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Retrouvailles avec Clément Bazin à l’occasion de la sortie de son premier album !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Die Frau

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Comment nous présenterais-tu ton premier album ?

Pour moi, cet album représente la synthèse d’une partie de ce que j’ai pu proposer auparavant par le biais de mes EPS car chaque disque avait une touche différente et j’ai essayé de rassembler ça sur mon album tout en poussant ce qui me plaisait le plus dans ces EPS. Comme souvent pour un premier album, je pense que l’on voit ça comme le prolongement des graines que l’on a semé avant en tout cas, j’ai vraiment commencé l’album dans cet esprit en me posant la question de savoir ce que j’avais aimé faire comme morceaux dans les EPS.

Peux-tu expliciter pour nous le titre de ton album ?

J’ai appelé ce disque « Everything Matters » que l’on peut traduire par tout est important ou tout compte car je le pense vraiment. L’amour que l’on donne ou que l’on reçoit, la solitude, l’ennui, la joie…finalement, tout cela est important car sinon, rien n’a de relief s’il n’y a pas des contreparties. Je voulais un titre fort, évocateur mais simple aussi comme « Everything Matters » qui puisse mettre dans un état d’esprit dès le début la personne qui écoute. Dans ma musique, on retrouve des chansons mais elle est quand même très instrumentale et la force de cette musique est de ne pas dicter quelque chose sinon de laisser ressentir les émotions qui touchent le plus les auditeurs.

Retrouvailles avec Clément Bazin à l’occasion de la sortie de son premier album !

Quel serait « le fil rouge » de ce disque ?

La trame de ce disque serait tout ce qui constitue une vie ; à savoir les émotions que l’on peut avoir et les événements qui peuvent arriver. Les émotions intimes que j’avais envie de retranscrire en musique constituent le fil rouge de cet album.

A qui destinerais-tu cet album ?

J’ai vraiment envie de faire une musique qui ne soit pas écoutée ou écoutable qu’en club ou en concert ou qu’à la maison ou qu'après 23 heures. J’espère que le spectre d’auditeurs de cet album sera assez large car les morceaux sont très différents et je n’ai pas envie de cibler un public type.

Comment travailles-tu tes morceaux ?

En général, je travaille longtemps sur un morceau car il peut être fait en très peu de temps mais ensuite, je le peaufine. Je peux très bien faire un morceau à 2 heures du mat’ en studio et le réécouter dans mes écouteurs le lendemain matin en me levant, rebosser dessus à 14 heures et le peaufiner après avoir bu des bières un soir. Je ne travaille pas que la nuit, que le matin ou que le soir ni qu’en studio ou que chez moi. C’est important d’avoir plusieurs couches et plusieurs lectures sur un morceau.

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Quel regard as-tu sur la musique électronique ?

J’ai vraiment découvert la musique électronique dans des clubs et ça a été ma première grosse claque. J’aime ressentir super fort les subs d’une salle. Je sais que beaucoup de producteurs de musique électronique découvrent l’univers des clubs pour la première fois en allant y jouer mais pour ma part, je kiffais aller en club avant de faire de la musique sérieusement mais je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas-là. La musique électronique fait plein de ponts maintenant et cela permet à des producteurs de faire également de la chanson française ou du Rap. Il y a plein de façon de s’exprimer en faisant de la musique électronique.

As-tu laissé carte blanche aux invités vocaux pour écrire les paroles de tes chansons ?

A peu près ! A part la collaboration avec JT Soul sur « Zero To Six », nous avons commencé tous les morceaux ensemble en studio. Je leur avais envoyé un peu de musique avant, nous avons discuté de thèmes et nous nous sommes calés en studio. Chacun a écrit sa partie et c’est quelque chose d’important quand tu collabores car chacun à son espace. Les chansons présentes sur « Everything Matters » parle beaucoup d’amour, que ce soit de ruptures ou de rencontres.

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Composes-tu déjà par d’autres titres ?

Je le fais déjà un peu. J’ai réalisé l’EP d’Anna Carla Maza qui est une chanteuse et violoncelliste Cubaine. Anna avait des paroles et des suites d’accords et j’ai fait les arrangements et produit la musique. Ces derniers temps, j’étais vachement focalisé sur mon projet musical personnel mais travailler pour d’autres artistes, c’est quelque chose que j’aimerais développer. J’aimerais produire pour et avec d’autres artistes et même pourquoi pas faire des instrumentaux pour des rappeurs.

Quel serait le moment idéal pour écouter « EverythingMatters » ?

Pour moi, il n’y a pas de moment idéal, ce que je souhaite ; en revanche ; c’est que quand l’auditeur écoute ce disque, il soit transporté dans son moment idéal.

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Ta musique est empreinte de sonorités Caribéennes ; vas-tu défendre ton album dans les iles ?

J’aimerais bien ! Si pour l’instant, nous n’avons pas de dates de prévues aux Caraïbes, je vais déjà jouer au festival Sakifo Musik à La Réunion le 03 juin. En tout cas, une petite tournée Caribéenne, ce serait avec plaisir.

As-tu d’autres projets live ?

Je serai ce soir à Rennes pour le festival Rock N Solex et je vais participer à d’autres festivals durant l’été. Une date à Paris est prévue à l’automne et je tournerai également un peu en province. Je suis content car je ne suis plus en solo sur scène, je suis accompagné d’une chanteuse, d’un batteur et de musiciens au synthé et aux percussions.

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