qui se regarde dans les miroirs et qui déambule dans ces grands espaces. Cette silhouette représente où Pléthore peut ou ne peut pas aller et c’est pour cela qu’il y a toujours l’horizon dans les cadrages. Le second personnage devait être à l’origine un cosmonaute mais cela faisait un peu martien dans les terres rouges et puis, c’était un peu compliqué de trouver un costume pertinent de cosmonaute. Avec ma copine Camille Lemeunier qui est graphiste et architecte nous avons pas mal regardé le travail de Xavier Veilhan notamment ce qu’il a fait dernièrement avec les facettes et nous avons imaginé cette sorte de casque sans que cela ne fasse Daft Punk. Dans le clip de « Lonosphère » qui a été filmé dans le Colorado Provençal à Rustrel, c’est ma cousine Léa Tissier qui joue dedans et qui porte ce casque. Dans cette vidéo réalisée par Alexis Leclercq, c’est un seul et même esprit qui se divise en deux personnalités qui déambulent dans des grands paysages mais aussi dans la forêt qui représente un côté plus intime.

Rencontre avec Louis de Pléthore afin d’en apprendre plus sur « L » un premier EP prometteur attendu pour la rentrée !

Peux-tu développer pour nous le terme Architectural Soul ?

Après un festival, on nous a demandé de mettre un style sur ce que nous faisons et comme dans Pléthore, c’est de l’espace et que c’est une musique où l’on met vraiment notre âme, nous nous sommes dit que le terme Architectural Soul résume la chose tout en laissant ça très ouvert. Dans notre musique, il y a du Trip Hop, du Jazz,du Hip Hop, de la Techno, ça englobe un peu tout.

Quels sont vos prochains projets ?

Cet été, nous avons quatre dates ; nous allons jouer au Festival Bellastock à Evry le 13 juillet, au Coucool le 26 juillet, au Festival Sachô Galiero le 30 août à Vicq-sur-Breuilh et au Théâtre El Duende le 21 septembre à Ivry-sur-Seine. Nous travaillons sur le clip d’« Allez » que nous allons filmer en Super 16mm avec Jameson Pepper qui est réalisateur et qui rappe également sur l’EP qui sortira le 20 septembre. Nous espérons pouvoir enregistrer l’album à la fin de l’année pour le sortir au printemps 2020.

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