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Rencontre avec Crys Nammour afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Crys Nammour afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

Le fait de t’exprimer maintenant en solo, cela signifie-t-il que l’aventure Hussh est terminée ?

C’est une question qui revient souvent ! L’aventure Hussh n’est pas terminée car nous évoluons en binôme avec Raphaël et il m’accompagne sur mon projet solo sur scène et en studio. Nous sommes inséparables et nous ne sommes pas à l’abri un jour de refaire un projet ensemble sous l’identité Hussh. Pour le moment, c’est en suspens car j’avais ces chansons-là à présenter et Raphaël avait lui aussi d’autres choses à faire.

Ton univers personnel est-il différent de celui de ton duo ?

Il n’est pas très différent car dans notre duo, nous avions essayé de construire quelque chose qui nous ressemblait à tous les deux. Comme la personnalité de Raphaël n’est pas présente dans mon univers solo, je vais dire que mon univers est donc plus personnel. Même si on retrouve mon côté lumineux et positif, il y en a un autre plus sombre et plus fragile également dans mon univers personnel.

Musicalement parlant, dans quel style as-tu envie d’évoluer ?

Je suis une grande cliente de l’urbain et j’aimerais aller encore plus loin dans ce style. Je souhaiterais m’éloigner un peu de la variété car tout ce que j’écoute n’a rien à voir avec ce genre musical. Pourquoi ne pas aller dans quelque chose d’Electro Urbain même si pour le moment, je me suis plus positionnée sur de la Pop Urbaine avec des influences Afro-Orientales.

Rencontre avec Crys Nammour afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

De quoi parle « Une à Une » ton nouveau single ?

A l’écoute et à première vue, « Une à Une » à l’air d’être une chanson d’amour mais il y a un petit indice dans le texte qui montre une autre réalité ; c’est le moment où je dis que je suis sans défense. Quand on est amoureux, on n’est pas censé se retrouver démuni, sans défense, vulnérable ; on est censé être grandi et plus fort grâce à la personne que l’on aime. J’ai écrit « Une à Une » à une période de ma vie où je me croyais amoureuse de quelqu’un, j’ai réalisé bien plus tard que je n’étais pas amoureuse mais que j’étais sous son emprise. Ce titre parle de l’emprise psychologique et de l’emprise sur le cœur d’une femme.

Peux-tu nous parler de sa mise en images ?

La mise en images est vraiment complémentaire de la chanson car les images viennent révéler le vrai sens du texte. C’est à travers les images que l’on découvre que ce n’est pas une chanson d’amour et qu’elle traite d’une relation obsessionnelle. Nous avons voulu tourner le clip dans une prison ; en l’occurrence celle d’Autun; pour justement montrer cet enfermement. Cette prison symbolise mon esprit et on y voit un homme qui rode autour de moi et qui me court toujours après. Dans cette prison, nous courons en rond pour illustrer cette pensée qui en fait de même dans ma tête. Cet homme est menaçant et nous avons une relation qui est à la fois passionnelle et conflictuelle. Nous voulions vraiment que les images soient fortes pour faire passer le message de la chanson car cette expérience a été difficile à vivre pour moi et je voulais l’extérioriser un peu comme une catharsis dans les images de ce clip.

Rencontre avec Crys Nammour afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

Qu’annoncent « On Reprend Là » et « Une à Une » ?

Ces deux singles annoncent le projet « Mirage » qui arrivera pour 2020. Ce projet sera à la fois lumineux, festif mais il parlera aussi de sujets plus sensibles et plus sombres. J’ai voulu appeler ce disque ainsi car j’y révèle mes failles, mes faiblesses et finalement, j’y aborde le mirage du succès, de la beauté, de la lumière qui cache parfois son lot de souffrances et d’ombres.

Quels vont être les thèmes majeurs de tes chansons ?

Pour te citer quelques exemples, « Duckface » va parler des faux-semblants sur les réseaux sociaux, de la course à la perfection physique et des filtres qui finalement mettent tout le monde mal à l’aise ; la personne qui se retouche à outrance et ceux qui la suivent et qui ont l’impression de ne jamais être à la hauteur. « Paradise » aborde le monde des paillettes et son côté éphémère. Être sur scène est je pense l’un des plus grands bonheurs pour un artiste mais c’est très éphémère et le pendant est que nous sommes très souvent seuls chez nous avec des pensées qui tournent en rond. Il y a souvent des insomnies, des moments de doute et de lutte avec soi-même pour pouvoir continuer à persévérer car le monde de la musique est une compétition permanente. Il faut être acharné pour pourvoir percer dans la musique et c’est ce que je suis. Dans ce projet-là, je voulais raconter les coulisses. D’autres chansons parleront d’amour et on retrouvera aussi beaucoup de dualité dans ce disque. 

Où puises-tu ton inspiration ?

Un peu comme une éponge, je m’inspire de tout ce qui se passe et de ce que vivent les gens autour de moi mais également de ce que je vis personnellement. J’ai toujours écrit pour me parler à moi-même, pour me donner du courage, un peu comme une thérapie. Mon inspiration vient souvent de la souffrance mais ça ne fait pas des chansons tristes car elles sont remplies de hargne et d’espoir car je me raconte à moi-même ce que j’aimerais entendre pour me donner du courage et m’aider à me relever.

Rencontre avec Crys Nammour afin d’en apprendre plus sur son projet solo !

Par quelles grandes voix as-tu été marquée ?

J’ai été marquée par plein de grandes voix ! Je suis une grande fan de Whitney Houston, j’adore Etta James, Nina Simone, Aretha Franklin, les grandes divas Black-Soul…J’aime beaucoup le Gospel également et dans les années 90, j’avais tous les albums de Céline Dion. De nos jours, des artistes comme Masego qui fait de la Trap-Soul et Sevdaliza m’inspirent également. A vrai dire, j’écoute de tout et étant une grande fêtarde, j’adore danser en soirée.

Que gardes-tu de ton expérience en troupe dans « Jésus de Nazareth à Jérusalem » ?

Tout d’abord, les rencontres car elles ont été merveilleuses ; Mike Massy, Anne Sila, Gregory Deck…tous les gens de la troupe car nous étions super proches des uns des autres. Humainement, ça a hyper bien marché entre nous. Pour mon projet musical, j’ai d’ailleurs travaillé avec Hugo Morhain-Grandval le fils de Solal qui incarnait Ponce Pilate. L’humain était hyper fort dans cette troupe. Pascal Obispo et Christophe Barratier étaient très présents, très à l’écoute et même s’ils étaient exigeants, ils étaient toujours bienveillants. Par ailleurs, j’ai beaucoup appris en ce qui concerne l’expression scénique. Sur scène, j’ai une énergie assez diffuse, j’ai du mal à la canaliser et le fait d’être dans une comédie musicale, cela m’a permis de cadrer mes mouvements sur scène. Être sur scène durant quatre mois au Palais Des Sports, ça a été merveilleux. Il a fallu tenir le rythme car nous jouions six fois par semaines et il n’y a pas une seule fois où je n’ai pas pris du plaisir même quand j’étais malade ou que je n’avais pas le moral. Avec ce spectacle, j’ai réalisé que j’étais vraiment faite pour cela !

Du live est-il prévu bientôt ?

J’ai commencé à monter mon live et pour le moment, j’ai un set de sept chansons que je vais pouvoir présenter lors de showcases. J’ai commencé à tourner dans des festivals en province et cela devrait redémarrer à la rentrée. Au fur et à mesure, je vais fournir le set avec de nouvelles chansons. Je suis contente de cette formule en live car nous ne sommes pas très nombreux mais cela envoie vraiment !

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