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Rencontre avec Pandore lors de son récent concert à La Dame De Canton !

Publié le par Steph Musicnation

© Hector Abela

© Hector Abela

Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je suis Lyonnais, j’ai 25 ans, je suis auteur, compositeur et interprète. Je joue notamment de la guitare dans un style chanson française un peu orientée Rock. Sur scène, je suis accompagné de Jade au violoncelle.

Pourquoi as-tu choisi Pandore comme nom de scène ?

J’aimais beaucoup l’idée du mythe de Pandore qui a ouvert une jarre qui contenait tous les maux de l’humanité. Au fond de cette jarre, il n’y restait plus que l’espoir mais personne ne savait si c’était le pire des maux ou la chose qui pouvait les sauver. Cette ambivalence me plaisait et au-delà de cela, je trouve qu’il y a une certaine similitude au fait de monter sur scène afin de faire découvrir d’autres choses au public. En fait, je trouvais que c’était une assez belle métaphore de la scène.

Te définirais-tu comme un enfant du vide ?

Oui et non. Je pense que l’enfant du vide est une caricature, nous l’avons tous en nous et nous pouvons tous l’être de manière plus ou moins forte. Globalement, nous sommes tous des enfants du vide à cause de la superficialité de notre époque dans laquelle il y a une sorte de décadence étrange. Par ailleurs, nous sommes des enfants du « vide stellaire » car nous habitons une planète qui se trouve en plein milieu d’un vide. Nous vivons sur un caillou suspendu dans un vide spatial. Il y a donc plusieurs interprétations à ce titre.

Rencontre avec Pandore lors de son récent concert à La Dame De Canton !

De quoi parles-tu sur ton premier disque ?

Je parle ; globalement ; d’ivresse et de fin de nuit même s’il y aura des choses plus poétiques en fin d’album. Je ne sais pas si je parle d’un thème en particulier mais en tout cas, j’essaie de parler aux gens des personnes que j’ai pu voir dans la rue, des personnes qui peuvent être du côté bas de la barrière. J’ai envie de parler à monsieur tout le monde et également aux personnes qui se sentent exclues d’un système de modes et de normes.

Comment as-tu voulu ce disque ?

Le parti-pris était de faire quelque chose de très épuré afin de partir sur une base saine pour ne pas tricher et que le public puisse reconnaitre en live ce qu’il a entendu sur le disque. Je voulais me servir de l’absence de musique comme de quelque chose de musical. Pour mes prochains disques, j’ai plus envie de partir dans la composition et dans les arrangements.

Te retrouve-t-on d’un point de vue personnel dans tes textes ?

Je pense que oui car il y a pas mal de moi dans la plupart des textes mais c’est également un moi autre car ce n’est pas un moi égocentrique que je raconte. Ce moi parle aux autres, ce n’est pas un moi je mais un moi toi.

© Hector Abela

© Hector Abela

Comment s’est passé le tournage de ton premier clip qui illustre « A Chaque Mot De Leurs Apôtres » ?

Le tournage qui a eu lieu dans la Creuse s’est très bien passé et dans une très bonne ambiance. Nous sommes partis en van dans plusieurs jours. C’était important pour moi que les protagonistes de ce clip soient des personnes que je connais et ce sont donc deux amis à moi qui jouent dans cette vidéo. 

Est-ce le réel qui décrirait au mieux ton univers ?

Oui, je pense que je suis plutôt réaliste mais Jade trouve que mon réalisme renvoie sur du pessimisme. C’est un peu compliqué car la plupart des gens se considère comme étant réalistes. Dans mes textes, je parle de ce que je vois de mes yeux et c’est donc très près de la réalité. 

La musique a-t-elle été ta première voie d’expression ?

Non, cela a été le dessin mais ça n’a duré que jusqu’à mes 15 ans. Pour être précis, cela a été le dessin, l’écriture, puis la musique.

© Hector Abela

© Hector Abela

Qui retrouve-t-on dans tes inspirations aussi bien littéraires que musicales ?

Dans mes inspirations littéraires, il y a Bukowski et Baudelaire. J’ai vraiment pris une claque en ouvrant les ouvrages de Baudelaire qui est un auteur qui me touche beaucoup. C’est très profond, très froid et en même temps très dur. J’aime beaucoup le psychédélisme de Bukowski que l’on retrouvé chez les Doors en musique. Musicalement parlant, j’aime bien Léo Ferré, Jacques Brel, Georges Brassens et j’ai écouté aussi Saez. Dans les artistes plus récents, j’aime bien Feu ! Chatterton. Je me retrouve beaucoup dans les choses poétiques.

Toi qui es au début de ta carrière, comment l’imagines-tu ?

C’est une bonne question ! Écrire pour les autres serait un exercice qui m’intéresserait beaucoup. Je ne ferme les portes à rien du tout dès l’instant que cela me plait. J’ai déjà fait un recueil de poésies que j’ai auto-produit. Je l’ai fait personnellement mais si on pouvait m’éditer, je serais hyper content. J’écris beaucoup de poésie, j’ai plein de textes dans mon ordi et sur des feuilles mais pour l’instant, cela reste assez brouillon. Peut-être que si une opportunité se présente, je le ferais. Musicalement, j’espère continuer la musique, peut-être partir vers de l’Electro et tester des choses.

Quels sont tes prochains projets ?

Mon disque « L’Enfant Du Vide » sortira le 19 octobre et je serai le soir même en concert à la Salle Léo Ferré à Lyon. Un prochain extrait sera mis en images très prochainement, des dates sont prévues d’ici la fin de l’année et je travaille déjà sur le prochain EP.

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