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Rencontre avec FDVM à l’occasion de la sortie de leur nouveau single !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Jérémie Philippon

Photo Jérémie Philippon

Le fait d’utiliser vos initiales plutôt que de prendre un pseudo signifie-t-il que FDVM est avant tout un projet personnel ?

Victorien : C’est une bonne question et c’est la première fois qu’on nous la pose de cette manière. Le but est de refléter notre identité et de ne pas se cacher derrière un autre nom. FDVM, c’est nous et c’est ce que nous faisons. C’est un nom que nous avons choisi il y a très longtemps.

Florent : Au fur et à mesure du temps, nous avons essayé d’imposer ce nom et nous y arrivons petit à petit même s’il y a encore quelques confusions.

Comment est née votre collaboration artistique ?

V : Nous nous sommes rencontrés quand nous étions au lycée mais ça a pris un peu de temps avant que nous puisions vraiment travailler ensemble. Nous nous sommes rencontrés via un ami en commun.

F : J’habitais à Paris et Victorien était à Lille et j'y suis arrivé pour mes études. Nous avons commencé par organiser des soirées ensemble en parallèle de nos études afin de gagner de l’argent. Comme le fait d’engager un DJ cela coûte parfois assez cher, nous avons décidé de le faire nous-mêmes après avoir pris des cours. Quand nous avons arrêté les soirées, nous nous sommes mis sur la production de musique et l’aventure FDVM est partie.

Que feriez-vous ressortir dans votre son ?

V : Je dirais que l’on y retrouve de la joie, du bonheur, de la liberté, c’est une invitation au voyage. Dans nos titres, il y a toujours une voix assez mélodieuse.

: Il y a toujours une note acoustique dans nos morceaux ; surtout dans nos originaux.

Rencontre avec FDVM à l’occasion de la sortie de leur nouveau single !

Votre son a-t-il évolué depuis vos débuts ?

F : Il a évolué ; ça c’est certain ou tout du moins la qualité a évolué mais nous gardons toujours cette base qui était présente dès le départ. Le premier morceau que nous avons fait était un edit de « Stand By Me » et il y avait déjà la touche FDVM. Les personnes qui ont écouté notre première musique et qui écouteraient maintenant notre dernière pourraient reconnaitre directement que c’est du FDVM.

« Till The Sun Comes Up » a eu une vie avant vous, par quoi avez-vous été séduits dans le titre de Jack and the Weatherman ?

V : Dans les sons que nous voulons produire, nous recherchons cet esprit Folk. On retrouve dans ce morceau ce sentiment de liberté et d’invitation au voyage qui nous est cher. Il y avait quelque chose de très attachant qui nous parlait beaucoup dans « Till The Sun Comes Up ».

Quels ont été les retours du duo sur votre relecture de leur titre ?

V : C’est un duo extraordinaire et nous avons beaucoup échangé avec eux. Le contact s’est fait très naturellement et ils ont adoré l’idée du projet. Ils trouvent que notre remix donne une bonne pêche au morceau.

: Ils ont trouvé ça super excitant car si je ne me trompe pas, c’est la première fois que l’un de leurs morceaux passe dans le registre Electro. Je pense qu’ils ne se doutaient peut-être pas que leur identité et leurs instruments pouvaient avoir un effet aussi fort dans un registre différent.

Photo Jérémie Philippon

Photo Jérémie Philippon

Les avez-vous rencontrés réellement ?

V : Berry Krikken et Sebastian Weerman vivent aux Pays-Bas, nous avons échangé via Skype mais nous ne les avons pas encore rencontrés, on espère que cela se fera avec le développement du morceau. On peut imaginer faire un plateau ensemble.

Est-ce un choix de mettre plus en avant des voix masculines dans vos morceaux ?

F : Ce n’était pas un choix mais j’ai l’impression qu’aujourd’hui, on nous reconnait grâce à cela mais nous sommes ouverts au fait de travailler avec des artistes féminines et d’ailleurs, nous travaillons actuellement des morceaux dont un avec une voix féminine.

V : Nous sommes pour le fait de travailler avec des voix féminines, c’est juste que l’opportunité ne s’était pas vraiment présentée jusqu’alors. Nous ne nous disons pas que nous allons présenter des morceaux qu’avec des hommes ou qu’avec des femmes.

F : Ce sont des coups de cœur.

Sept titres sont déjà disponibles sur les plateformes digitales, pensez-vous faire un album ?

: Un jour, oui mais pas avec ces sept titres. Je dis souvent que pour faire un album, il faut avoir une histoire à raconter ; aujourd’hui, nous avons le début de l’histoire mais il nous manque encore son développement. Un hit faciliterait le « voyage », c’est en voyageant que l’on découvre et c’est ce que nous aimerions raconter dans notre album.

Rencontre avec FDVM à l’occasion de la sortie de leur nouveau single !

Vos influences musicales sont-elles forcément électroniques ?

: Pas du tout car j’écoute rarement de la musique électronique. J’écoute beaucoup de musique Africaine, de la musique du monde, du Blues, du Jazz, de la Folk…

F : Mes goûts musicaux sont vraiment très larges. Je peux me réveiller avec de la Pop, passer ma journée à écouter uniquement du Rap et la finir avec un set Techno. Je suis ouvert un peu à tout mais j’ai quelques coups de cœur bien évidemment. Actuellement, j’écoute en boucle le titre « Nevermind » de Dennis Lloyd.

Retrouve-t-on déjà FDVM en live ?

V : Nous continuons à proposer des DJ sets mais nous ne faisons pas encore de live pour le moment mais nous aimerions bien en faire dans le futur et avoir des musiciens sur scène avec nous.

F : Comme Victorien habite aux États-Unis, nous représentons le duo individuellement quand nous mixons ; Victorien en Amérique et moi en Europe. A terme, si nous partons en tournée, nous serons toujours à deux.

V : Je vais mixer à Brooklyn ce samedi pour Halloween durant la Warehouse of Horrors qui fête ses 10 ans et je serai accompagné d’une amie violoniste.

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