Rencontre avec Daysy à l’occasion de la sortie de « Mama Told Me » leur nouveau hit en puissance !

Pouvez-vous présenter Daysy à nos lecteurs ?

Léo : Je viens de Caen et dans notre projet, je suis musicien, compositeur, arrangeur, réalisateur et choriste à mes heures perdues.

Daisy : Je viens de Caen également, je suis principalement chanteuse dans ce projet, je co-compose les morceaux et je suis auteure des textes.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

D : Nous nous sommes rencontrés à la fin de nos années lycée, quelques mois après notre Bac respectif que nous avons eu avec fierté. Léo avait déjà un groupe de lycée qu’il avait formé avec des amis et ils étaient à la recherche d’une chanteuse. A l’époque, ils répétaient dans le garage de la maison de ma mère. J’ai pris ma guitare et j’ai joué un morceau discrètement et assez timidement je dois dire mais cela a plu à Léo.

L : J’ai entendu sa voix et son sens de l’interprétation directement et je n’ai pas hésité plus d’un quart de centième de seconde pour lui proposer d’intégrer la formation de l’époque. Par la suite, la vie a fait que le projet que nous avions s’est terminé après avoir tourné dans pas mal de régions en France et même au-delà de nos frontières.

D : J’ai fait toutes mes premières scènes avec ce projet-là. Nous avons fait beaucoup de concerts de rue, ce qui a été très impressionnant et formateur pour nous.

Comment est né Daysy ?

D : En parallèle à ce premier projet musical, j’avais commencé à composer des petites choses de mon côté mais j’étais restée très discrète sur ces morceaux-là qui ne correspondaient pas du tout à l’esthétique du projet dans lequel on jouait ensemble. Au bout de quelques années, j’ai commencé à proposer ces titres à Léo.

L : Au détour d’un échauffement sur ce groupe-là, Daisy a pris ma guitare et elle m’a présenté un morceau qu’elle avait composé et je l’ai trouvé génial. Pour Daysy, nous sommes partis de certaines mélodies qu’elle avait pu faire avant même si elles n’ont finalement pas fait partie du projet mais c’était vraiment le point de rencontre du début du travail que l’on a fait ensemble après.

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant chez l’autre ?

D : Son sens de la mélodie ; c’est quelque chose qui m’a complètement mis en osmose avec lui. Dès l’instant où Léo a pris le relais à la guitare et que je n’avais plus qu’à chanter, c’était comme si nous avions toujours jouer ensemble. Humainement, Léo a plein de qualités, c’est quelqu’un de très à l’écoute, de très attentionné et de très bienveillant.

L : Son sens de la gimmick qui est très utile pour quelqu’un comme moi qui crée des structures et qui compose des choses. D’un point de vue humain, je vais dire que Daisy est très bienveillante et qu’elle a un cœur très très large.

Qu’avez-vous envie de transmettre par le biais de votre musique ?

D : Beaucoup de choses positives même si dans nos chansons, on peut parler d’expériences difficiles et qu’il peut y avoir des choses teintées de mélancolie. La morale de toutes nos chansons est toujours empreinte d’espoir. On peut parler de choses difficiles en ayant le sourire, ce n’est pas incompatible. Nous avons envie de transmettre quelque chose de profondément humain et de sincère.

L : Nous avons envie de transmettre quelque chose d’universel car nous avons à cœur que tout le monde puisse se retrouver dans nos chansons.

Où vous situez-vous musicalement parlant ?

L : Nous avons tendance à dire que nous faisons de la Pop urbaine à tendance internationale même si nous avons des chansons en français. La Pop et l’urbain sont larges, cela permet d’y incorporer toutes nos différentes facettes et de bien donner un cadre à ce que nous faisons.

D : Nous avons toujours des rythmiques assez urbaines et nous sommes Pop sur la mélodie. Nous avons grandi avec des influences Pop et cela fait partie de ce que nous composons aujourd’hui.

Vous vous êtes présentés au grand public il y a quelques mois avec « Don’t Be Sad » un titre chanté en anglais, « Mama Told Me » votre nouveau single est lui majoritairement interprété en français ; comment s’est fait le choix de la langue ?

D : « Mama Told Me » existe en anglais et c’est sa version originelle. Je n’ai pas vraiment choisi la langue car elle s’est imposée à moi au moment de la composition. Le choix du français s’est fait dans un second temps. Nous sommes français, nous aimons particulièrement cette langue et s’exprimer dans notre langue maternelle est quand même la meilleure façon d’aller à la rencontre de notre public français et pour qu’il puisse avoir accès au cœur de ce que nous voulons défendre.

L : Nous avons la volonté de parler aux personnes ici mais aussi à celles en dehors de la France et le fait que ces deux versions puissent coexister, ça a du sens et plusieurs chansons seront sur le même principe.

Quel est le message principal de « Mama Told Me » ?

D : C’est principalement la force de l’amour maternel avec lequel on grandit dans le meilleur des cas ou que l’on trouve dans sa vie quand on ne l’a pas eu. Cet amour est extrêmement fondateur et il est directement rattaché à la féminité et à l’énergie. C’était important pour nous de porter ce message car j’ai grandi avec cet amour, j’ai vraiment été soutenue et poussée à vivre mes rêves sans avoir peur. C’est quelque chose de fondateur dans ma vie et je l’ai observé également autour de moi. C’était une belle occasion de pouvoir le mettre en musique et de défendre ça notamment dans l’époque dans laquelle nous vivons. Je suis très admirative de la force des mamans qui sont capables de déplacer des montagnes pour leurs enfants. Même si ce n’est pas une maman de sang, ça peut être une maman de cœur qui incarne cette énergie-là et je trouve ça beau.

Qu’ont pensé vos propres mères de ce titre ?

D : Elles ont eu des étoiles dans les yeux.

L : Elles ont pensé que ce titre était pour elles immédiatement mais c’est très bien car les personnes qui incarnent cela le savent. Pour ma part, je pense également à ma grand-mère qui représente aussi cela de mon point de vue. Nos mères ont pris pour elles ce message personnel à raison même s’il est général et universel.

Pour reprendre le titre de votre nouveau single, que diriez-vous à vos futurs enfants ?

L : C’est une bonne et grande question !

D : De croire en eux. Je pense que la plus belle des choses que l’on puisse transmettre est de faire ressentir à un enfant qu’il a raison de croire et d’avoir confiance en lui et qu’il est aimé peu importe ce qu’il fait ou qui il est. Cela étant, il y a ce que l’on se dit maintenant et ce que l’on dira à nos propres enfants quand ils seront là et qu’ils auront bouleversé nos vies.

L : Je leur dirai qu’ils sont précieux. Ça ne m’évoque que des choses positives et j’aurai forcément envie de leur donner du bonheur.

D : Je pense que nous avons tous à cœur de transmettre des choses qui ont été essentielles pour nous. La transmission est la plus belle des choses qui soit.

Que préparez-vous dans les mois à venir ?

L : Nous sommes à fond sur le live et sur la préparation de notre tournée. Nous avons envie de nous faire plaisir sur scène en proposant quelque chose de fidèle mais également de différent de l’album qui sortira le 20 septembre.