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Rencontre avec Reaven afin d’en apprendre plus sur le groupe qui se fait un nom à travers l’Europe !

Publié le par Steph Musicnation

Rencontre avec Reaven afin d’en apprendre plus sur le groupe qui se fait un nom à travers l’Europe !

Pouvez-vous présenter Reaven à nos lecteurs ?

 

Roméo : Je suis le chanteur-guitariste du groupe.

Vince : Moi, je suis le batteur et choriste du groupe.

R : Dans Reaven, il y a également François qui est claviériste et Matteo et qui est bassiste et ils sont tous les deux choristes également. Avant de nous appeler Reaven, nous avons évolué durant 10 ans sous un autre nom. Le groupe a été crée à Troyes en Champagne-Ardenne. Le nom Reaven et la formation existent depuis un peu plus de 2 ans ; ça a été un renouveau aussi bien au sein du groupe que dans notre style musical et dans notre image. Nous avons repris les concerts sous ce nom avec la tournée Européenne qui a débuté en janvier 2018.

 

Comment s’est formé le groupe ?

 

R : Si on revient au tout début, même avant Reaven, cela remonte au collège. Vince et moi étions dans une classe musique et études en 4ème et un jour, je suis arrivé dans la cour de récréation et je lui ai dit que ce serait cool de monter un groupe. Ce n’était pas encore déterminé pour le Rock et même au début, c’était plutôt Rhythm And Blues mais nous sommes allés vers la Pop et le Rock assez rapidement. A l’époque, nous avions 14 ans… c’est une longue histoire d’amour ! On peut dire que ça a commencé un peu sur un coup de tête. Au conservatoire, nous avons eu une formation classique et Jazz mais nous nous intéressions à d’autres musique aussi ; du fait de notre éducation et de ce que nous écoutions.

Quelles ont été vos envies musicales pour Reaven ?

R : Nous voulions faire évoluer notre son en ajoutant des petites touches Electro mais nous ne voulions pas que cela devienne de la musique Electro avec de la musique Pop-Rock mais vraiment l’inverse. Nous voulions également quelque chose de plus mainstream afin de pouvoir toucher un plus grand nombre de personnes et actualiser aussi notre son pour le rendre plus radiophonique. Nous avons ouvert notre panel à ce moment-là tout en gardant des choses qui ont toujours été fortes pour nous : des mélodies accrocheuses car nous établissons toujours un morceau ainsi ; si la mélodie ne fonctionne pas même en guitare-voix ou piano-voix, le morceau passe à la trappe ; et la couleur Rock que nous avons encore plus sur scène que sur l’album.

Rencontre avec Reaven afin d’en apprendre plus sur le groupe qui se fait un nom à travers l’Europe !

Qui retrouve-t-on dans vos influences musicales ?

 

V : Cela peut aller de groupes plus anciens comme The Beatles et The Rolling Stones, toute la période Woodstock avec Jimi Hendrix notamment et plus actuellement à des groupes comme U2, Coldplay, Placebo et Kings Of Leon. Nous essayons de ne pas trop nous limiter au niveau des influences pour ne pas s’enfermer dans un style uniquement Rock ou uniquement Pop.

R : Comme nous avons eu des formations diverses et variées et selon les périodes durant lesquelles nous composons et travaillons, cela nous redonne d’autres inspirations et d’autres couleurs de sons que nous avions peut-être plus mis de côté durant un temps. On se redécouvre du plaisir à avoir des influences qui ne sont pas que Pop-Rock à l’origine mais que nous assimilons pour les transformer en quelque chose qui nous ressemble. Nous avons notamment travaillé sur une musique de film et nous sommes retournés sur quelque chose de plus orchestral.

 

Quels sont les thèmes majeurs présents sur « Unbreakable » votre premier album ?

