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Rencontre avec Thibault Eskalt à l’Idol Hotel à l’occasion de la sortie de son premier titre !

Publié le par Steph Musicnation

(c) Sébastien Ruat

(c) Sébastien Ruat

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis chanteur, multiinstrumentiste et producteur de musique française. Je suis un amoureux de la beauté et j’aime bien faire de belles chansons, créer de belles ambiances et des beaux sons et avoir des beaux textes. Pour mon projet musical, je me suis beaucoup inspiré de mes voyages en Islande, en Irlande, en Europe de l’Est et dans les grandes contrées sauvages.

As-tu toujours imaginé ton futur dans la musique ?

Oui, déjà gamin, je rêvais de faire un disque et j’imaginais ce que je pourrais mettre dedans. A l’époque, je n’avais pas encore les chansons mais je rêvais de faire de la musique. J’ai commencé à en faire vers l’âge de 12/13 ans et ça a été tout de suite quelque chose d’évident pour moi. Peu importe le chemin, il fallait que j’y aille.

Qu’est-ce qui prédomine dans ton univers ?

Quelque chose de grand, de vaste, de froid, de large et d’épuré.

(c) Cara Mia & Joan Tosi

(c) Cara Mia & Joan Tosi

De quoi parle « Quelqu’un Qui M’Entend » ton premier single ?

Ce titre parle de solitude, du fait d’être confronté à ses propres rêves qui nous alourdissent un peu mais qui nous motivent. Parfois, on est tellement seul avec tellement de rêves qu’ils nous rendent un peu fou. « Quelqu’un Qui M’Entend » est un appel à sortir de sa solitude afin de revenir dans le monde actuel car l’amour, la musique et le bonheur se partagent.

Musicalement parlant, quelles ont été tes envies sur ce titre ?

« Quelqu’un Qui M’Entend » a été l’un des titres les plus durs à produire. Pour ce titre, nous avions la possibilité de faire plein de choses ; il aurait pu être totalement FM avec un tempo à 120 BPM ou être vraiment doux. Nous avons préféré favoriser la voix et l’ambiance autour de la texture vocale plutôt que de surcharger les arrangements. Nous avons divisé le tempo des batteries par deux pour que la voix vole au-dessus de tout cela et que ça reste beau car ce titre aurait pu être très chargé par des ambiances électroniques. J’ai dû mettre plus d’un mois avant d’arriver à la proposition qui me plaisait le plus.

Qualitativement et vocalement, on pense à Christophe, qu’en penses-tu ?

Je n’ai jamais écouté Christophe avant ces deux dernières années durant lesquelles on a commencé à me dire que ma voix rappelait la sienne. Il y a un respect envers cet artiste mais Christophe ne fait partie de mes influences. Je comprends quand les gens me disent que nos voix se ressemblent mais cette filiation n’est pas voulue. C’est un pur hasard mais quand j’ai vu son travail sur ses derniers albums, j’ai trouvé cela formidable.

(c) Sébastien Ruat

(c) Sébastien Ruat

Du coup, qui trouve-t-on parmi tes influences ?

Je vis beaucoup dans un monde de musique classique, j’ai souvent l’occasion d’entendre de l’opéra et des belles mélodies françaises et une part de moi est attachée à cela. Je viens de la poésie et j’ai donc aussi tout un héritage littéraire. Musicalement parlant, je suis plus tourné vers des musiques Indé et des artistes comme Bon Inver et Ry X, j’aime également Lana Del Rey, London Grammar et Damien Rice que je trouve formidable.

Peux-tu nous parler de la mise en images de ton titre ?

Mon but était de brouiller les pistes et c’est donc censé être un mystère…En tout cas, je peux te dire que le tournage a été hors du temps et hors de tout.

Qu’aimerais-tu véhiculer par le biais de ta musique ?

De la sensibilité. Au-delà de sortir de l’intellect, il faut savoir rester sensible et faire confiance à ses émotions, à ses sensations et à sa conscience.

(c) Sébastien Ruat

(c) Sébastien Ruat

Pour rester dans la thématique de ton titre, que penses-tu de la communication entre les êtres humains en 2019 ?

Ta question me fait penser à une idée que nous avions eu pour le clip car nous avions imaginé me mettre au téléphone. Nous avions des plans avec l’artiste échoué avec sa machine électronique, nous voulions faire quelque chose avec un ordinateur et un téléphone et il était même question que j’en casse un…La communication en 2019 possède quelque chose de très concret et de très superficiel en même temps ; tout dépend de comment on l’utilise. On peut se parler concrètement, certains décident d’être sourds et d’autres choisissent d’être ouverts. Je pense que nous n’avons jamais connu une époque aussi communicative car on communique beaucoup sur tout et sur n’importe quoi. Les gens ont des relations Instagram, Facebook etc. mais ces réseaux-là permettent de garder le contact avec des personnes qu’ils ne verraient peut-être plus sans ces connexions. Je n’ai pas un avis tranché car j’aime bien sortir le meilleur de tout ce qu’on nous propose. Nous avons la possibilité de communiquer entre nous alors communiquons mais n’oublions pas de le faire aussi en tête à tête.

Si je te dis Islande, que me réponds-tu ?

J’aime bien dire que mon but est d’avoir un projet aussi beau que l’Islande.

Quels sont tes prochains projets ?

Il y a plein de projets ! Il n’y a pas si longtemps, j’ai incarné Kurt Cobain dans une pièce de théâtre immersive. L’EP sortira à la rentrée et j’ai commencé la prod sur le deuxième. Je continue d’écrire et de composer et j’ai ouvert la porte pour que d’autres gens viennent communiquer avec moi. Plein de choses gravitent autour de moi et j’aime bien cela. Un second clip est en préparation et ce sera un contrepied au côté océan de « Quelqu’un Qui M’Entend ». Le tournage devrait avoir lieu en juin…

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