Rencontre avec les membres de Polar System afin d’en apprendre plus sur leurs projets à venir !

Comment s’est formé Polar System ?

Marius : Le projet a démarré il y a environ deux ans et demi autour de Lili et moi, c’était initialement un duo porté sur la voix. Au fur et à mesure, nous nous sommes retrouvés pour faire de la musique et comme je fais de la MAO, nous avons commencé à faire quelques productions, des reprises, et des compositions. Assez rapidement, on s’est rendu compte qu’on ne voulait pas rester dans une chambre et qu’il fallait faire quelque chose avec ces morceaux. Nous avons recontacté le batteur de mon ancien groupe, qui a été remplacé très récemment par Jeremy. Tom, le bassiste, est arrivé assez vite dans le projet, et je pense que c’est à partir de là que le projet est réellement né.

Quelle a été votre envie première en créant Polar System ?

M : Quand Tom nous a rejoints et que nous étions donc les quatre membres fondateurs, nous avons rapidement été ambitieux. Nous nous sommes dit que nous allions tout faire, tout mettre en place et tout donner pour porter ce projet. Nous avions les mêmes envies, la même énergie. L’assiduité dans le travail pourrait nous caractériser. Je pense que nous avons ficelé un projet sérieux assez tôt. L’objectif est de faire la musique que l’on aime…

Lili : …et l’exporter le plus loin possible sur des belles scènes.

Qu’est-ce que chacun mettrait en avant dans Polar System ?

L : Polar System est une incroyable aventure humaine, et au sein de ce projet musical, l’alliance d’inspirations aussi variées me plait beaucoup. Polar System est Pop et peut parler à tout le monde, mais toutes nos influences, qu’elles soient Rock 70’s, Metal, Nu Disco, en font un projet un peu ‘weird’. La touche expérimentale est assumée et je pense que cela peut nous différencier; nous essayons d’apporter quelque chose avec un peu plus de grain.

M : Je mettrais en avant tout ce que nous sommes en dehors de la musique car c’est ce qui nous permet d’avoir aujourd’hui un projet aussi abouti. Je pense notamment au travail que l’on fait avec Tom sur l’environnement du groupe et la communication.

Jeremy : Je suis arrivé dans le groupe très récemment et je n’en ai donc pas encore une vision globale mais j’ai adoré artistiquement de les voir chanter tous les trois.

« Ray » est assez différent de « The Line », continuez-vous d’évoluer en permanence ?

L : J’ai très envie de te répondre oui ! On voit d’ailleurs la transition avec ces deux singles entre ce que nous faisions avant avec Marius et ce que nous faisons maintenant avec Tom qui a un jeu particulier de basse. « Ray » est né d’une instru qui a été développée par Tom en repet’. Marius et Tom ont passé un été à bosser dessus ensemble et nous nous sommes tous mis dessus à la rentrée. « Ray » marque notre entrée dans un côté Pop un peu sombre.

M : Avec « The Line », nous montrons que nous pouvons être plusieurs chanteurs dans le groupe.  Si nous montrons une évolution par rapport au début du projet, c’est venu assez naturellement. Ce titre représente l’une des directions que nous avons envie de prendre pour ce projet, mais nous n’avons pas envie de nous fermer non plus. « The Line » représente notre côté dark et un peu plus électronisant. Nous avons su embrasser les influences de Tom pour arriver à un résultat hybride intéressant pour nous.

De quoi allez-vous parler sur votre premier EP ?

L : Il faut s’imaginer l’automne et l’hiver, la mélancolie des saisons, il y a du froid et de la solitude. Nous montrons un sentiment un peu à vif, qui appelle à la nostalgie.

M : Au niveau des lyrics, la notion d’angoisse revient souvent et on la retrouve dans « The Line » et « Sleep », un des titres de l’EP. Nous cherchons à nous exprimer simplement et nous espérons que des gens pourront se retrouver dans ce que l’on transmet.

Pouvez-vous nous parler plus précisément de « The Line » ?

M : Au fil du temps et de la composition, « The Line » s’est un peu transformée en chanson hommage car nous avons deux amis qui se sont suicidés. Ces tristes événements ont donné un sens différent aux paroles et à la musique.

Pouvez-vous nous parler du clip illustrant « The Line » ?

L : C’est Tom, notre bassiste qui a pensé tous les plans, et qui a réalisé le clip.

M : Ce clip est lié au sens premier des paroles car elles parlent d’un personnage qui n’existe pas mais que j’imaginais être dans une situation de combat face à ses démons intérieurs; comme un mec enfermé dans une cave en sevrage de drogues dures. Avec les malheureuses histoires qui sont arrivées autour de nous, le sens pouvait coller et nous avons voulu le représenter par ces personnages masqués qui symbolisent les peurs et le mal être qui nous poursuivent quoi qu’il arrive.

Qu’allez-vous préparer scéniquement parlant pour 2019 ?

Jeremy : Nous étions récemment en résidence et nous avons un set carré qui est prêt à être joué. Nous sommes très contents de notre scénographie (imaginée et réalisée par le Collectif NYMPHE); nous avons un décor ressemblant à une lune qui mesure trois mètres de diamètre sur laquelle un artiste de Glitch art, Kaspar du label d’art visuel OYÉ projette des visuels !

M : Nous avons rencontré des gens géniaux ; nos ingénieurs son et lumière Elliott et Julie, Kaspar, les scénographes du Collectif Nymphe, Margot qui s’occupe de notre promo et Bertille qui s’occupe de la partie booking. On forme tous une belle famille et ça nous donne la force pour avancer ! La démarche a été longue mais réfléchie et elle a demandé beaucoup de résidences…

L : …et d’énergie !

M : Nous avons vraiment un show audiovisuel à proposer en live qui se développe autour d’une équipe d’une dizaine de personnes.

Quelles sont vos prochaines actualités et projets dans les mois à venir ?

L : La sortie de l’EP !

M : Un ou deux prochains clips et globalement du live car c’est notre gros objectif ! Nous aimerions beaucoup faire une tournée de festivals cet été.