 

R : Il y a tout simplement d’abord le thème du groupe. Le fait d’avoir changé de nom de groupe après 10 ans, ça a été un passage qui n’a pas été forcément que simple pour nous ; c’est toute une histoire qui a évolué et « Unbreakable » parle de ça, du fait de rester soudés et d’affronter les choses ensemble. Un groupe, c’est de la musique mais c’est avant tout un groupe d’être humains, de personnes qui sont ensemble et qui vivent beaucoup de choses même au niveau émotionnel. « The Early Days » raconte clairement nos débuts quand nous étions jeunes et que la musique n’était pas encore notre métier. Il y a également des thèmes plus actuels sur cet album. « Cyber Slaves » parle des nouvelles technologies et de l’impact que cela a sur nos vies aujourd’hui. « Psychomania » a été composé après avoir vu « encore » un attentat à la télévision. Dans ce titre, la personne est malade psychiquement et elle sème le désordre et le chaos dans une ville. Ce sont des choses qui nous touchent de manière générale avec des thèmes qui sont universalisables.

 

Avez-vous travaillé cet album différemment par rapport à ce que vous aviez sorti auparavant ?

 

R : « Unbreakable » témoigne d’une évolution car il y a eu de réels changements. Nous avons voulu donner une autre couleur à notre musique. Notre premier album sous notre ancien nom de groupe était constitué de chansons que nous jouions durant nos répétitions et en live alors que pour « Unbreakable », nous avons composé des morceaux qui vont dans un album et que nous nous réapproprions pour le live. La démarche a été différente.

Rencontre avec Reaven afin d’en apprendre plus sur le groupe qui se fait un nom à travers l’Europe !

Que représente ce disque pour vous ?

 

R : « Unbreakable » est le début d’une nouvelle aventure. Il y a eu un changement de nom, d’image, de son, de formation. Ce disque a été le début de beaucoup de nouvelles choses et il nous a ouvert la porte de l’Europe et du début de l’international. Nous avons passé une étape avec ce disque qui est un tournant et une vraie transition.

 

« Unbreakable » est sorti il y a un peu plus d’un an…Quel regard avez-vous sur cette année écoulée ?

 

V : De la maturité du fait de nos compositions, de notre évolution et de notre virage pour cet album par rapport à ce que nous avons pu faire auparavant.

R : Cette année a été riche en expériences. Nous avons vécu notre première tournée Européenne. Nous sommes partis durant sept mois, nous avons joué dans huit pays et cela représente une quarantaine de dates. Nous avons confronté notre musique à un public de cultures différentes et sur des scènes très différentes allant de la petite scène devant 30 personnes jusqu’à une grande scène devant 5000 personnes. Nous avons vraiment pu tester en live nos titres à fond. Nous avons vécu de super moments durant cette tournée mais parfois, ça a pu être plus compliqué physiquement et nous avons pu vivre des choses inattendues…Cette année marque également une évolution dans le groupe puisque nous nous sommes séparés de notre bassiste d’origine et nous avons accueilli notre nouveau claviériste qui a partagé cette expérience avec nous. Nous avons franchi un cap car la musique est vraiment devenue notre métier et notre quotidien.

 

Pouvez-vous nous raconter quelques souvenirs de votre première tournée Européenne ?

 

R : Nous étions annoncés en tête d’affiche d’un festival au Luxembourg, nous avons fait le déplacement pour aller y jouer mais il y a eu un orage monstrueux et le festival a été annulé alors que nous étions prêts et que jusqu’à la dernière minute, nous pensions que nous allions jouer. Ce sont des choses qu’il faut vivre ensemble. Nous avons joué en Angleterre et nous étions stressés car c’est le berceau de la musique Pop-Rock. Nous nous sommes produits dans un club underground où sont passés des groupes comme Dire Straits et The Police. Nous avons joué avec sept autres groupes Londoniens devant une centaine de personnes et nous avons eu un accueil complètement dingue. Nous avons été le seul groupe à avoir eu des rappels.

V : Ça a été une grosse fierté !

R : Nous avons joué sur le plus gros festival de Bulgarie avec notamment des têtes d’affiche comme Iron Maiden. C’était un festival très Hard Rock-Metal. Il y avait trois scènes, nous avons joué sur la seconde et le groupe avant nous a joué du Hardcore, c’était vraiment très énervé et très violent et on s’est demandé ce que nous faisions là. On s’est dit qu’on allait se prendre des canettes de bière sur la gueule (rires). On n’était pas bien du tout mais finalement, le public a chanté nos titres et nous avons eu aussi des rappels. Ça a été un vrai ascenseur émotionnel. Cela a été une super victoire car notre musique a fonctionné sur un public qui n’était pas acquis.

