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Rencontre avec Fil Bo Riva afin d’en apprendre plus sur ses projets à venir !

Publié le par Steph Musicnation

Photo Juliane Spaete

Photo Juliane Spaete

Peux-tu nous en dire plus sur toi ?

Je m’appelle Filippo Bonamici aka Fil Bo Riva, je suis né à Rome d’une mère Allemande et d’un père Italien et mon projet musical a vu le jour à Berlin il y a trois ans maintenant. Au départ, je voulais que ce soit un projet très simple que j’aurais porté tout seul mais il a commencé à croître car j’ai ouvert mon cœur à d’autres musiciens. Je vais te dire qu’il n’y a pas vraiment de contours définis dans Fil Bo Riva, c’est un mixe entre un projet solo et projet en groupe.

T’es-tu toujours imaginé devenir artiste ?

Non mais mon rêve a toujours été de faire de la musique de n’importe façon que ce soit. Je voyais le fait d’être musicien comme quelque chose de très romantique et je trouvais ça cool qu’un jour mes futurs enfants chanteraient peut-être mes chansons. Tout ça a à voir avec l’égo. En revanche, je n’ai jamais aimé le fait d’être entouré par trop de monde, c’est quelque chose qui me fait toujours peur. Créer de la musique est la partie la plus intéressante pour moi dans ce métier, bien plus que le fait de la sortir dans le commerce.

Quels ont tes premiers pas dans l’industrie musicale ?

Il y a trois ou quatre ans, j’ai uploadé sur Internet ma toute première démo sur Soundcloud afin d’attirer l’attention de personnes sur ma musique et c’est ce qui a fait que j’ai pu rencontrer des gens qui étaient intéressés par mes chansons. Cela m’a permis de faire connaissance avec d’autres musiciens, des tourneurs et mon manager. Comme quoi même un enregistrement tout pourri peut ouvrir des portes !

Photo Juliane Spaete

Photo Juliane Spaete

Tu as sorti un EP baptisé « If You’re Right, It’sAlright » il y a deux ans, quel regard as-tu sur ce disque aujourd’hui ?

Pour être honnête, après plus d’un an sans m'être penché dessus, j’ai réécouté cet EP en intégralité il y a quelques semaines et c’était comme si je le redécouvrais. Je pensais que j’allais trouver ça nul, qu’il représentait mon travail passé mais j’ai apprécié de le réécouter ; sans aucune prétention. Même si ce sont mes chansons, j’ai trouvé ce disque chaleureux et chargé émotionnellement parlant et il m’a touché.

Il me semble que tu as évolué depuis musicalement mais aussi vocalement…Suis-je dans le vrai ?

Je le pense aussi, donc oui. Je vais te dire que cela vient probablement d’un développement normal. Ma musique a évolué car j’ai travaillé avec de nouvelles personnes et je me suis donc ouvert à d’autres choses. Pour ce qui est de la voix, cela vient très certainement du fait que j’ai beaucoup travaillé sur des démos tout seul à la maison sur mon ordinateur la nuit et que j’ai utilisé une voix beaucoup plus douce pour m’enregistrer car je vis en appartement et mon voisin me déteste, il vient toujours toquer à ma porte pour que je fasse moins de bruit (rires).

Que pourrais-tu nous dire sur ton premier album attendu dans les prochains mois ?

Les deux premiers extraits de cet album sont déjà disponibles et ils sont plus modernes et Electropop que ne l’était mon premier EP mais que le public se rassure, il y aura également des titres très acoustiques sur cet album. Ce disque oscillera entre des titres up tempo, des chansons très synthétiques, d’autres enregistrées simplement en guitare acoustique et des ballades au piano.

Photo Juliane Spaete

Photo Juliane Spaete

De quoi parles-tu dans tes chansons ?

Je parle principalement d’amour dans mes chansons et de quelques autres sujets qui tournent autour comme le sexe et les rêves.

Peux-tu nous en dire plus sur l’atmosphère présentée dans le clip illustrant « Blindmaker » ton nouveau single ?

Les réalisateurs de ce clip sont des amis, l’un d’eux est même musicien dans un groupe Berlinois. Je leur ai demandé de mettre en images « Blindmaker » car j’avais trouvé leurs précédentes réalisations vraiment bonnes. Ils ont visualisé immédiatement ce qui allait être le clip ainsi que les couleurs notamment le rose, le bleu, cette ambiance sexy et ça a matché directement avec ce dont j’avais envie. Le tournage a été très simple, on l’a fait en one shot en trois heures.

Rencontre avec Fil Bo Riva afin d’en apprendre plus sur ses projets à venir !

Avec qui aimerais-tu collaborer ?

Je pense que les collaborations sont très intéressantes d’autant plus si la personne veut également collaborer avec toi. C’est une histoire de rencontre et de feeling. Si je devais te donner un nom et même si je pense que ce serait impossible, j’aimerais collaborer avec Lady Gaga. Quoiqu’il en soit, j’aimerais beaucoup collaborer avec d’autres artistes mais après la sortie de l’album afin que je sois déjà établi. Je suis ouvert à tous les duos que ce soit avec des chanteurs ou avec des chanteuses même si cela ne sort pas dans le commerce car l’expérience est toujours bonne à prendre !

Qu’est-ce qui serait le plus important pour toi dans ta carrière musicale ?

Le plus important pour moi est d’offrir des émotions et des sentiments aux personnes qui écoutent ma musique et continuer à enregistrer des chansons car elles sont gravées pour toujours et on pourra encore les écouter dans une cinquantaine d’années alors qu’un concert est un instant présent dont tu te souviens mais il peut s’estomper avec le temps.

Photo Sander Houtkruijer

Photo Sander Houtkruijer

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