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Retrouvailles avec Julie Villers pour l’ovni « Dommages » actuellement à l’affiche à L’Apollo Théâtre !

Publié le par Steph Musicnation

© David Ouvrard

© David Ouvrard

Quel est le pitch de « Dommages » ?

C’est un Vaudeville, une comédie burlesque et déjantée de trois comédiennes qui ne peuvent pas se piffer dans la vraie vie et cela va donc aller de surprises en mésaventures et en catastrophes.

Était-ce une évidence de créer quelque chose toutes les trois ?

Nous nous croisions souvent lors de festivals et régulièrement les producteurs ou programmateurs nous disaient que ce sera génial d’avoir un plateau avec nous trois car nos univers étaient assez complémentaires mais aussi similaires dans le fait d’aller très loin toutes les trois.

Pourquoi vous êtes-vous dirigées vers le Vaudeville ?

Nous voulions toutes les trois travailler ensemble, nous étions parties sur un plateau mais je n’étais pas d’accord car je ne voulais pas d’un énième plateau. Quitte à être foufous, pourquoi ne pas écrire une pièce. Le Vaudeville s’est imposé de lui même au fur et à mesure, même si c’était un genre qu’Elodie ne connaissait pas dans un langage qu’elle ne comprenait pas, le jargon théâtral car elle ne vient pas vraiment du milieu du théâtre. Et puis ce n’est pas un genre, c’est quelque chose qui n’est plus vraiment à l’ordre du jour même si des troupes remontent des Feydeau. Nous voulions créer un vrai nouveau Vaudeville. Pour ma part, je suis très fan de Jacqueline Maillan et de Micheline Dax et j’avais envie de rendre hommage aux personnages hauts en couleurs qu’elles ont incarnés.

© Christine Coquilleau Photographe

© Christine Coquilleau Photographe

Qui est ton personnage ?

Je suis Josiane qui est le fil conducteur de la pièce. J’accueille les autres personnages chez moi et pour le moment, je suis la première à faire tomber « le rideau du rideau ». C’est moi qui casse le quatrième mur de cette pièce en premier.  Josiane couche avec le mari de son amie Brigitte pour lui montrer qu’il est infidèle ; c’est complètement tarabiscoté ; et on comprend plus ou moins que Josiane s’en est un peu entichée.

As-tu des points communs avec lui quand tu n’es pas « toi-même » ?

Oui, j’adore recevoir les gens chez moi et j’aime bien les petits commérages. Mon personnage dans « Dommages » est un peu la « vengeuse »et j’ai un peu ce genre-là dans la vraie vie. J’ai tendance à mettre ma cape de super-héroïne pour résoudre les problèmes des autres pour tenter d’oublier mes propres problèmes.

Aurais-tu pu interpréter les personnages joués par Elodie et Céline ?

Ah oui et nous en rêvons, c’est vraiment l’un de nos souhaits de pouvoir échanger nos personnages même si cela n’arrivera pas tout de suite. Nous avons encore envie de faire grandir l’intrigue dans « Dommages ». Mais je t’avoue que ça nous démange fortement d’échanger nos rôles d’autant plus depuis que nous avons eu le plaisir de jouer avec Michel qui avait pris le rôle de Céline pendant qu’elle jouait dans Grease. Nous avons vraiment la volonté de chausser les chaussures de nos copines.

Retrouvailles avec Julie Villers pour l’ovni « Dommages » actuellement à l’affiche à L’Apollo Théâtre !

Comment qualifierais-tu votre trio ?

Improbable ; car nous venons vraiment de trois domaines assez différents ; mais évident à la fois et totalement déjanté.

Qu’apporte Michel Frenna à ce trio féminin ?

La patte masculine qui est nécessaire à toute féminité. Je pense que derrière chaque grand homme, il y a une grande femme et vice et versa. Nous sommes des petites marionnettes dans ses mains savantes. Michel ramène sa barjitude Belgicaine et masculine à lui. J’ai beau être Belge, je me suis expatriée depuis bien trop longtemps et il ramène une vraie bonne dose de Belgitude qui nous fait beaucoup de bien à toutes les trois.

Continues-tu à jouer ton one « Je Buterais Bien Ma Mère Un Dimanche » ?

Bien entendu ! J’y trouve d’autant plus de plaisir depuis que je joue « Dommages » et souvent plus de liberté et de créativité. Je jouerai d’ailleurs exceptionnellement le 25 novembre au Point Virgule.

© Henry Magerès

© Henry Magerès

L’as-tu fait évoluer depuis ta résidence au Point Virgule au printemps 2017 ? Penses-tu déjà à ton prochain one ?

« Je Buterais Bien Ma Mère Un Dimanche » évolue toujours un peu, il y a des choses qui s’affinent, qui sont gommées ou bougées et je trouve qu’il est toujours très d’actualité d’autant plus avec l’affaire Weinstein, la place des femmes, l’avortement…car je parle notamment d’enfant non désiré et de viol dans mon spectacle. Je pense que ce spectacle va se jouer encore un petit bout de temps car je n’ai pas envie de l’arrêter. Pour le moment, en revanche, je n’ai pas le souhait qu’il soit au premier plan de ma vie car j’ai envie de laisser la place à « Dommages » mais il a encore une longue vie devant lui tant que les femmes seront brimées, vers l’infini et au-delà, Cap de super-héro… (rires) . Pour répondre à ta seconde question, oui, je pense déjà à mon prochain one. 

Comment inviterais-tu nos lecteurs à venir découvrir « Dommages » à l’Apollo Théâtre ?

Je pense qu’il faut venir découvrir « Dommages » une première fois jusqu’à décembre parce que ce serait dommage de louper cette version-là avant la prochaine…Si on aime « Thé à la Menthe ou T’Es Citron », « Le Gros Diamant Du Prince Ludwig », si on aime le théâtre dans le théâtre, il faut vraiment venir voir ce spectacle.

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