Rencontre avec Reaven afin d’en apprendre plus sur le groupe qui se fait un nom à travers l’Europe !

Quelle serait la plus grande force de chacun au sein du groupe ?

 

V : Je pense qu’il y a des forces qui se rejoignent et notamment le fait de se remettre en question. Nous prenons du recul sur notre propre travail et ce n’est pas si évident. Je trouve que c’est l’une des clés de la vie et pas uniquement dans la musique, cela se vérifie dans n’importe quel métier. Nous resserrons les rangs dès qu’il y a un problème en face.

R : Il y a des forces complémentaires. Nous travaillons en binôme avec Vince depuis 15 ans, nous avons connu notre première scène ensemble et nous voyons notre évolution dans la musique.

V : Je suis ingénieur du son de formation et je vois cela même dans la production.

R : Je crée une composition et/ou un texte, je vais montrer ça à Vince, nous allons travailler la production et les arrangements ensemble. Pour les nouveaux concerts, nous avons beaucoup bossé l’aspect live avec Matteo et François car ce sont de super musiciens qui ont une oreille excellente. Ils ont une vision hyper intéressante pour arranger les morceaux avec nous. Nous avons refait une mise à plat avec eux et nous avons retravaillé nos sons. Sur la tournée 2018 et sur celle qui est en train de se faire, nous occupons tous un espace et nous préservons tous les espaces des autres. Quand il y en a un qui est fatigué, les autres prennent le relais et inversement. Il n’y en a pas un qui veut absolument faire jouer son égo plus qu’un autre et c’est très important pour les groupes qui veulent durer.

 

Seriez-vous prêts à mettre du français dans vos titres à cause des quotas en France ?

 

V : C’est très pertinent comme question…

R : …car nous y avons été confrontés sur l’album « Unbreakable ». Une agence de promo radio nous avait dit que le titre « So High » était très radiophonique mais que pour les quotas, il faudrait le faire moitié en français et moitié en anglais. Nous nous sommes vraiment posés la question mais je pense personnellement que ce n’est pas un choix forcément que pertinent. A l’époque de notre ancien groupe, nous avions des morceaux qu’en français et d’autres qu’en anglais. Perso, je ne trouve pas que le mélange des deux soit vraiment top. J’ai des textes qui me viennent en français, je les ai toujours sous le coude et si un jour, on sent que c’est le moment de faire quelque chose en français, nous le ferons à fond mais quand un titre vient et sonne en anglais, le reprendre pour des quotas et non pour une raison artistique, ce serait le travestir.

V : L’anglais est un choix. Nos influences sont majoritairement Anglophones et nous avons la volonté ; sans aucune prétention ; d’accrocher le monde entier et l’anglais s’impose plus facilement.

R : En tout cas, nous ne sommes fermés à rien. Pour passer en radio, il faut savoir faire certains compromis, rentrer dans certains codes mais ça ne doit rester qu’une petite surface, il ne faut pas que ce soit l’âme du morceau.

 

Quels sont vos prochains projets ?

 

V : Nous préparons actuellement deux singles inédits. Il y aura surement un ou deux clips qui s’en suivront.

R : Ce sont des singles Pop pour l’été avec un côté plutôt dansant.

V : Nous prévoyons une tournée en France à partir du début de l’année 2020.

R : Nous avons signé il y a très peu de temps avec un producteur de spectacles qui va nous accompagner dans ce développement de projet et nous allons faire toutes les plus grandes villes de France en janvier et février. Même si nous aimons jouer à l’international, nous avons envie de jouer chez nous. Le 02 juin prochain, nous serons au Schlossgrabenfest en Allemagne, le 08 juin à Dolhain en Belgique aux Dolympiades, le 15 juin pour la Fête de la Musique en Allemagne à Darmstadt et il y aura également une date au Luxembourg. A la rentrée, il y aura la préparation du fameux spectacle son et lumière en France et on travaille activement au prochain album.

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