Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rencontre avec Tanguy à l’occasion de la mise en ligne de son nouveau titre !

Publié le par Steph Musicnation

©Giovanni Quene

©Giovanni Quene

Comment te présenterais-tu à nos lecteurs ?

Je suis auteur, compositeur et interprète. Breton d’origine, je viens de Rennes et cela fait une quinzaine d’années que je fais de la musique. J’ai commencé à écrire et jouer de la guitare au lycée puis de l’harmonica depuis peu. Cela fait quasiment 10 ans que je suis arrivé à Paris et ça fait moins d’un an que je m’investis à fond dans mon projet musical.

Quels ont été tes premiers pas dans la musique ?

J’ai commencé par la guitare classique à l’âge de 16 ans au lycée. De la guitare sèche, je suis passé à la Folk puis à l’électrique. Comme beaucoup de musiciens à Rennes, j’ai joué pour les potes dans ma région. Je faisais de la musique par plaisir et par passion sans vraiment me dire que je voudrais un jour en faire ma vie même si c’est une évidence pour moi depuis mes 17 ans. Hadrien que j’ai rencontré à 24 ans et qui est un très bon musicien a été une rencontre importante dans mon parcours. Nous avons fait quelques concerts ensemble, nous étions deux guitaristes sur scène et c’est dans son studio en Normandie que nous avons enregistré « Le Manège » : mon premier titre.

La musique occupe-t-elle tes journées à plein-temps ?

Non, je travaille dans la communication ce qui m’aide pour promouvoir mon projet ! Comme beaucoup d’artistes, je m’auto-produis et je ne vis pas encore de la musique, je suis en plein développement.

©Giovanni Quene

©Giovanni Quene

Y-a-t-il eu un déclic pour te lancer vraiment avec « Comme Un Air » ?

A 31 ans, je me suis séparé de mon ex copine, j’ai pris conscience que c’était maintenant ou jamais donc j’ai décidé de me lancer. Il y a eu une rupture mais cela m’a donné envie d’aller de l’avant. Je crois vraiment que le mal est nécessaire à la naissance du bien ! En tout cas, ça fonctionne souvent comme ça chez moi pour me faire rebondir et avancer !

Tu viens de sortir « Comme Un Air », de quoi parle ta nouvelle chanson ?

J’ai composé ce titre durant l’hiver, il faisait ombrageux et il y avait comme un air d’orage.J’étais dans un état à la fois inspirant et contemplatif, un peu écorché mais mélangé avec de la mélancolie joyeuse… Il y a plein de métaphores dans cette chanson qui parle du temps qui passe, de celui qui arrive avec « mille choses à faire » et du temps au premier degré. Le thème de la chanson tourne aussi autour de la mer qui m’inspire et me fait rêver énormément. Quand je parle « d’hivernage », de « flottaisons » et « d’avis de tempête sur nos rivages », j’y vois des bateaux qui vibrent, flottent, volent ou sombrent…En fait pour moi ça correspond aux relations humaines sentimentales et amicales : c’est ce que je ressentais en écrivant cette chanson.

Peux-tu nous parler du clip l’illustrant ?

Ce clip a été réalisé par Giovanni Quene (qui a travaillé sur des films comme Valerian, Intouchables, la série Versailles)et il a été tourné en Super 8. Nous nous sommes rencontrés via un blog de cinéastes et je dois dire que ça a été une super rencontre. Il est plein de talent et de gentillesse ! Je voulais que le clip de cette chanson soit tourné sous ce format de caméra qui date des années 60 et ça en fait toute son originalité. La mise en images a été un peu complexe car il a fallu filmer avec des pellicules qui ne durent que 2 minutes 30 et qu’on a fait développer en Allemagne avant numérisation puis montage. Mon envie avec ce clip était de présenter quelque chose de sincère et de sensible qui reflète l’instant présent, la nostalgie. Comme dans la chanson, il y a un côté intemporel, simple et efficace. Dans la vidéo qui a été tournée au cœur de la Butte Bergeyre, petit village plein de charme à Paris, c’est une copine mannequin, Audrey, qui a accepté de jouer la jolie blonde à mes côtés.

©Giovanni Quene

©Giovanni Quene

Défends-tu déjà tes titres sur scène ?

Depuis l’année dernière, j’ai fait pas mal de concerts et scènes ouvertes, ça m’a permis de me rebooster, de tester mes chansons et de rencontrer pas mal de musiciens. D’ailleurs je serai en concert à L’Étage le 19 février et je serai présent le 04 avril au plateau de La Parisienne Life au Sonar’t. Ces derniers temps, ma priorité était le clip et sa promotion mais maintenant, j’espère pouvoir donner le plus de concerts possibles.

La suite est-elle déjà écrite ?

J’ai prévu de retourner bientôt en studio avec la même équipe pour enregistrer un prochain single. Cette chanson est assez récente, différente de « Comme Un Air » et plus complexe dans sa musicalité. Dans l’idéal, j’aimerais enregistrer encore une autre chanson d’ici la fin de l’année et sortir mon premier EP. Au-delà de la musique, j’aimerais proposer des clips qui racontent des histoires. Pour l’instant, j’essaie de faire mes preuves, de faire de plus en plus de concerts et l’EP arrivera ensuite.

Comment décrirais-tu ton univers ?

Je dirais que l’on retrouve de la mélancolie positive, de la nostalgie, de la rêverie, de la sensibilité écorchée et beaucoup de sentiments, de sensations dans mon univers. J’ai envie d’offrir des ballades contemplatives au public et non des titres engagés. J’aime exprimer de la simplicité et de la naïveté mais dans le bon sens du terme.

©Giovanni Quene

©Giovanni Quene

Quelles sont tes références artistiques ?

Je peux t’en citer plein : Gainsbourg, Téléphone, Jean-Louis Aubert, Alain Souchon, Noir Désir, Jean-Jacques Goldman,Etienne Daho,Raphaël, Indochine et Les Innocents comme références dans la chanson française. Ce sont des artistes que j’écoutais quand j’avais une dizaine d’années. Ensuite quand j’ai commencé la guitare électrique notamment, à ma période ado un peu rebelle, j’ai découvert Nirvana, Muse, Radiohead, The Libertines, Babyshambles et le rock des années 50 grâce à mes parents. Pete Doherty m’a aussi beaucoup inspiré tout comme Bob Dylan, Leonard Cohen et Johnny Cash… Je suis fan des voix sensibles et de tout ce qui attrait à la guitare. J’aime beaucoup aussi Bashung et Gaëtan Roussel

Toi qui es au début de ta carrière, comment la rêverais-tu ?

Comme beaucoup d’artistes, mon souhait serait de vivre de ma musique même si je dois galérer. J’aimerais faire plus de dates, trouver un tourneur, avoir un public qui grossit et peut-être qu’un jour, quelqu’un voudra me produire et me signer mais ce n’est pas une priorité car aujourd’hui, on peut faire plein de choses tout seul si on est bien entouré. Mon rêve serait de jouer tout le temps et j’œuvre dans ce sens !

Commenter cet article